PORT-VILA, jeudi 22 mai 2014 (Flash d’Océanie) – Malgré le renversement, la semaine dernière, d’un gouvernement qui, dirigé par le francophone Moana Carcasses, prévoyait de lancer un projet de second aéroport sur l’île principale de Vaté, pour un total de 350 millions de dollars US et un financement sous forme de concessions à une société de Singapour, le débat sur ce sujet n’est pas pour autant retombé.
C’est désormais sur la seconde île de l’archipel, mais aussi la plus grande, Espiritu Santo (Nord) que d’autres députés veulent ce projet voir le jour.
L’ancien journaliste et désormais élu Kalfau Moli, originaire de cette île, a ainsi plaidé en début de semaine, devant une commission parlementaire toujours chargée d’étudier le projet de l’exécutif précédent, a plaidé pour une sorte de rééquilibrage des flux économiques, en faveur du Nord de l’archipel, souvent défavorisé au plan des infrastructures (y compris touristiques) par rapport au Sud, où se trouve la capitale Port-Vila.
Le projet défendu par M. Moli consisterait à agrandir et rénover le petit aéroport existant de Santo-Pékoa, initialement construit par les forces américaines lors de leur arrivée à Santo, durant le chapitre Guerre du Pacifique de la Seconde Guerre Mondiale.
L’armée américaine avait alors construit pas moins de quatre pistes (deux pour les bombardiers, deux pour les chasseurs), dont une est restée en service et a servi de base à l’aéroport civil actuel.
C’est de cette base américaine, par laquelle ont transité, quatre années durant (1942-1945), plus de 250.000 Gis, que les aviateurs décollaient à bord de leurs Spitfire pour livrer, aux îles Salomon voisines, à Guadalcanal, les plus violents combats aériens contre les forces impériales équipées d’avions Mitsubishi baptisés « Zéro » (en raison de l’apparence du drapeau japonais).
Cet épisode de la guerre du Pacifique a notamment inspiré dans les années 1970 la série télévisée américaine « Tête Brûlées », qui se déroule sur la base de Santo.
pad
C’est désormais sur la seconde île de l’archipel, mais aussi la plus grande, Espiritu Santo (Nord) que d’autres députés veulent ce projet voir le jour.
L’ancien journaliste et désormais élu Kalfau Moli, originaire de cette île, a ainsi plaidé en début de semaine, devant une commission parlementaire toujours chargée d’étudier le projet de l’exécutif précédent, a plaidé pour une sorte de rééquilibrage des flux économiques, en faveur du Nord de l’archipel, souvent défavorisé au plan des infrastructures (y compris touristiques) par rapport au Sud, où se trouve la capitale Port-Vila.
Le projet défendu par M. Moli consisterait à agrandir et rénover le petit aéroport existant de Santo-Pékoa, initialement construit par les forces américaines lors de leur arrivée à Santo, durant le chapitre Guerre du Pacifique de la Seconde Guerre Mondiale.
L’armée américaine avait alors construit pas moins de quatre pistes (deux pour les bombardiers, deux pour les chasseurs), dont une est restée en service et a servi de base à l’aéroport civil actuel.
C’est de cette base américaine, par laquelle ont transité, quatre années durant (1942-1945), plus de 250.000 Gis, que les aviateurs décollaient à bord de leurs Spitfire pour livrer, aux îles Salomon voisines, à Guadalcanal, les plus violents combats aériens contre les forces impériales équipées d’avions Mitsubishi baptisés « Zéro » (en raison de l’apparence du drapeau japonais).
Cet épisode de la guerre du Pacifique a notamment inspiré dans les années 1970 la série télévisée américaine « Tête Brûlées », qui se déroule sur la base de Santo.
pad
