Tahiti le 9 février 2025 – C’est officiel, Michel Buillard a présenté son dauphin pour les municipales aux associations de la capitale. Il s’agit de son bras droit : Rémi Brillant.
La campagne pour les municipales a débuté il y a plusieurs semaines. Et ils sont nombreux à arpenter les quartiers de leur commune avec chacun son lot de promesses. Les administrés, et ce quel que soit la commune, font le même constat : “Heureusement qu’il y a les élections pour qu’ils, élus ou candidats, viennent nous voir” pour se présenter, écouter les doléances et surtout pour les convaincre de voter pour eux. Sauf que tous sont conscients qu’ils ne sont là que pour “avoir mon vote et celui de ma famille”.
À Papeete, le tāvana Michel Buillard, en poste depuis 1995, a décidé de se retirer. Cela fait plusieurs mois que le bruit concernant les rapports tendus entre lui et René Temeharo a fait le tour du grand Papeete et également que Michel Buillard a choisi Rémi Brillant pour être son successeur. Il l’a d’ailleurs présenté officiellement jeudi soir auprès de différentes associations de quartier de la capitale.
La campagne pour les municipales a débuté il y a plusieurs semaines. Et ils sont nombreux à arpenter les quartiers de leur commune avec chacun son lot de promesses. Les administrés, et ce quel que soit la commune, font le même constat : “Heureusement qu’il y a les élections pour qu’ils, élus ou candidats, viennent nous voir” pour se présenter, écouter les doléances et surtout pour les convaincre de voter pour eux. Sauf que tous sont conscients qu’ils ne sont là que pour “avoir mon vote et celui de ma famille”.
À Papeete, le tāvana Michel Buillard, en poste depuis 1995, a décidé de se retirer. Cela fait plusieurs mois que le bruit concernant les rapports tendus entre lui et René Temeharo a fait le tour du grand Papeete et également que Michel Buillard a choisi Rémi Brillant pour être son successeur. Il l’a d’ailleurs présenté officiellement jeudi soir auprès de différentes associations de quartier de la capitale.
“Un sacré challenge”
Rémi Brillant, connu pour être un “homme de dossiers” a pris la décision “il n’y a pas très longtemps” de franchir la ligne ou plutôt la porte de son bureau pour aller au-devant de la population et se présenter comme candidat aux municipales. “J’ai fait un travail de terrain depuis quelque temps pour me légitimer parce qu’on me voit effectivement plus comme un homme de dossier. Aujourd’hui c’est l'année du serpent et bien on mue, on change de peau.” Se présenter aux municipales est pour cet homme de l’ombre “un sacré challenge”
La commune de Papeete, Rémi Brillant la connait bien, depuis 30 ans qu’il œuvre comme cadre à la mairie : “Je l’ai parcourue dans tous les sens j’ai été dans toutes les difficultés, les succès aussi. On aime notre ville, on veut qu’elle rayonne.”
La commune de Papeete, Rémi Brillant la connait bien, depuis 30 ans qu’il œuvre comme cadre à la mairie : “Je l’ai parcourue dans tous les sens j’ai été dans toutes les difficultés, les succès aussi. On aime notre ville, on veut qu’elle rayonne.”
“Je ne suis pas un homme politique”
Candidat pour devenir tāvana, Rémi Brillant se veut proche de la population et nourrit l’ambition de s’attaquer aux “problèmes de circulation, de propreté, d’équipement, d’attractivité”. Pour lui, les sans domicile fixe de Papeete sont source d’insécurité et “une vraie problématique qu’il faudra traiter”.
Rémi Brillant assure qu’il se présente comme un “homme neuf qui découvre un peu cette arène-là.”
Mais à peine le dauphin de Michel Buillard a-t-il mis le pied en politique que déjà les manigances politiciennes ont commencé. En effet, ce jeudi soir étaient invité les présidents d’associations, référents de quartiers ou encore les agents en CDD. “J’ai déjà réuni les quartiers pour le candidat que je soutiens, Rémi Brillant. C’est un passage de flambeau, je veux pousser la nouvelle génération […]. Oui il y avait pas mal d’associations”, a constaté le tāvana Michel Buillard tout sourire. Interrogé sur le fait qu’il ait “obligé” certains à être présents ce soir-là, sous peine de ne pas se voir attribuer de subvention, le tāvana a démenti : “On n’achète pas les gens”, a-t-il rétorqué.
Mais, selon notre enquête, contrairement à ce qu’il affirme, il était des personnes présentes vendredi qui ont assuré, sous couvert d’anonymat, que le tāvana lui-même leur avait fait du “chantage : on était obligé d’être là. Bon après on a l’habitude car à chaque élection c’est la même chose. En plus si je ne viens pas mon association n’aura pas de subventions et nous on a des projets pour notre quartier”. Un autre affirme aussi que “c’est grâce à lui que j’ai eu du travail même si cela fait plusieurs fois que je suis en CDD”. Un jeune homme, nouvellement employé à la mairie ne voulait pas non plus s’exprimer à visage découvert de peur, lui aussi, que son CDD ne soit pas renouvelé ou transformer en CDI.
Rémi Brillant assure qu’il se présente comme un “homme neuf qui découvre un peu cette arène-là.”
Mais à peine le dauphin de Michel Buillard a-t-il mis le pied en politique que déjà les manigances politiciennes ont commencé. En effet, ce jeudi soir étaient invité les présidents d’associations, référents de quartiers ou encore les agents en CDD. “J’ai déjà réuni les quartiers pour le candidat que je soutiens, Rémi Brillant. C’est un passage de flambeau, je veux pousser la nouvelle génération […]. Oui il y avait pas mal d’associations”, a constaté le tāvana Michel Buillard tout sourire. Interrogé sur le fait qu’il ait “obligé” certains à être présents ce soir-là, sous peine de ne pas se voir attribuer de subvention, le tāvana a démenti : “On n’achète pas les gens”, a-t-il rétorqué.
Mais, selon notre enquête, contrairement à ce qu’il affirme, il était des personnes présentes vendredi qui ont assuré, sous couvert d’anonymat, que le tāvana lui-même leur avait fait du “chantage : on était obligé d’être là. Bon après on a l’habitude car à chaque élection c’est la même chose. En plus si je ne viens pas mon association n’aura pas de subventions et nous on a des projets pour notre quartier”. Un autre affirme aussi que “c’est grâce à lui que j’ai eu du travail même si cela fait plusieurs fois que je suis en CDD”. Un jeune homme, nouvellement employé à la mairie ne voulait pas non plus s’exprimer à visage découvert de peur, lui aussi, que son CDD ne soit pas renouvelé ou transformer en CDI.