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Sauvetages en série dans le Pacifique


Sauvetages en série dans le Pacifique
HONOLULU, mercredi 25 avril 2012 (Flash d’Océanie) – Les services de secours en mer, essentiellement épaulés par les forces armées, ont été mis à contribution ces derniers jours aussi bien dans le Pacifique Nord que Sud, avec des sauvetages in extremis de personnes en difficulté a large des côtes de Guam et de la Nouvelle-Calédonie.
Le week-end dernier, un appel de détresse était reçu par les autorités américaines à Guam concernant un bateau de pêche taïwanais de 23 mètres, qui venait de prendre feu avec une dizaine de personnes à bord.
L’appel avait été lancé alors que les passagers s’apprêtaient à abandonner le navire, sur le point de sombrer, à environ sept cent milles à l’Ouest de Guam.
Une opération de recherches aériennes a alors été lancée non pas depuis ce territoire américain, mais depuis une base située au Japon, à Kadena.
Un canot de sauvetage occupé par huit personnes a alors été rapidement repéré sur zone, tout près de l’épave en train de brûler et à bord de laquelle de trouvaient deux autres hommes, a précisé en début de semaine le Lieutenant Richard Russell des Garde-côtes américains.
Aussitôt, l’avion a largué d’autres canots, gonflables, afin de permettre aux deux hommes sur le pont de l’épave brûlante (le Hsin Man Chun, un palangrier battant pavillon des îles Marshall) de trouver temporairement refuge.
Les coordonnées précises de la scène ayant entretemps été sauvegardées, un autre navire de pêche croisant dans la proche région a ensuite pu être contacté en vue d’un déroutage et d’un sauvetage des dix marins pêcheurs (deux Taïwanais et huit Indonésiens) qui se trouvaient à bord dans le cadre d’une campagne de pêche au thon, au large de Guam.

Sauvetage délicat au large de la Nouvelle-Calédonie

Au large de la Nouvelle-Calédonie, en début de semaine, ce sont cinq navigateurs français qui ont dû être secourus par les moyens déployés à partir du centre de secours en mer basé à Nouméa et qui avait reçu le signal de détresse.
Le voilier dérivait alors à un peu plus de deux cent kilomètres au Sud-ouest de l’île principale de Nouvelle-Calédonie (la Grande Terre) alors qu’il tentait de rejoindre Nouméa depuis Auckland.
Selon le récit des rescapés, le voilier aurait heurté un conteneur.
L’impact aurait alors causé une importante voie d’eau dans la coque, que des tentatives de réparations n’ont pas réussi à résorber.
Forcés d’abandonner le navire sur le point de sombrer, dimanche, ils ont ensuite pris place à bord de deux canots de sauvetage.
C’est d’abord un chimiquier néo-zélandais, le Patagonian Mystic, faisant route vers la Chine qui, ayant capté lundi le signal de détresse des naufragés, a rapidement relayé cette alerte auprès du centre de secours de Nouméa.
Le centre a d’abord mobilisé un avion militaire CASA pour un premier vol de reconnaissance et de localisation, suivi d’une deuxième mission d’un hélicoptère Puma de l’armée française.
Les occupants des canots de sauvetage ont été hélitreuillés mardi, dans des conditions météorologiques qualifiées de difficiles, avant que d’être évacués sur le Centre hospitalier Gaston Bourret de Nouméa,
Après plus de trois jours en mer, l’état des rescapés est jugé stable et satisfaisant, malgré des symptômes identifiés de déshydratation.

pad

Rédigé par PAD le Mercredi 25 Avril 2012 à 05:31 | Lu 1121 fois