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Restauration scolaire à Tubuai : priorité aux produits locaux


ici, la cantine toute neuve du village de Mataura, à Tubuai. La structure peut accueillir un peu plus de 300 enfants. - Crédit photo : Commune de Tubuai.
ici, la cantine toute neuve du village de Mataura, à Tubuai. La structure peut accueillir un peu plus de 300 enfants. - Crédit photo : Commune de Tubuai.
Le maire de Tubuai Fernand Tahiata a reçu la visite du chef de projet de la compétence restauration scolaire du SPCPF, Syndicat de la Promotion des Communes de Polynésie Française. Objectif : améliorer la restauration scolaire, tout en tenant compte des difficultés rencontrées par la commune et les équipes de cantines.

Mihirangi Moeroa a été spécialement recrutée par le SPCPF, dans le cadre de la restructuration et l’amélioration de la restauration en milieu scolaire. C'est donc en sa qualité de Chef de Projet qu’elle s’est rendu à Tubuai, dans l’archipel des Australes, pour y rencontrer les autorités, telles que le maire, l’équipe pédagogique, l’association des parents d’élèves, ainsi que les services du pays. Il a été question d’accroitre les efforts en matière d’équilibre des repas. Selon le SPCPF : « Cette approche permet de proposer aux enfants de Tubuai un repas équilibré et gouteux, servi chaud, et ceci trois fois par semaine, malgré les difficultés économiques rencontrées. »

A ce sujet, le maire Fernand Tahiata, a apporté quelques précisions : « Nous avons à cœur d’améliorer véritablement les repas servis dans nos cantines. Avec une nouvelle cuisine et un nouveau chef, les services devraient obligatoirement suivre. Et cela commence par la volonté de servir de plus en plus de produits bio. Mais pour pouvoir le faire, nous avons demandé que les producteurs locaux baissent leurs prix de vente qui sont souvent plus élevés que le prix au kilo des produits importés. C’est le cas des carottes, nous payons moins cher le kilo de carottes importées. Or, nous souhaitons consommer plus de produits frais, mais locaux. »

Autre élément qui démontre la volonté de la commune de Tubuai de faire bénéficier ces améliorations au plus grand nombre, la mise en place d’un forfait trimestriel de 3000 FCFP par enfant. Ce prix concerne un repas complet par jour (entrée, plat de résistance et un dessert). Aujourd’hui, cette mesure concerne 346 enfants de l’école élémentaire de Mataura. Le repas coûte 700 FCFP. Les parents ne paient réellement que 115 FCFP, car la différence est prise en charge par la Caisse de Prévoyance Sociale (à hauteur de 95 FCFP) et la Commune (490 FCFP). « La commune souhaite que les efforts poursuivis par tous permettent de fournir toujours plus de fruits et de légumes produits par les agriculteurs de l’île, pour la collation du matin proposée aux enfants de la maternelle, et pour les repas du midi. » précise encore le SPCPF.

Cette mission qui a été une réussite, s’étendra également à toutes les communes du fenua ce qui permettra au SPCPF de rassembler des informations primordiales afin de réaliser un état des lieux de la restauration scolaire en Polynésie Française.

TP

Te tāvana Fernand Tahiata, piha'iiho noa iā  Stanley Anihia, te ti'a 'āpī fa'atere i te pūpū tunu mā'a. Hōho'a i pata hia e : te fare 'oire nō Tupuai.
Te tāvana Fernand Tahiata, piha'iiho noa iā Stanley Anihia, te ti'a 'āpī fa'atere i te pūpū tunu mā'a. Hōho'a i pata hia e : te fare 'oire nō Tupuai.
Te huru o te mā’a i te fare ha’api’ira’a : ‘ia maita’i fa’ahou atu ā

Mai i teie ‘āva’e i ma’iri, ‘ua ha’amata te SPCPF, te aupūpū o te mau fare ‘oire e tere na roto i te mau fare ha’api’ira’a nō te fāfā haere ‘eāha mau ā te huru o te tāmā’ara’a. Tei i Tubuai o tō te ti’a o te aupūpū, Mihirangi Moeroa i ha’amata i tā na ‘ohipa. I reira, ‘ua fārerei roa atu ‘ō na i te tāvana, te mau ti’a e fa’atere nei i te mau fare ha’api’ira’a nō taua fenua ra, ‘e te mau metua tamari’i nō te ‘apo mai i te mau mana’o huru rau. ‘Inaha, hiti mai ra te parau nō te mau mā’a hotu ‘e mā’a tupu e ho’o hia nei.

I te reo a te tāvana, o Fernand Tahiata tāne « Hō’ē mana’o o tā’u i horo’a atu, i te ‘imira’a ïa i tetahi rāve’a ‘ia māmā mai i te mau fāito moni mā’a o tā te feiā tanu e tu’u nei. » ‘Ia au o tā na mau parau, e tano ‘ia ‘imi hia i te rāve’a ‘ia ‘aifāito mai te moni ho’o i ni’a i te mau moni ho’o nō rāpae mai. « I tetahi ā mau taime, mea māmā ri’i te moni ho’o o tetahi mau mā’a tupu nō te mau fenua i rāpae. » O te reira ato’a tetahi ‘ohipa e ti’a ‘ia fa’atītī’aifaro. Ta’a noa atu i te reira, tē ‘ōpua nei te aupūpū i te ha’ataui i te huru fērurira’a o te mau tamari’i, i te pae ihoa ra o te fa’ari’ira’a i tā tātou iho mau mā’a tupu ‘e mā’a hotu.

TP

Rédigé par TP le Lundi 21 Octobre 2013 à 14:40 | Lu 1238 fois