Tahiti, le 19 mai 2025 - Un appel à manifestation est lancé à l’attention des agents pénitentiaires de métropole, le rendez-vous est donné le 14 juin à Paris. Parmi les revendications se trouvent le retour prioritaire des originaires au Pays (Polynésie française, Wallis-et-Futuna et Nouvelle-Calédonie) ou encore l’obtention de primes spécifiques pour les agents, actuellement données aux seuls résidents des départements d’outre-mer.
Le fonctionnaire Jeannot Kavera, agent pénitentiaire au centre de détention de Fresnes, et Iehiera Rupea, représentant des Polynésiens sur le sol national de l’administration pénitentiaire, appellent à une manifestation le 14 juin à Paris en amont de la réforme annoncée des fonctionnaires. “Nous invitons les Polynésiens, Calédoniens, Wallisiens et Futuniens à se joindre à nous, en civils et non en tenue”, précise Jeannot Kavera.
Le rassemblement est prévu devant l’hôtel des Invalides à partir de 10 h 30, le cortège partira à 14 heures. Il prendra l’avenue de Villiers puis le boulevard des Invalides pour terminer rue Oudinot, qui est l’entrée principale du ministère des Outre-mer. Dispersion annoncée à 16 heures. “Nous tenons à souligner que cette manifestation est une cause commune, pour l’administration pénitentiaire mais aussi pour les agents issus de la Défense, de l’éducation…”, précise Jeannot Kavera.
“Mais demain, à qui le tour ?”
Les organisateurs affichent plusieurs revendications. Ils souhaitent d’abord le retour prioritaire des originaires au Pays selon les postes vacants et s’opposent au retrait du centre des intérêts matériels et moraux (CIMM) dans le service Conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation (CPIP). “Un agent, qui travaillait auparavant à Nuutania, est désormais bloqué en métropole, il est prêt à démissionner pour rentrer chez lui”, regrette Jeannot Kavera qui ajoute : “Aujourd’hui, ce retrait concerne le CPIP, mais demain, à qui le tour ?”
Les organisateurs demandent en plus que les primes spécifiques des ultramarins soit octroyées aux résidents des départements d’outre-mer mais également aux résidents des territoires du Pacifique, ce qui n’est toujours pas le cas. Enfin, ils aimeraient que soient facilitées ou simplifiées les démarches administratives entre la CPS, la Cafat et la CPAM. “Aujourd’hui, on croule sous la paperasse. Nous nous battons en ce moment pour un étudiant qui est dans le coma et dont la situation peine à se régulariser !”
En résumé, “nous luttons contre les inégalités de traitement des fonctionnaires issus des territoires d’outre-mer comme la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie, et Wallis-et-Futuna”.
Cette manifestation n’est portée par aucun syndicat mais par une association, Te Arua, née il y a deux ans. “Nous espérons pouvoir réunir 150 à 250 personnes.”
Le fonctionnaire Jeannot Kavera, agent pénitentiaire au centre de détention de Fresnes, et Iehiera Rupea, représentant des Polynésiens sur le sol national de l’administration pénitentiaire, appellent à une manifestation le 14 juin à Paris en amont de la réforme annoncée des fonctionnaires. “Nous invitons les Polynésiens, Calédoniens, Wallisiens et Futuniens à se joindre à nous, en civils et non en tenue”, précise Jeannot Kavera.
Le rassemblement est prévu devant l’hôtel des Invalides à partir de 10 h 30, le cortège partira à 14 heures. Il prendra l’avenue de Villiers puis le boulevard des Invalides pour terminer rue Oudinot, qui est l’entrée principale du ministère des Outre-mer. Dispersion annoncée à 16 heures. “Nous tenons à souligner que cette manifestation est une cause commune, pour l’administration pénitentiaire mais aussi pour les agents issus de la Défense, de l’éducation…”, précise Jeannot Kavera.
“Mais demain, à qui le tour ?”
Les organisateurs affichent plusieurs revendications. Ils souhaitent d’abord le retour prioritaire des originaires au Pays selon les postes vacants et s’opposent au retrait du centre des intérêts matériels et moraux (CIMM) dans le service Conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation (CPIP). “Un agent, qui travaillait auparavant à Nuutania, est désormais bloqué en métropole, il est prêt à démissionner pour rentrer chez lui”, regrette Jeannot Kavera qui ajoute : “Aujourd’hui, ce retrait concerne le CPIP, mais demain, à qui le tour ?”
Les organisateurs demandent en plus que les primes spécifiques des ultramarins soit octroyées aux résidents des départements d’outre-mer mais également aux résidents des territoires du Pacifique, ce qui n’est toujours pas le cas. Enfin, ils aimeraient que soient facilitées ou simplifiées les démarches administratives entre la CPS, la Cafat et la CPAM. “Aujourd’hui, on croule sous la paperasse. Nous nous battons en ce moment pour un étudiant qui est dans le coma et dont la situation peine à se régulariser !”
En résumé, “nous luttons contre les inégalités de traitement des fonctionnaires issus des territoires d’outre-mer comme la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie, et Wallis-et-Futuna”.
Cette manifestation n’est portée par aucun syndicat mais par une association, Te Arua, née il y a deux ans. “Nous espérons pouvoir réunir 150 à 250 personnes.”