TEAHUPO’O, le 23 juillet 2015. Les conditions de houle, de vent et d’ensoleillement étaient parfaites mercredi pour une belle journée de ‘free surf’ à Teahupo’o, la vague du bout de la route. Grâce aux prévisions météo qui se font sur plusieurs jours à l’avance, les chasseurs de vagues étrangers étaient sur place pour tenter leur chance sur le ‘monstre’.
Le fait marquant de la journée est sans conteste la bombe de la journée prise par une femme, la Hawaiienne Keala Kennelly. On se souvient de cette excellente surfeuse qui s’était blessée gravement au visage en heurtant le récif de Teahupo’o. Elle s’est exprimée sur internet de manière imagée : ‘Je pensais que j’avais une bonne trajectoire, puis la ‘chose’ devint une mutante. Le bol d’ouest a formé un angle à 45 degrés, au même moment la vague s’est creusée et la ‘chose’ m’a avalée aussi rapidement qu’une fille de joie mexicaine.’
Le fait marquant de la journée est sans conteste la bombe de la journée prise par une femme, la Hawaiienne Keala Kennelly. On se souvient de cette excellente surfeuse qui s’était blessée gravement au visage en heurtant le récif de Teahupo’o. Elle s’est exprimée sur internet de manière imagée : ‘Je pensais que j’avais une bonne trajectoire, puis la ‘chose’ devint une mutante. Le bol d’ouest a formé un angle à 45 degrés, au même moment la vague s’est creusée et la ‘chose’ m’a avalée aussi rapidement qu’une fille de joie mexicaine.’
© Brent Bielmann : Keala Kennelly ne passera pas...
Un 2e fait marquant est sans conteste l’exploit de Jamie O’Brien. Pour le compte de la marque énergisante Redbull qui sponsorise les sports extrêmes, il s’asperge de gel inflammable avant de s’élancer tracté par un jet ski sur une grosse vague. Il a pu tuber sur une vague ‘glassy’ littéralement ‘en feu’.
Nos athlètes locaux ont pu également s’illustrer avec notamment le jeune Matahi Drollet. Le jeune frère de Manoa, âgé de 16 ans à l’époque, s’était illustré en 2014 en prenant une belle vague tubulaire à Teahupo’o qui lui avait valu la récompense du ‘tube of the year’ lors des Billabong XXL Awards.
Il récidive ce 22 juillet avec une des grosses vagues de la journée qu’il surfe à la perfection. Matahi enchaîne les bons résultats scolaires, les diplômes de secourisme et le ‘free riding’ à Teahupo’o, rien ne semble pouvoir l’arrêter. Il était tiré par l’ami de Manoa, le Mexicain Coco Nogales, qui s’est illustré récemment chez lui en surfant un ‘Puerto Escondido’ d’anthologie. Matehau Tetopata a également surclassé tout le monde en prenant des vagues de 4 mètres à la rame.
Le bodyboard n’était pas en reste non plus. Moins médiatisé que le surf, il reste un sport très apprécié à Tahiti. L’engagement de ses adeptes est tout aussi impressionnant. Alvino Tupuai, un des meilleurs dans le gros, de retour d’Australie, s’est élancé dans le vide pour un late take off qui en dit long sur sa soif d’adrénaline. Angelo Faraire, local de Teahupo’o, s’est également illustré.
Nos athlètes locaux ont pu également s’illustrer avec notamment le jeune Matahi Drollet. Le jeune frère de Manoa, âgé de 16 ans à l’époque, s’était illustré en 2014 en prenant une belle vague tubulaire à Teahupo’o qui lui avait valu la récompense du ‘tube of the year’ lors des Billabong XXL Awards.
Il récidive ce 22 juillet avec une des grosses vagues de la journée qu’il surfe à la perfection. Matahi enchaîne les bons résultats scolaires, les diplômes de secourisme et le ‘free riding’ à Teahupo’o, rien ne semble pouvoir l’arrêter. Il était tiré par l’ami de Manoa, le Mexicain Coco Nogales, qui s’est illustré récemment chez lui en surfant un ‘Puerto Escondido’ d’anthologie. Matehau Tetopata a également surclassé tout le monde en prenant des vagues de 4 mètres à la rame.
Le bodyboard n’était pas en reste non plus. Moins médiatisé que le surf, il reste un sport très apprécié à Tahiti. L’engagement de ses adeptes est tout aussi impressionnant. Alvino Tupuai, un des meilleurs dans le gros, de retour d’Australie, s’est élancé dans le vide pour un late take off qui en dit long sur sa soif d’adrénaline. Angelo Faraire, local de Teahupo’o, s’est également illustré.
La palme du ‘wipe out’ le plus impressionnant revient à Niccolo Porcella
Tikanui Smith, le surfeur de Moorea, est également un des fers de lance de la discipline du ‘freesurf’. Il s’entraîne toute l’année pour ce genre de conditions, il n’a pas failli à sa réputation et à pu lui aussi prendre de très belles vagues.
Il y a eu également les ‘wipe out’ de la journée avec la chute au mauvais endroit d’un autre spécialiste, Raimana Van Bastolaer, qui fort heureusement s’en sort choqué mais indemne. La vague était très 'ouest' et de nombreux surfeurs ont eu du mal à sortir. La palme du ‘wipe out’ le plus impressionnant revient à Niccolo Porcella. Il chute et part avec la lèvre d’une vague énorme, le Hawaiien s’en sort lui aussi miraculeusement.
Tereva David a lui préféré se rabattre sur le spot de Sapinus, un autre spot d’anthologie où son oncle Vetea a tant brillé. Il a pu ‘scorer’ sur des vagues tout aussi impressionnantes, tout comme les bodyboardeurs du spot qui ont pu profiter d’une belle journée de gros surf qui s’est soldée sans gros ‘bobos’.
Tikanui Smith, le surfeur de Moorea, est également un des fers de lance de la discipline du ‘freesurf’. Il s’entraîne toute l’année pour ce genre de conditions, il n’a pas failli à sa réputation et à pu lui aussi prendre de très belles vagues.
Il y a eu également les ‘wipe out’ de la journée avec la chute au mauvais endroit d’un autre spécialiste, Raimana Van Bastolaer, qui fort heureusement s’en sort choqué mais indemne. La vague était très 'ouest' et de nombreux surfeurs ont eu du mal à sortir. La palme du ‘wipe out’ le plus impressionnant revient à Niccolo Porcella. Il chute et part avec la lèvre d’une vague énorme, le Hawaiien s’en sort lui aussi miraculeusement.
Tereva David a lui préféré se rabattre sur le spot de Sapinus, un autre spot d’anthologie où son oncle Vetea a tant brillé. Il a pu ‘scorer’ sur des vagues tout aussi impressionnantes, tout comme les bodyboardeurs du spot qui ont pu profiter d’une belle journée de gros surf qui s’est soldée sans gros ‘bobos’.
Le wipe de Niccolo Porcella © Raihei Tapeta
Une partie des internautes n’a pas compris
Une partie des internautes n’a pas compris le sens de l’action de Jamie O’Brien consistant à surfer ‘enflammé’ : ‘c’est le cirque, quel est le but ?’, d’autres reconnaissent l’exploit ‘c’est déjà difficile de surfer Teahupo’o mais en plus comme ça !’. L’expression ‘cirque’ jadis utilisée plutôt pour caractériser ‘Jaws’ à Hawai’i, est maintenant utilisée de plus en plus pour Teahupo’o.
Un caméraman local passionné qui filme la vague depuis des années s’exprime ainsi avec regrets : ‘Des milliers de photos, d’images vidéo vont faire le tour du monde … Cela sera encore plus difficile de pouvoir les produire...Hommage aux riders du jour, qui étaient moins nombreux que la masse de photographes et de cameramen.’ SB
Une partie des internautes n’a pas compris le sens de l’action de Jamie O’Brien consistant à surfer ‘enflammé’ : ‘c’est le cirque, quel est le but ?’, d’autres reconnaissent l’exploit ‘c’est déjà difficile de surfer Teahupo’o mais en plus comme ça !’. L’expression ‘cirque’ jadis utilisée plutôt pour caractériser ‘Jaws’ à Hawai’i, est maintenant utilisée de plus en plus pour Teahupo’o.
Un caméraman local passionné qui filme la vague depuis des années s’exprime ainsi avec regrets : ‘Des milliers de photos, d’images vidéo vont faire le tour du monde … Cela sera encore plus difficile de pouvoir les produire...Hommage aux riders du jour, qui étaient moins nombreux que la masse de photographes et de cameramen.’ SB