Dans l'après-midi, un repas avec près d'une centaine de socioprofessionnels a été l'occasion de discuter des réalités économiques du Pays. Ainsi François Baroin a été interrogé notamment sur la défiscalisation, la continuité territoriale ou encore les visas chinois. Mais c'est sur un éventuel retour aux urnes et sur l'engagement financier de l’État vis à vis de la Polynésie qu'il a été interpellé. Il a tenu à mettre les choses au clair, tordant le cou aux fausses idées de désengagement de l'Etat.
S'il ne peut s'engager à un retour aux urnes, il a souligné que les deux échéances électorales seront l'occasion de situer les forces de chacun. Elles sont également le moment pour les autonomistes de se retrouver et de montrer leur unité. "Ce n'est pas en tant que ministre que je parle mais si vous pouviez vous unir pour les législatives avant le premier tour ce serait bien. Si ce n'est pas possible faites-le non pas dans les heures qui suivent les résultats mais dans les secondes" a-t-il déclaré. "Au moins pour 24h le message d'unité des autonomistes il est là", s'est-il réjouit. Et de rajouter "ce qui nous rassemble est tellement plus important que ce qui peut nous diviser des fois". Une union durable serait la condition sine qua none pour ce retour aux urnes demandé par les autonomistes? Officiellement non.
Sur le plan financier, il a rappelé le maintien de la défiscalisation ou encore la dotation de 150 millions d'euros. Il a annoncé aussi le soutien apporté avec le versement de la seconde tranche du prêt de l'AFD de 17 millions d'euros alors que les engagements qui avaient été pris par le Pays (NDLR vente de l'immeuble de St Germain) n'ont pas été respectés. "Nous sommes là et continuerons de l'être", a-t-il conclut.
