Paris, France | AFP | mercredi 23/06/2021 - Pour revigorer son économie, la France va toucher 39,4 milliards d’euros de l’Union européenne, qui a validé mercredi le plan de relance financé en partie par un emprunt européen commun inédit et va verser un premier chèque cet été à Paris.
"Je suis heureuse d'annoncer que la Commission soutient le plan de relance français", a déclaré tout sourire Ursula von der Leyen depuis les jardins de l'Elysée, en brandissant avec Emmanuel Macron le dossier d'approbation du plan français.
Pour le plan de relance français "cela correspond au versement de 40 milliards d'euros à la France jusqu'en 2026, une contribution extrêmement substantielle", a indiqué le président de la République.
Cette contribution permettra "de déployer une politique ambitieuse en matière d'écologie de compétitivité, de cohésion sociale et territoriale" a ajouté M. Macron.
Transition écologique
Au total, le gouvernement français a prévu un plan de relance de 100 milliards d’euros, dont 39,4 milliards sont financés par ces subventions directes, dont une première partie -5,1 milliard- pourra être versée durant l’été, avant un second versement de 5 milliards à l’automne, ont indiqué à l’AFP des sources européennes et françaises.
Près de la moitié de cette aide européenne sera dédiée à la transition écologique, avec notamment 5,8 milliards d’euros pour la rénovation énergétique des bâtiments, 4,4 milliards pour la modernisation du réseau ferroviaire et, côté énergie, 1,9 milliard pour développer de l’hydrogène décarboné, a détaillé la Commission européenne dans un communiqué.
Un peu plus de 8 milliards d’euros seront consacrés à la numérisation des entreprises, des écoles et des administrations du pays, tandis que le reste de cette enveloppe inédite doit financer notamment des dépenses en faveur de l’emploi et de l’apprentissage des jeunes, la modernisation du système de santé et des programmes de formation professionnelle.
La France se situe ainsi dans les clous des critères de Bruxelles, qui fixait à au moins 37% de dépenses en faveur de la transition écologique et à 20% pour la transition numérique.
"Ce plan va accélérer la transition verte et économique sur tout le territoire" et "va financer une grande vague de rénovation énergétique, y compris pour les logements sociaux" a estimé Mme von der Leyen mercredi.
A la fin mai, sur les 100 milliards d’euros prévus, Paris avait déjà contractualisé 36 milliards d'euros dont 10 milliards sur le volet écologie, 15 milliards sur le volet compétitivité (dont 10 milliards de baisse des impôts de production) et 11 milliards sur le volet cohésion sociale et territoriale. L’objectif du gouvernement est de monter à 70 milliards d’euros engagés d’ici à la fin de l’année."
D'après une simulation, ce plan pourrait contribuer à augmenter de 12% le PIB français sur 20 ans, a indiqué à l'AFP une source européenne.
Réformes structurelles
Au-delà des investissements, les États membres devaient assortir leur plan national d'un volet de réformes structurelles, réclamées par l'UE.
Bruxelles "considère que le plan de la France prévoit un vaste ensemble de réformes et d'investissements qui (...) contribuent à relever efficacement l’ensemble ou une partie non négligeable des défis économiques et sociaux recensés dans les recommandations par pays adressées à la France" a indiqué la Commission dans son communiqué, sans faire mention de la sensible question de la réforme des retraites, pourtant réclamé de longue date par l'UE.
Dans son plan, Paris a repris une bonne partie des réformes adoptées depuis 2017: la politique du logement, la loi climat ou encore la loi de simplification de l'action publique et de la vie des entreprises.
L'UE a commencé à emprunter sur les marchés financiers à la mi-juin pour financer ce plan destiné à surmonter les conséquences économiques de la pandémie.
Le recours commun à l'emprunt permettra de verser 672 milliards d'euros de subventions et prêts aux pays membres. "Du jamais vu depuis le plan Marshall" selon Ursula von der Leyen.
L'Espagne, avec 70 milliards de subventions directes, ainsi que l'Italie (68,9 milliards) sont les principaux bénéficiaires de ce méga-plan, devant la France (39,4 milliards).
Formellement, le feu vert définitif aux différents plans nationaux sera donné par le Conseil qui représente les États membres, dont les premiers avis positifs sont attendus le 13 juillet.
"Je suis heureuse d'annoncer que la Commission soutient le plan de relance français", a déclaré tout sourire Ursula von der Leyen depuis les jardins de l'Elysée, en brandissant avec Emmanuel Macron le dossier d'approbation du plan français.
Pour le plan de relance français "cela correspond au versement de 40 milliards d'euros à la France jusqu'en 2026, une contribution extrêmement substantielle", a indiqué le président de la République.
Cette contribution permettra "de déployer une politique ambitieuse en matière d'écologie de compétitivité, de cohésion sociale et territoriale" a ajouté M. Macron.
Transition écologique
Au total, le gouvernement français a prévu un plan de relance de 100 milliards d’euros, dont 39,4 milliards sont financés par ces subventions directes, dont une première partie -5,1 milliard- pourra être versée durant l’été, avant un second versement de 5 milliards à l’automne, ont indiqué à l’AFP des sources européennes et françaises.
Près de la moitié de cette aide européenne sera dédiée à la transition écologique, avec notamment 5,8 milliards d’euros pour la rénovation énergétique des bâtiments, 4,4 milliards pour la modernisation du réseau ferroviaire et, côté énergie, 1,9 milliard pour développer de l’hydrogène décarboné, a détaillé la Commission européenne dans un communiqué.
Un peu plus de 8 milliards d’euros seront consacrés à la numérisation des entreprises, des écoles et des administrations du pays, tandis que le reste de cette enveloppe inédite doit financer notamment des dépenses en faveur de l’emploi et de l’apprentissage des jeunes, la modernisation du système de santé et des programmes de formation professionnelle.
La France se situe ainsi dans les clous des critères de Bruxelles, qui fixait à au moins 37% de dépenses en faveur de la transition écologique et à 20% pour la transition numérique.
"Ce plan va accélérer la transition verte et économique sur tout le territoire" et "va financer une grande vague de rénovation énergétique, y compris pour les logements sociaux" a estimé Mme von der Leyen mercredi.
A la fin mai, sur les 100 milliards d’euros prévus, Paris avait déjà contractualisé 36 milliards d'euros dont 10 milliards sur le volet écologie, 15 milliards sur le volet compétitivité (dont 10 milliards de baisse des impôts de production) et 11 milliards sur le volet cohésion sociale et territoriale. L’objectif du gouvernement est de monter à 70 milliards d’euros engagés d’ici à la fin de l’année."
D'après une simulation, ce plan pourrait contribuer à augmenter de 12% le PIB français sur 20 ans, a indiqué à l'AFP une source européenne.
Réformes structurelles
Au-delà des investissements, les États membres devaient assortir leur plan national d'un volet de réformes structurelles, réclamées par l'UE.
Bruxelles "considère que le plan de la France prévoit un vaste ensemble de réformes et d'investissements qui (...) contribuent à relever efficacement l’ensemble ou une partie non négligeable des défis économiques et sociaux recensés dans les recommandations par pays adressées à la France" a indiqué la Commission dans son communiqué, sans faire mention de la sensible question de la réforme des retraites, pourtant réclamé de longue date par l'UE.
Dans son plan, Paris a repris une bonne partie des réformes adoptées depuis 2017: la politique du logement, la loi climat ou encore la loi de simplification de l'action publique et de la vie des entreprises.
L'UE a commencé à emprunter sur les marchés financiers à la mi-juin pour financer ce plan destiné à surmonter les conséquences économiques de la pandémie.
Le recours commun à l'emprunt permettra de verser 672 milliards d'euros de subventions et prêts aux pays membres. "Du jamais vu depuis le plan Marshall" selon Ursula von der Leyen.
L'Espagne, avec 70 milliards de subventions directes, ainsi que l'Italie (68,9 milliards) sont les principaux bénéficiaires de ce méga-plan, devant la France (39,4 milliards).
Formellement, le feu vert définitif aux différents plans nationaux sera donné par le Conseil qui représente les États membres, dont les premiers avis positifs sont attendus le 13 juillet.