Ciboure, France | AFP | mardi 11/10/2021 - Trois personnes, "possiblement des migrants", sont mortes percutées par un train mardi vers 05H00 près de la gare de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), a indiqué le parquet de Bayonne à l'AFP.
Une quatrième personne est grièvement blessée, a précisé le parquet. Il s'agit d'un homme âgé de 28 ans, selon ce qu'il a indiqué aux secours.
Il a été gravement touché aux membres inférieurs et à l’abdomen et souffre d’une fracture du bassin, selon les secours. Pris en charge par une équipe du Samu sur place, il avait fait l’objet de premiers soins de la part des policiers, qui avaient stoppé l’hémorragie. Il a depuis été transporté au centre hospitalier de Bayonne et son pronostic vital est engagé.
D'après le parquet et la SNCF, ces quatre personnes se trouvaient sur les voies au moment du passage du train, un TER roulant en provenance d'Hendaye vers le nord.
Les trois personnes décédées sont majeures mais leur identité n'a pas encore été déterminée, selon le parquet, qui devait tenir une conférence de presse dans l'après-midi.
Porte d'entrée des migrants
Les circonstances exactes du drame n'étaient pas connues en milieu de matinée mais il semblait que les victimes soient "effectivement des migrants", a confirmé à l'AFP Marie Surzur, responsable de la communication de Ciboure, petite ville de quelque 6.500 habitants où s'est produit le drame, juste au sud de Saint-Jean-de-Luz.
"A priori, ces personnes étaient allongées" sur la voie, a-t-elle ajouté, citant les secours, une information que n'avait pas confirmé la SNCF.
"Le trafic a été interrompu pendant un temps mais la circulation a progressivement repris à partir de 8h15 et les trains roulent très lentement dans le secteur où a eu lieu l'accident", a expliqué une porte-parole de la SNCF.
L'accident n'a pas fait de blessés à bord du train mais les passagers, choqués, ont été pris en charge, a ajouté la SNCF.
En milieu de matinée, le TER était toujours stationné à 500 m au sud de la gare de Saint-Jean-de-Luz, dans une zone urbanisée, juste après le pont qui enjambe le fleuve Nivelle, selon un photographe de l'AFP sur place.
Une voiture de police avec gyrophare restait sur place, mais aucune trace de l’accident n’était visible.
Une enquête de flagrance est en cours, menée par le commissariat de Saint-Jean-de-Luz et la police judiciaire de Bayonne.
L'Espagne est l'une des principales portes d'entrée en Europe pour les migrants, avec 16.586 entrées irrégulières sur les sept premiers mois de l'année, près de 50% de plus qu'à la même période de l'an dernier, selon les chiffres publiés en août par le ministère espagnol de l'Intérieur.
Le Pays Basque est l'un des importants points de passage, théâtre régulier de drames comme en août la mort d'un migrant qui tentait de traverser le fleuve frontière Bidassoa pour passer en France.
Fin mai, un jeune homme originaire de Côte d'Ivoire avait lui aussi été retrouvé mort après avoir tenté de traverser ce fleuve pour rejoindre Hendaye, côté français.
Une quatrième personne est grièvement blessée, a précisé le parquet. Il s'agit d'un homme âgé de 28 ans, selon ce qu'il a indiqué aux secours.
Il a été gravement touché aux membres inférieurs et à l’abdomen et souffre d’une fracture du bassin, selon les secours. Pris en charge par une équipe du Samu sur place, il avait fait l’objet de premiers soins de la part des policiers, qui avaient stoppé l’hémorragie. Il a depuis été transporté au centre hospitalier de Bayonne et son pronostic vital est engagé.
D'après le parquet et la SNCF, ces quatre personnes se trouvaient sur les voies au moment du passage du train, un TER roulant en provenance d'Hendaye vers le nord.
Les trois personnes décédées sont majeures mais leur identité n'a pas encore été déterminée, selon le parquet, qui devait tenir une conférence de presse dans l'après-midi.
Porte d'entrée des migrants
Les circonstances exactes du drame n'étaient pas connues en milieu de matinée mais il semblait que les victimes soient "effectivement des migrants", a confirmé à l'AFP Marie Surzur, responsable de la communication de Ciboure, petite ville de quelque 6.500 habitants où s'est produit le drame, juste au sud de Saint-Jean-de-Luz.
"A priori, ces personnes étaient allongées" sur la voie, a-t-elle ajouté, citant les secours, une information que n'avait pas confirmé la SNCF.
"Le trafic a été interrompu pendant un temps mais la circulation a progressivement repris à partir de 8h15 et les trains roulent très lentement dans le secteur où a eu lieu l'accident", a expliqué une porte-parole de la SNCF.
L'accident n'a pas fait de blessés à bord du train mais les passagers, choqués, ont été pris en charge, a ajouté la SNCF.
En milieu de matinée, le TER était toujours stationné à 500 m au sud de la gare de Saint-Jean-de-Luz, dans une zone urbanisée, juste après le pont qui enjambe le fleuve Nivelle, selon un photographe de l'AFP sur place.
Une voiture de police avec gyrophare restait sur place, mais aucune trace de l’accident n’était visible.
Une enquête de flagrance est en cours, menée par le commissariat de Saint-Jean-de-Luz et la police judiciaire de Bayonne.
L'Espagne est l'une des principales portes d'entrée en Europe pour les migrants, avec 16.586 entrées irrégulières sur les sept premiers mois de l'année, près de 50% de plus qu'à la même période de l'an dernier, selon les chiffres publiés en août par le ministère espagnol de l'Intérieur.
Le Pays Basque est l'un des importants points de passage, théâtre régulier de drames comme en août la mort d'un migrant qui tentait de traverser le fleuve frontière Bidassoa pour passer en France.
Fin mai, un jeune homme originaire de Côte d'Ivoire avait lui aussi été retrouvé mort après avoir tenté de traverser ce fleuve pour rejoindre Hendaye, côté français.