Au centre du désaccord, un blocage intempestif depuis le 24 mars dernier, de l'accès ouvert normalement de 7h30 à 17h30.
MOOREA, le 04/04/2016 - Le collectif des habitants du motu de Tema'e est en colère. Depuis le 24 mars, ils n'ont plus qu'un accès limité à la servitude qui passe entre le restaurant Mikimiki et le lac. Les nouveaux propriétaires du golf bloquent le passage à certaines heures, selon le collectif. Les habitants ont l'intention de porter l'affaire devant la justice car, selon eux, c'est un domaine public.
Le ton monte depuis plusieurs jours entre les riverains du motu de Tema'e et les nouveaux propriétaires du golf. Au centre du désaccord, un blocage intempestif depuis le 24 mars dernier, de l'accès ouvert normalement de 7h30 à 17h30. Du coup, les riverains sont obligés de passer par la plage publique, ce qui leur ferait trois kilomètres de route en plus à effectuer. "Autre souci, le passage des secours qui prendront plus de temps à arriver en faisant le tour."
En effet, les riverains du motu de Tema'e ne peuvent plus passer avec leurs véhicules sur la servitude située entre le restaurant Mikimiki et le lac. Un accès qui est plus pratique et rapide pour eux, pour rejoindre la route de ceinture. "Les propriétaires du golf ont mis un grillage et des rochers pour bloquer l'accès", explique Alain Bonno, président du collectif des habitants du motu de Tema'e.
Ils contestent également des travaux qui ont été réalisés le long du lac, "c'est un domaine public", précise Alain Bonno. "Si les propriétaires ont eu l'autorisation pour faire le comblement de la route, est-ce qu'il y a eu des accords et quels sont-ils ?", s'interroge-t-il.
Ces propriétaires terriens se disent indignés par la réaction de la direction du golf. "Au lieu de bloquer, on aurait pu discuter calmement." Ils comptent saisir la justice pour se faire entendre. "On revendique le rétablissement du domaine public et donc de l'ouverture totale de la route." Autre inquiétude des riverains : "En cas de tsunami ou de cyclone, l'évacuation posera un problème si l'accès restait fermé."
Justement, lors des dernières intempéries, la municipalité a demandé au propriétaire du golf d'ouvrir l'accès "pour que les populations puissent passer, et ils ont refermé une fois que cet épisode météorologique est passé", explique le maire Evans Haumani.
Selon le maire, il n'y a pas de droit de passage pour le public. "Selon la loi, seuls les engins de l'Équipement peuvent y avoir accès pour nettoyer le lac." Concernant cette fois les travaux de comblements de la route, "cette demande a été formulée par les anciens propriétaires et cela a été acceptée par le Pays". Cependant, le maire se dégage de toute responsabilité : "C'est une affaire entre les propriétaires du golf et les riverains."
Suite au problème de délimitation de la zone, pour le maire, c'est au Pays à venir enquêter sur la légalité d'occupation du golf. Notre rédaction a essayé de joindre les propriétaires du golf, mais en vain. Le collectif des habitants du motu de Tema'e ne lâchera pas l'affaire et espère faire bouger les choses, ces prochaines semaines.
Le ton monte depuis plusieurs jours entre les riverains du motu de Tema'e et les nouveaux propriétaires du golf. Au centre du désaccord, un blocage intempestif depuis le 24 mars dernier, de l'accès ouvert normalement de 7h30 à 17h30. Du coup, les riverains sont obligés de passer par la plage publique, ce qui leur ferait trois kilomètres de route en plus à effectuer. "Autre souci, le passage des secours qui prendront plus de temps à arriver en faisant le tour."
En effet, les riverains du motu de Tema'e ne peuvent plus passer avec leurs véhicules sur la servitude située entre le restaurant Mikimiki et le lac. Un accès qui est plus pratique et rapide pour eux, pour rejoindre la route de ceinture. "Les propriétaires du golf ont mis un grillage et des rochers pour bloquer l'accès", explique Alain Bonno, président du collectif des habitants du motu de Tema'e.
Ils contestent également des travaux qui ont été réalisés le long du lac, "c'est un domaine public", précise Alain Bonno. "Si les propriétaires ont eu l'autorisation pour faire le comblement de la route, est-ce qu'il y a eu des accords et quels sont-ils ?", s'interroge-t-il.
Ces propriétaires terriens se disent indignés par la réaction de la direction du golf. "Au lieu de bloquer, on aurait pu discuter calmement." Ils comptent saisir la justice pour se faire entendre. "On revendique le rétablissement du domaine public et donc de l'ouverture totale de la route." Autre inquiétude des riverains : "En cas de tsunami ou de cyclone, l'évacuation posera un problème si l'accès restait fermé."
Justement, lors des dernières intempéries, la municipalité a demandé au propriétaire du golf d'ouvrir l'accès "pour que les populations puissent passer, et ils ont refermé une fois que cet épisode météorologique est passé", explique le maire Evans Haumani.
Selon le maire, il n'y a pas de droit de passage pour le public. "Selon la loi, seuls les engins de l'Équipement peuvent y avoir accès pour nettoyer le lac." Concernant cette fois les travaux de comblements de la route, "cette demande a été formulée par les anciens propriétaires et cela a été acceptée par le Pays". Cependant, le maire se dégage de toute responsabilité : "C'est une affaire entre les propriétaires du golf et les riverains."
Suite au problème de délimitation de la zone, pour le maire, c'est au Pays à venir enquêter sur la légalité d'occupation du golf. Notre rédaction a essayé de joindre les propriétaires du golf, mais en vain. Le collectif des habitants du motu de Tema'e ne lâchera pas l'affaire et espère faire bouger les choses, ces prochaines semaines.
Le passage est autorisé à certaines heures. Ici, on se trouve entre le restaurant Mikimiki et le lac, où un portail a été installé
