PAPEETE, mardi 30 octobre 2012. Si vous n’êtes pas encore allé au petit théâtre de la Maison de la culture de Papeete, il faut se presser. Il ne reste que quelques représentations de la pièce «Thé à la menthe ou t’es citron» mise en scène par Anne Tavernier, à voir jusqu’au dimanche 4 novembre. La pièce, écrite en 1990 par Patrick Haudecoeur est archiconnue –elle a obtenu le Molière 2011 de la meilleure pièce comique- et tourne depuis plus de vingt ans dans tous les théâtres de France. La voici enfin arrivée au fenua, magistralement mise en scène et interprétée par Anne Tavernier et ses comparses : Virginie Bruant, Catherine L’Her, Benoît Barbier, François Jounot et Nicolas Arnould.
Le pitch de l’histoire : une pièce de théâtre, un vaudeville en cours de répétition et pas du tout au point, dans une pièce de théâtre moderne et comique. Le principe des «poupées russes», où l’on passe du texte de vaudeville à la pièce d’aujourd’hui, où un acteur débutant et emprunté croise le chemin d’une diva sur le retour, d’un comédien en crise de popularité, d’une metteuse en scène aux adjectifs surdimensionnés, visiblement dépassée par les évènements. Décidément, rien ne fonctionne comme prévu : au point que la régisseuse se transforme en comédienne, le soir de la première, que les décors s’en mêlent, que la technique ne suit pas. Le vaudeville tourne au comique de situation avec perruque à l’envers, quiproquos non programmés. Les gags s’enchaînent, les rires fusent. A consommer sans modération avec petits et grands.
Dans cette interprétation tahitienne de cette célèbre pièce comique, saluons le talent de Benoît Barbier qui réussit impeccablement sa métamorphose d’acteur débutant. Gauche, il rate ses entrées, refuse d’embrasser sa partenaire et récite son texte comme un élève de classe élémentaire sa première poésie. Anne Tavernier est absolument crédible en actrice, grande dame, portant stoïquement sa perruque renversée. Les apparitions de François Jounot qui entre en scène comme le «Bourgeois Gentilhomme» font mouche immédiatement. Et on a apprécié de retrouver Nicolas Arnould, déjà aperçu en début de saison avec Gérald Mingo.
Infos pratiques : la pièce est encore à voir au petit théâtre de la Maison de la culture de Papeete jusqu’au dimanche 4 novembre. Prix des places : 3 000 Fcfp, 2 500 Fcfp tarif réduit (de 12 à 18 ans et CE) 2 000 Fcfp, pour les moins de 12 ans.
Renseignements au 72 51 81.
DERNIERE MINUTE: pour répondre au succès que rencontre la pièce, l'organisation programme 3 soirées supplémentaires: mardi 6 nov le mercredi 7 nov à 20h et le jeudi 8 novembre à 19h30
Le pitch de l’histoire : une pièce de théâtre, un vaudeville en cours de répétition et pas du tout au point, dans une pièce de théâtre moderne et comique. Le principe des «poupées russes», où l’on passe du texte de vaudeville à la pièce d’aujourd’hui, où un acteur débutant et emprunté croise le chemin d’une diva sur le retour, d’un comédien en crise de popularité, d’une metteuse en scène aux adjectifs surdimensionnés, visiblement dépassée par les évènements. Décidément, rien ne fonctionne comme prévu : au point que la régisseuse se transforme en comédienne, le soir de la première, que les décors s’en mêlent, que la technique ne suit pas. Le vaudeville tourne au comique de situation avec perruque à l’envers, quiproquos non programmés. Les gags s’enchaînent, les rires fusent. A consommer sans modération avec petits et grands.
Dans cette interprétation tahitienne de cette célèbre pièce comique, saluons le talent de Benoît Barbier qui réussit impeccablement sa métamorphose d’acteur débutant. Gauche, il rate ses entrées, refuse d’embrasser sa partenaire et récite son texte comme un élève de classe élémentaire sa première poésie. Anne Tavernier est absolument crédible en actrice, grande dame, portant stoïquement sa perruque renversée. Les apparitions de François Jounot qui entre en scène comme le «Bourgeois Gentilhomme» font mouche immédiatement. Et on a apprécié de retrouver Nicolas Arnould, déjà aperçu en début de saison avec Gérald Mingo.
Infos pratiques : la pièce est encore à voir au petit théâtre de la Maison de la culture de Papeete jusqu’au dimanche 4 novembre. Prix des places : 3 000 Fcfp, 2 500 Fcfp tarif réduit (de 12 à 18 ans et CE) 2 000 Fcfp, pour les moins de 12 ans.
Renseignements au 72 51 81.
DERNIERE MINUTE: pour répondre au succès que rencontre la pièce, l'organisation programme 3 soirées supplémentaires: mardi 6 nov le mercredi 7 nov à 20h et le jeudi 8 novembre à 19h30
