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Soins palliatifs : pour une meilleure prise en compte des patients


PAPEETE, le 25 mars 2014 (COMMUNIQUE DE LA PRESIDENCE)_ La Ministre de la Santé, Béatrice CHANSIN, a reçu, mardi après-midi, Benoît BURUCOA, cancérologue de formation, chef de service de soins palliatifs, professeur associé de médecine palliative, et Philippe CECCALDI, médecin psychiatre, en temps partiel au CHU (Centre hospitalier universitaire) de Bordeaux et psychiatre libéral.

Ces deux médecins, présents actuellement en Polynésie française, forment quarante personnes dans le cadre d’un DU (diplôme universitaire) « soins palliatifs et accompagnement ». Les personnes suivant cette formation vont ainsi approfondir leurs connaissances dans le domaine des sciences biomédicales et des sciences humaines pour développer une approche centrée sur la personne relevant de soins palliatifs, dans son contexte familial, social et culturel. Cette formation doit aussi leur permettre d’acquérir des compétences cliniques, thérapeutiques, relationnelles et éthiques.

Sur les 40 professionnels de la santé concernés par cette formation, 34 viennent du CHPF (Centre hospitalier de Polynésie française) et 6 de la médecine libérale. Il y a 17 médecins, mais aussi 16 infirmiers, 4 cadres de santé, 2 diététiciennes et 1 psychologue. Deux sessions de dix jours chacune pour la théorie ont été programmées d’abord en octobre dernier, puis en ce mois de mars. Un stage de 5 jours, obligatoire, en métropole, dans une Unité de soins palliatifs, ou dans une EMSP (Equipe mobile de soins palliatifs), est aussi prévu dans le cadre de cette formation.

Lors de leur passage en Polynésie, par le biais de deux conférences, ces deux spécialistes vont aussi informer le personnel de la Santé et le public sur la prise en compte des personnes nécessitant des soins palliatifs. L’expertise du professeur BURUCOA a, par ailleurs, été mise à contribution pour mener une étude sur les soins palliatifs au CHPF.

En Polynésie, ces problématiques sont prises en compte depuis déjà plusieurs années. Dès l’an 2000, une activité d’évaluation et de traitement de la douleur a été mise en place au CHPF. La Ministre de la Santé s’est en tout cas déclarée très sensible à ces questions. Elle soutient pleinement les initiatives menées en ce sens qui, au-delà de l’aspect thérapeutique, permettent de soigner dans le respect et la dignité des patients.

Au cours de cette rencontre, des pistes de travail ont été évoquées telles que la mise en place de référents dans les services ou encore la mise en place de formations pour le personnel paramédical concerné par les personnes relevant de soins palliatifs.

Rédigé par () le Mardi 25 Mars 2014 à 18:25 | Lu 1253 fois