PAPEETE, lundi 30 septembre 2013. A partir de ce jeudi 3 octobre et durant un mois, la pièce de théâtre Les Monologues du pénis, mise en scène par Yann Paranthoën (Zipprod) et jouée par trois comédiens locaux (Nicolas Arnould, Thierry Latrobe et Benoît Barbier) sera en tournée à Tahiti et Moorea. Faute de disponibilité suffisante dans la salle de théâtre de la Maison de la Culture de Papeete très sollicitée, la pièce se déplacera dans onze lieux différents côte ouest et côte est de Tahiti ou encore à Moorea. Une aubaine pour les spectateurs qui rechignent à se déplacer en ville...
Le succès planétaire des Monologues du Vagin, la pièce d’Eve Ensler depuis 1996, rendaient les hommes jaloux sans doute! En 2008, la pièce de Carlos Gonclaves, Les Monologues du Pénis, est venue rattraper cette injustice et remettre un peu de parité dans ces choses du sexe dont on ne parle peu publiquement, sauf pour en rire ou s’en moquer. Comme dans la version féminine des monologues on y découvre que le pénis, cet attribut masculin, est à la fois regardé par les hommes eux-mêmes avec admiration, inquiétude, impatience à différents stades de leur vie. Mais à la différence des monologues du vagin, ces monologues du pénis permettent un véritable dialogue entre les trois personnages et même une interaction avec le public.
La pièce, une comédie bien entendu, met en scène trois différentes facettes de l’Homme : l’intello, le macho et l’homo. Le pitch est simple : trois amis d’enfance Marco, Charles et Sylvain se retrouvent dans une réunion publique sur le pénis et vont s’apercevoir qu’il n’est pas si facile de parler du pénis sérieusement. Et l’on pense forcément aux paroles de la chanson de Pierre Perret : «Tout, tout, tout. Vous saurez tout sur le zizi. Le vrai, le faux. Le laid, le beau. Le dur, le mou». Dans cette version tahitienne des monologues du pénis pour la première fois sur scène, le public (re)découvrira les talents de Nicolas Arnould de Thierry Latrobe et de Benoît Barbier.
Le succès planétaire des Monologues du Vagin, la pièce d’Eve Ensler depuis 1996, rendaient les hommes jaloux sans doute! En 2008, la pièce de Carlos Gonclaves, Les Monologues du Pénis, est venue rattraper cette injustice et remettre un peu de parité dans ces choses du sexe dont on ne parle peu publiquement, sauf pour en rire ou s’en moquer. Comme dans la version féminine des monologues on y découvre que le pénis, cet attribut masculin, est à la fois regardé par les hommes eux-mêmes avec admiration, inquiétude, impatience à différents stades de leur vie. Mais à la différence des monologues du vagin, ces monologues du pénis permettent un véritable dialogue entre les trois personnages et même une interaction avec le public.
La pièce, une comédie bien entendu, met en scène trois différentes facettes de l’Homme : l’intello, le macho et l’homo. Le pitch est simple : trois amis d’enfance Marco, Charles et Sylvain se retrouvent dans une réunion publique sur le pénis et vont s’apercevoir qu’il n’est pas si facile de parler du pénis sérieusement. Et l’on pense forcément aux paroles de la chanson de Pierre Perret : «Tout, tout, tout. Vous saurez tout sur le zizi. Le vrai, le faux. Le laid, le beau. Le dur, le mou». Dans cette version tahitienne des monologues du pénis pour la première fois sur scène, le public (re)découvrira les talents de Nicolas Arnould de Thierry Latrobe et de Benoît Barbier.
Thierry Latrobe : "il peut être difficile de parler de son pénis"
Sous la direction de Yann Paranthoën (Zipprod), les trois comédiens de cette pièce répètent depuis plusieurs mois. La distribution des rôles entre l'homo, le macho et l'intello a permis à chacun d'entre eux de se confronter à une autre vision de la masculinité. Entretien avec Thierry Latrobe qui incarne Marco, le macho de la troupe.
Tahiti Infos : Dans la vie courante tu n'es pas un macho ?
Thierry Latrobe : Yann a fait en sorte que chacun puisse se retrouver à composer complètement son personnage. Dans la vraie vie, je ne suis pas macho par exemple. Il est tellement lourd Marco ! Mais les trois personnages forment une vision à peu près complète de la masculinité. Il y a en chaque homme un peu du macho, un peu de l'intello et un peu de l'homo. Ensuite c'est une question de dosage en fonction de ce que l'on est et du carcan éducatif que l'on reçoit...
Tahiti Infos : les décors minimalistes vous permettent d'être itinérant pour les représentations, c'était une volonté ?
Thierry Latrobe : c'est vrai que nous jouons avec seulement comme décor trois chaises, ce qui nous permet d'aller à la rencontre du public qui ne peut pas se déplacer à Papeete. Après tout est dans le texte et surtout dans le jeu des acteurs. C'est une comédie faite sur le mode d'une conférence. Ces trois amis d'enfance qui ont des origines et des personnalités différentes se retrouvent à discuter entre eux et avec le public de leur pénis. Comme le spectacle est interactif à chaque représentation la pièce est différente !
Tahiti Infos : finalement, c'est difficile de parler du pénis devant tout le monde ?
Thierry Latrobe : on verra à partir de la première, jeudi soir ! Mais nous sommes prêts. Chez l'homme, il est difficile de parler de son pénis à ses proches. Même entre mecs, par orgueil ou crainte, on n'en parle pas. Mais la, pièce va démystifier les choses...
Sous la direction de Yann Paranthoën (Zipprod), les trois comédiens de cette pièce répètent depuis plusieurs mois. La distribution des rôles entre l'homo, le macho et l'intello a permis à chacun d'entre eux de se confronter à une autre vision de la masculinité. Entretien avec Thierry Latrobe qui incarne Marco, le macho de la troupe.
Tahiti Infos : Dans la vie courante tu n'es pas un macho ?
Thierry Latrobe : Yann a fait en sorte que chacun puisse se retrouver à composer complètement son personnage. Dans la vraie vie, je ne suis pas macho par exemple. Il est tellement lourd Marco ! Mais les trois personnages forment une vision à peu près complète de la masculinité. Il y a en chaque homme un peu du macho, un peu de l'intello et un peu de l'homo. Ensuite c'est une question de dosage en fonction de ce que l'on est et du carcan éducatif que l'on reçoit...
Tahiti Infos : les décors minimalistes vous permettent d'être itinérant pour les représentations, c'était une volonté ?
Thierry Latrobe : c'est vrai que nous jouons avec seulement comme décor trois chaises, ce qui nous permet d'aller à la rencontre du public qui ne peut pas se déplacer à Papeete. Après tout est dans le texte et surtout dans le jeu des acteurs. C'est une comédie faite sur le mode d'une conférence. Ces trois amis d'enfance qui ont des origines et des personnalités différentes se retrouvent à discuter entre eux et avec le public de leur pénis. Comme le spectacle est interactif à chaque représentation la pièce est différente !
Tahiti Infos : finalement, c'est difficile de parler du pénis devant tout le monde ?
Thierry Latrobe : on verra à partir de la première, jeudi soir ! Mais nous sommes prêts. Chez l'homme, il est difficile de parler de son pénis à ses proches. Même entre mecs, par orgueil ou crainte, on n'en parle pas. Mais la, pièce va démystifier les choses...
