Bruxelles, Belgique | AFP | lundi 11/06/2018 - Bertrand Cantat a évoqué dimanche soir à Bruxelles une possible fin de sa tournée actuelle, une annonce répétée de manière plus solennelle au cours du même concert par son bassiste Pascal Humbert, a rapporté lundi un journaliste du quotidien La Libre Belgique.
"La dernière date de la tournée. Sans doute la dernière tout court": la petite phrase lâchée lors de l'unique étape belge de la tournée de Cantat s'est répandue comme une traînée de poudre lundi sur internet, sans que l'on sache très bien qui l'avait prononcée et dans quel contexte.
Contacté par l'AFP, Valentin Dauchot, le journaliste auteur du compte-rendu repris par plusieurs sites, a confirmé que Cantat et son bassiste avaient tous les deux évoqué la "dernière date" ou le "dernier concert" de la tournée, voire un possible arrêt de la scène par le chanteur controversé.
"Les deux en ont parlé, mais Cantat était plus évasif", a témoigné le journaliste. "Quand Humbert en a reparlé plus tard, de manière assez dramatique, avec émotion, là on a vu que l'information était vraiment sérieuse", a-t-il ajouté.
L'ex-leader de Noir Désir, condamné pour la mort en 2003 de sa compagne Marie Trintignant, libéré en 2007, est reparti en tournée depuis mars, pour la première fois sous son seul nom après le succès rencontré en 2014 avec le groupe Détroit.
Mais ce retour est marqué de nombreuses manifestations d'hostilité. Des militantes féministes reprochent à celui qui est qualifié de "tueur" d'être remonté sur scène. Des dates ont été annulées, notamment des concerts prévus en festival.
Sollicités par l'AFP pour préciser et expliquer les propos tenus dimanche soir, ni le manager, ni les responsables (français et belge) de la tournée n'avaient répondu lundi en début d'après-midi.
Dans son compte-rendu publié lundi, le journaliste de La Libre Belgique Valentin Dauchot souligne que le bassiste s'est exprimé au moment où Bertrand Cantat avait regagné sa loge.
Pascal Humbert, écrit-il, "craque en annonçant au public que le groupe donne ce soir le dernier concert de sa tournée... et +sans doute le dernier tout court+".
"On ne sait pas si les insultes proférées à Paris par Cantat à l'intention de Bolloré - propriétaire de son label - ou si les affrontements survenus durant la tournée ont eu raison de sa volonté de poursuivre, mais les musiciens semblent résignés. Trop de dates ont été annulées, les assureurs risquent de refuser de garantir d'éventuelles tournées à venir", poursuit l'article.
Deux concerts, programmés à Bordeaux et Pau (sud-ouest) en décembre, doivent en théorie être les ultimes étapes de sa tournée.
"La dernière date de la tournée. Sans doute la dernière tout court": la petite phrase lâchée lors de l'unique étape belge de la tournée de Cantat s'est répandue comme une traînée de poudre lundi sur internet, sans que l'on sache très bien qui l'avait prononcée et dans quel contexte.
Contacté par l'AFP, Valentin Dauchot, le journaliste auteur du compte-rendu repris par plusieurs sites, a confirmé que Cantat et son bassiste avaient tous les deux évoqué la "dernière date" ou le "dernier concert" de la tournée, voire un possible arrêt de la scène par le chanteur controversé.
"Les deux en ont parlé, mais Cantat était plus évasif", a témoigné le journaliste. "Quand Humbert en a reparlé plus tard, de manière assez dramatique, avec émotion, là on a vu que l'information était vraiment sérieuse", a-t-il ajouté.
L'ex-leader de Noir Désir, condamné pour la mort en 2003 de sa compagne Marie Trintignant, libéré en 2007, est reparti en tournée depuis mars, pour la première fois sous son seul nom après le succès rencontré en 2014 avec le groupe Détroit.
Mais ce retour est marqué de nombreuses manifestations d'hostilité. Des militantes féministes reprochent à celui qui est qualifié de "tueur" d'être remonté sur scène. Des dates ont été annulées, notamment des concerts prévus en festival.
Sollicités par l'AFP pour préciser et expliquer les propos tenus dimanche soir, ni le manager, ni les responsables (français et belge) de la tournée n'avaient répondu lundi en début d'après-midi.
Dans son compte-rendu publié lundi, le journaliste de La Libre Belgique Valentin Dauchot souligne que le bassiste s'est exprimé au moment où Bertrand Cantat avait regagné sa loge.
Pascal Humbert, écrit-il, "craque en annonçant au public que le groupe donne ce soir le dernier concert de sa tournée... et +sans doute le dernier tout court+".
"On ne sait pas si les insultes proférées à Paris par Cantat à l'intention de Bolloré - propriétaire de son label - ou si les affrontements survenus durant la tournée ont eu raison de sa volonté de poursuivre, mais les musiciens semblent résignés. Trop de dates ont été annulées, les assureurs risquent de refuser de garantir d'éventuelles tournées à venir", poursuit l'article.
Deux concerts, programmés à Bordeaux et Pau (sud-ouest) en décembre, doivent en théorie être les ultimes étapes de sa tournée.