MATAIEA, le 8 août 2014. Le ‘Rautirare Surf Club’ est le club d’origine de Michel Bourez, un club créé par Teva Zaveroni le joueur-entraîneur emblématique des ‘Tiki Toa’. Comme Teva, Michel aime et pratique le beachsoccer avec ses amis de Papara, de Mataiea. Il était logique qu’il soutienne l’initiative de ses amis pour promouvoir le Rautirare Xtrem 2014 qui mélange beachsoccer, surf et SUP dans le cadre somptueux de la plage publique Oututaihia à Mataiea, spécialement aménagée pour l’occasion.
Pourtant, derrière cette détente et ces moments de partage avec la jeunesse de Mataiea, les enjeux sont de taille pour Michel Bourez car il est actuellement 5ème au classement du championnat du monde de surf qui comporte 11 étapes. Teahupo’o est la 7ème étape, prévue entre le 15 et le 26 août. En 2009, sa première année dans le World Tour, il fut 21ème, puis 11ème en 2010, 6ème en 2011, 15ème en 2012 et 12ème en 2013. Depuis le début d’année, il collabore avec Yannick Beven, l’ancien ‘coach’ de Jérémy Florès. Il n’a jamais fait un début de saison aussi bon.
Après deux déceptions ‘à domicile’ lors des deux précédentes éditions de la Billabong Pro, le fait de surfer ‘à la maison’ semble délicat, les résultats sont meilleurs à l’autre bout du monde. Le côté émotionnel joue un rôle, la compétition de surf se joue parfois sur très peu de choses. L’accident grave dont a été victime son jeune frère Kevin le lendemain matin de notre rencontre ne doit pas le déconcentrer : avec son ‘coach’ ils travaillent justement sur l’aspect émotionnel.
Pourtant, derrière cette détente et ces moments de partage avec la jeunesse de Mataiea, les enjeux sont de taille pour Michel Bourez car il est actuellement 5ème au classement du championnat du monde de surf qui comporte 11 étapes. Teahupo’o est la 7ème étape, prévue entre le 15 et le 26 août. En 2009, sa première année dans le World Tour, il fut 21ème, puis 11ème en 2010, 6ème en 2011, 15ème en 2012 et 12ème en 2013. Depuis le début d’année, il collabore avec Yannick Beven, l’ancien ‘coach’ de Jérémy Florès. Il n’a jamais fait un début de saison aussi bon.
Après deux déceptions ‘à domicile’ lors des deux précédentes éditions de la Billabong Pro, le fait de surfer ‘à la maison’ semble délicat, les résultats sont meilleurs à l’autre bout du monde. Le côté émotionnel joue un rôle, la compétition de surf se joue parfois sur très peu de choses. L’accident grave dont a été victime son jeune frère Kevin le lendemain matin de notre rencontre ne doit pas le déconcentrer : avec son ‘coach’ ils travaillent justement sur l’aspect émotionnel.
Michel Bourez, 28 ans, au micro de Tahiti Infos :
Qu’est-ce qui t’a amené à soutenir cet événement, tes racines ?
« Tout est par rapport à Teva, c’est notre club le ‘Rautirare Surf Club’ qui a organisé cet événement avec tous les bénévoles de Mataiea, avec la mairie également. Quand il m’a parlé de ce projet là, j’ai été partant. J’ai grandi ici, à Mataiea, avec la plupart des jeunes qui sont en train de jouer au beachsoccer devant nous. C’est la première compétition qui va porter le nom de la passe de ‘Rautirare’, c’est la première vague de récif que j’ai surfée. Cela va me faire quelque chose de voir qu’il y aura du monde au spot pour une petite compétition locale. »
Le beachsoccer, le surf, tu as ces passions en commun avec Teva ?
« J’ai grandi avec Teva, il nous a pris sous son aile quand j’étais petit, on était voisins. C’est lui qui a créé notre club, on était les premiers adhérents. Il a créé le club pour nous, on avait pas de planche mais on était tout le temps à l’eau. Il voulait vraiment nous aider et c’est comme ça que le club s’est mis en place. Oui, le football, le beachsoccer c’est une passion, on y a tous joué en grandissant. Le stand up paddle a pris de l’ampleur. Georges Cronsteadt est aussi de Mataiea, c’est grâce à lui également qu’il y a tout ça. »
Un début de saison tonitruant avec Yannick, ton ‘coach’, comment te sens tu ?
« Je suis revenu d’Afrique du Sud avec cette petite douleur au muscle adducteur, cela s’est un peu empiré mais je sais que je dois me reposer et rester calme. C’est pour cela que je n’ai pas pu participer à la danse ni jouer au beachsoccer. Yannick c’est vraiment quelqu’un d’exceptionnel, il utilise des paroles qui fonctionnent, tout ce qu’il me dit m’aide beaucoup. Tout ce qui est physique et ce qui va avec, n’est que du bonus. »
On a pu voir Jérémy qui a perdu son sang froid avec les juges à J Bay, comment tu gères l’aspect mental ?
« Ce qui s’est passé c’est son histoire, il est comme ça. Moi c’est différent, je ne vise pas la même chose que lui, je vise plus haut, j’essaie de viser le titre mondial et il faut vraiment toujours garder son sang froid malgré les temps difficiles, mais c’est comme ça, c’est la compétition, il y a des moments où tu ne peux pas te retenir et voilà. »
Après les deux dernières éditions à Teahupo’o où tu as été malchanceux, vous essayez de conjurer cela avec le coach ?
« Cette vague je la connais bien, mon problème là-bas c’est le choix de vague. Tant qu’il y a des tubes, tout le monde sait tuber, le plus dur c’est de choisir la bonne et ça il faut garder son sang froid, rester calme, c’est là dessus que l’on bosse beaucoup avec mon coach. »
Manoa Drollet a contacté Tahiti Infos pour évoquer un projet d’association de surfeurs locaux, il m’a dit t’en avoir parlé, qu’en penses-tu ?
« Carrément, je pense qu’il y beaucoup de choses que l’on doit faire pour le surf tahitien, car si tu regardes bien c’est bien ce que l’on fait pour les Trials mais les gens n’ont pas encore l’idée qu’en France les Trials c’est que pour les mecs de Quiksliver, à Fidji c’est que les Fidjiens qui font les Trials et chez nous, comme par hasard, il y a je ne sais pas combien d’étrangers. Il doit y avoir des changements, surtout au niveau des ‘wildcards’. Cette année à Hawaii il y aura des Trials exprès pour les Hawaiiens avec un ‘prize money’ spécial pour eux. Il y a quelque chose qui ne vas pas. Soit on se laisse aller, on ne dit rien et on subit, soit on se lève et on s’oppose à tout ça. »
Il y a des choses à faire avancer ?
« Oui, il y a beaucoup de choses à faire. On essaye pas de bloquer le ‘buisness’, non, au contraire, c’est plus pour mettre en avant nos surfeurs pour avoir la chance qu’il y ait plus de Tahitiens sur le Tour. Juste un exemple, si on avait une ‘wildcard’ supplémentaire pour le meilleur Tahitien local, ce serait déjà quelque chose. »
Comment ressens-tu vu de l’intérieur l’ASP nouvelle formule ? ‘Prize money’ plus conséquent chez les femmes, nouveau site web…
« Pour nous ‘riders’ cela ne change pas grand chose, c’est toujours la même histoire, on est peut être mieux pris en charge mais pour nous ce n’est pas très important, ce qu’on a besoin c’est de bonnes vagues. Oui, il y a plus de ‘prize money’ chez les femmes mais c’est plus au niveau de l’image, ce n’est pas pour ça qu’elles vont mieux surfer. On vise le trophée à la fin de l’année, s’ils nous augmentent tant mieux, sinon on le fera quand même. »
Vaimiti qui gagne le Heiva, tu es dans le TOP 5, comparé à la période délicate liée à la naissance de ton fils, maintenant ça roule ?
« Maintenant c’est rôdé, c’est sûr. Tahiti Ora a gagné et Vaimiti était dedans, j’ai été regarder leur entraînement, c’était magnifique, cela ne m’étonne même pas qu’ils aient gagné. Tout se met en place dans notre famille, mon fils grandit bien et est en bonne santé. Vaimiti a grandi dans la danse, c’est dans le sang avec son père, sa grand mère, Madeleine Moua, c’est normal pour elle de continuer dans ces traces là. »
Dernier mot pour les fans ?
« On va tous prier pour qu’il y ait de bonnes vagues, de bonnes conditions et venez nombreux en espérant que le spectacle soit au rendez-vous. »
Qu’est-ce qui t’a amené à soutenir cet événement, tes racines ?
« Tout est par rapport à Teva, c’est notre club le ‘Rautirare Surf Club’ qui a organisé cet événement avec tous les bénévoles de Mataiea, avec la mairie également. Quand il m’a parlé de ce projet là, j’ai été partant. J’ai grandi ici, à Mataiea, avec la plupart des jeunes qui sont en train de jouer au beachsoccer devant nous. C’est la première compétition qui va porter le nom de la passe de ‘Rautirare’, c’est la première vague de récif que j’ai surfée. Cela va me faire quelque chose de voir qu’il y aura du monde au spot pour une petite compétition locale. »
Le beachsoccer, le surf, tu as ces passions en commun avec Teva ?
« J’ai grandi avec Teva, il nous a pris sous son aile quand j’étais petit, on était voisins. C’est lui qui a créé notre club, on était les premiers adhérents. Il a créé le club pour nous, on avait pas de planche mais on était tout le temps à l’eau. Il voulait vraiment nous aider et c’est comme ça que le club s’est mis en place. Oui, le football, le beachsoccer c’est une passion, on y a tous joué en grandissant. Le stand up paddle a pris de l’ampleur. Georges Cronsteadt est aussi de Mataiea, c’est grâce à lui également qu’il y a tout ça. »
Un début de saison tonitruant avec Yannick, ton ‘coach’, comment te sens tu ?
« Je suis revenu d’Afrique du Sud avec cette petite douleur au muscle adducteur, cela s’est un peu empiré mais je sais que je dois me reposer et rester calme. C’est pour cela que je n’ai pas pu participer à la danse ni jouer au beachsoccer. Yannick c’est vraiment quelqu’un d’exceptionnel, il utilise des paroles qui fonctionnent, tout ce qu’il me dit m’aide beaucoup. Tout ce qui est physique et ce qui va avec, n’est que du bonus. »
On a pu voir Jérémy qui a perdu son sang froid avec les juges à J Bay, comment tu gères l’aspect mental ?
« Ce qui s’est passé c’est son histoire, il est comme ça. Moi c’est différent, je ne vise pas la même chose que lui, je vise plus haut, j’essaie de viser le titre mondial et il faut vraiment toujours garder son sang froid malgré les temps difficiles, mais c’est comme ça, c’est la compétition, il y a des moments où tu ne peux pas te retenir et voilà. »
Après les deux dernières éditions à Teahupo’o où tu as été malchanceux, vous essayez de conjurer cela avec le coach ?
« Cette vague je la connais bien, mon problème là-bas c’est le choix de vague. Tant qu’il y a des tubes, tout le monde sait tuber, le plus dur c’est de choisir la bonne et ça il faut garder son sang froid, rester calme, c’est là dessus que l’on bosse beaucoup avec mon coach. »
Manoa Drollet a contacté Tahiti Infos pour évoquer un projet d’association de surfeurs locaux, il m’a dit t’en avoir parlé, qu’en penses-tu ?
« Carrément, je pense qu’il y beaucoup de choses que l’on doit faire pour le surf tahitien, car si tu regardes bien c’est bien ce que l’on fait pour les Trials mais les gens n’ont pas encore l’idée qu’en France les Trials c’est que pour les mecs de Quiksliver, à Fidji c’est que les Fidjiens qui font les Trials et chez nous, comme par hasard, il y a je ne sais pas combien d’étrangers. Il doit y avoir des changements, surtout au niveau des ‘wildcards’. Cette année à Hawaii il y aura des Trials exprès pour les Hawaiiens avec un ‘prize money’ spécial pour eux. Il y a quelque chose qui ne vas pas. Soit on se laisse aller, on ne dit rien et on subit, soit on se lève et on s’oppose à tout ça. »
Il y a des choses à faire avancer ?
« Oui, il y a beaucoup de choses à faire. On essaye pas de bloquer le ‘buisness’, non, au contraire, c’est plus pour mettre en avant nos surfeurs pour avoir la chance qu’il y ait plus de Tahitiens sur le Tour. Juste un exemple, si on avait une ‘wildcard’ supplémentaire pour le meilleur Tahitien local, ce serait déjà quelque chose. »
Comment ressens-tu vu de l’intérieur l’ASP nouvelle formule ? ‘Prize money’ plus conséquent chez les femmes, nouveau site web…
« Pour nous ‘riders’ cela ne change pas grand chose, c’est toujours la même histoire, on est peut être mieux pris en charge mais pour nous ce n’est pas très important, ce qu’on a besoin c’est de bonnes vagues. Oui, il y a plus de ‘prize money’ chez les femmes mais c’est plus au niveau de l’image, ce n’est pas pour ça qu’elles vont mieux surfer. On vise le trophée à la fin de l’année, s’ils nous augmentent tant mieux, sinon on le fera quand même. »
Vaimiti qui gagne le Heiva, tu es dans le TOP 5, comparé à la période délicate liée à la naissance de ton fils, maintenant ça roule ?
« Maintenant c’est rôdé, c’est sûr. Tahiti Ora a gagné et Vaimiti était dedans, j’ai été regarder leur entraînement, c’était magnifique, cela ne m’étonne même pas qu’ils aient gagné. Tout se met en place dans notre famille, mon fils grandit bien et est en bonne santé. Vaimiti a grandi dans la danse, c’est dans le sang avec son père, sa grand mère, Madeleine Moua, c’est normal pour elle de continuer dans ces traces là. »
Dernier mot pour les fans ?
« On va tous prier pour qu’il y ait de bonnes vagues, de bonnes conditions et venez nombreux en espérant que le spectacle soit au rendez-vous. »
Yannick Beven, le ‘coach’ de Michel Bourez :
Comment as-tu été amené à travailler avec Michel ?
« J’ai travaillé avec Quiksilver pendant une dizaine d’années et j’ai eu l’occasion de voir Michel alors qu’il était encore dans le ‘team’ à ce moment là, je suivais en parallèle Jérémy Florès et aussitôt fini ma relation avec Quik et le surfeur que je suivais à l’époque, Michel m’a proposé de venir à Tahiti et de faire un partenariat avec lui, j’ai accepté, c’était fin novembre 2013. On a commencé les entraînements ensemble et cela paye pas mal. »
Comment expliquer avec ces années passées sur le Tour, ce début 2014 exceptionnel ? Tu y es pour quelque chose ?
« Peut être, c’est les deux. J’ai eu à m’occuper d’un diamant qu’est Michel Bourez et les choses se sont faites toutes seules. Il a acquis plus de confiance en s’entraînant avec ma stratégie, c’est ce qui a joué. Il était déjà prêt, il a juste trouvé chez moi un petit quelque chose en plus et le déclic était fait. »
Quelles sont ses qualités à ton avis ?
« Il en a plein. C’est un très bon athlète, il a un physique incroyable. Pour moi, c’est un des plus forts du tour, un des plus préparés physiquement, avec Mick Fanning. Le mental joue beaucoup, le surf c’est l’océan, il faut jouer avec les éléments de la nature, il faut être patient, il faut être discipliné, il faut être calme pour prendre la bonne vague au bon moment, il y a tout ça, mais sa qualité principale est son physique. »
On a vu Jérémy s’emporter à J Bay, Michel est différent ?
« Michel sait garder son sang froid, de toute façon cela ne sert à rien ce genre d’attitude, cela ne met qu’en difficulté, on est pas là pour ça, on est là pour faire notre travail, gagner les épreuves et arriver dans le haut du classement. »
Comment avez vous abordé cette compétition à domicile, toujours délicate ?
« Il m’a demandé d’être là, c’est la seule compétition pour laquelle je me suis déplacé et on va la gérer comme n’importe qu’elle autre compétition autour du globe au Brésil, au Japon...J’entraîne aussi Bixente Lizarazu. Il venait de rentrer du Brésil, il parlait de la coupe du monde que les Brésiliens ont perdu chez eux et il m’a donné 2-3 consignes à donner à Michel qui tournaient autour de ça : faire abstraction que c’est chez nous, chez lui et aborder la compétition comme n’importe qu’elle autre. Se mettre à l’écart de toute pression médiatique ou de celle des gens pour aborder plus simplement la compétition. »
Quelles sont les difficultés par rapport à la fin de la saison ?
« Je pense que cela va être surtout de gérer ses émotions, cela va être l’enjeu plus difficile, la saison est longue, on est à mi saison, on ne se place pas trop mal, cela peut changer vite mais on est bien partis, on va essayer de garder la tête sur les épaules et le ‘focus’ pour arriver à la fin de saison dans ces eaux là, grimper 2-3 places supplémentaires et pourquoi pas viser le titre mais ce ne sont pas des sujets que l’on aborde maintenant, on est à mi saison et on verra bien selon le déroulé de l’année. » SB
Comment as-tu été amené à travailler avec Michel ?
« J’ai travaillé avec Quiksilver pendant une dizaine d’années et j’ai eu l’occasion de voir Michel alors qu’il était encore dans le ‘team’ à ce moment là, je suivais en parallèle Jérémy Florès et aussitôt fini ma relation avec Quik et le surfeur que je suivais à l’époque, Michel m’a proposé de venir à Tahiti et de faire un partenariat avec lui, j’ai accepté, c’était fin novembre 2013. On a commencé les entraînements ensemble et cela paye pas mal. »
Comment expliquer avec ces années passées sur le Tour, ce début 2014 exceptionnel ? Tu y es pour quelque chose ?
« Peut être, c’est les deux. J’ai eu à m’occuper d’un diamant qu’est Michel Bourez et les choses se sont faites toutes seules. Il a acquis plus de confiance en s’entraînant avec ma stratégie, c’est ce qui a joué. Il était déjà prêt, il a juste trouvé chez moi un petit quelque chose en plus et le déclic était fait. »
Quelles sont ses qualités à ton avis ?
« Il en a plein. C’est un très bon athlète, il a un physique incroyable. Pour moi, c’est un des plus forts du tour, un des plus préparés physiquement, avec Mick Fanning. Le mental joue beaucoup, le surf c’est l’océan, il faut jouer avec les éléments de la nature, il faut être patient, il faut être discipliné, il faut être calme pour prendre la bonne vague au bon moment, il y a tout ça, mais sa qualité principale est son physique. »
On a vu Jérémy s’emporter à J Bay, Michel est différent ?
« Michel sait garder son sang froid, de toute façon cela ne sert à rien ce genre d’attitude, cela ne met qu’en difficulté, on est pas là pour ça, on est là pour faire notre travail, gagner les épreuves et arriver dans le haut du classement. »
Comment avez vous abordé cette compétition à domicile, toujours délicate ?
« Il m’a demandé d’être là, c’est la seule compétition pour laquelle je me suis déplacé et on va la gérer comme n’importe qu’elle autre compétition autour du globe au Brésil, au Japon...J’entraîne aussi Bixente Lizarazu. Il venait de rentrer du Brésil, il parlait de la coupe du monde que les Brésiliens ont perdu chez eux et il m’a donné 2-3 consignes à donner à Michel qui tournaient autour de ça : faire abstraction que c’est chez nous, chez lui et aborder la compétition comme n’importe qu’elle autre. Se mettre à l’écart de toute pression médiatique ou de celle des gens pour aborder plus simplement la compétition. »
Quelles sont les difficultés par rapport à la fin de la saison ?
« Je pense que cela va être surtout de gérer ses émotions, cela va être l’enjeu plus difficile, la saison est longue, on est à mi saison, on ne se place pas trop mal, cela peut changer vite mais on est bien partis, on va essayer de garder la tête sur les épaules et le ‘focus’ pour arriver à la fin de saison dans ces eaux là, grimper 2-3 places supplémentaires et pourquoi pas viser le titre mais ce ne sont pas des sujets que l’on aborde maintenant, on est à mi saison et on verra bien selon le déroulé de l’année. » SB
Comment va Kevin ?
Sa mère a tenu à donner quelques nouvelles de son fils à travers internet :
« Bonjour tout le monde. Kevin est sorti du bloc après l'intervention de deux chirurgiens qui ont suturé les plaies et consolidé les os atteints par cet accident. Dans un souci de précaution relative à une blessure au niveau de la tête, Kevin est actuellement placé en réanimation pour un suivi de tout instant. Vous comprendrez que notre petit nécessite repos et calme pendant 2/3 jours. Ainsi seuls les parents sont autorisés à le visiter. Vous famille et nombreux amis ne pourrez le voir qu'ensuite. Il nous faut respecter les consignes du staff médical qui depuis l'intervention des secouristes puis de l'hôpital de Taravao et enfin du CHT à oeuvré pour un "meilleur" être de Kevin. Que tout ce personnel en soit remercié. Nous apprécions vos soutiens dans une période difficile. Mauruuru roa »
Sa mère a tenu à donner quelques nouvelles de son fils à travers internet :
« Bonjour tout le monde. Kevin est sorti du bloc après l'intervention de deux chirurgiens qui ont suturé les plaies et consolidé les os atteints par cet accident. Dans un souci de précaution relative à une blessure au niveau de la tête, Kevin est actuellement placé en réanimation pour un suivi de tout instant. Vous comprendrez que notre petit nécessite repos et calme pendant 2/3 jours. Ainsi seuls les parents sont autorisés à le visiter. Vous famille et nombreux amis ne pourrez le voir qu'ensuite. Il nous faut respecter les consignes du staff médical qui depuis l'intervention des secouristes puis de l'hôpital de Taravao et enfin du CHT à oeuvré pour un "meilleur" être de Kevin. Que tout ce personnel en soit remercié. Nous apprécions vos soutiens dans une période difficile. Mauruuru roa »