PAPEETE, vendredi 24 mai 2013. Deux propositions de résolution, l'une émanant du groupe A Ti'a Porinetia, l'autre du groupe majoritaire Tahoeraa Huiraatira seront soumises au vote des représentants de l'assemblée de Polynésie française jeudi prochain. Les deux textes ont été adoptés ce vendredi 24 mai, par la Commissions des institutions et des relations internationales avant d'être présentés en séance plénière de l'hémicycle territorial, la semaine prochaine, le jeudi 30 mai.
La proposition de résolution du groupe A Ti'a Porinetia est celle qui avait été déposée le 16 mai dernier en urgence pour tenter de contrer l'examen de la résolution polynésienne prévue à l'ONU le surlendemain, «cette proposition de résolution appelle les Nations Unies à reconnaître que la Polynésie française est déjà autonome et lui demande donc de ne pas procéder à sa réinscription sur la liste des Pays non autonomes à décoloniser. Il est, en effet, important que les Nations Unies et le comité spécial des 24 sachent que la réalité polynésienne est toute autre que celle décrite par Oscar Temaru : la population fermement opposée à la réinscription et à l'entrée de notre Pays dans un processus d'autodétermination s'est largement et fortement exprimée en ce sens lors des élections des 21 avril et 5 mai dernier» précise un communiqué de presse d'A Ti'a Porinetia.
De son côté, le groupe Tahoeraa Huiraatira a lui aussi fait adopter ce vendredi une proposition d'une résolution pour demander la tenue rapide d'un référendum sur le sujet de l'autodétermination "La commission des institutions et des relations internationales de l’Assemblée de la Polynésie française a adopté ce vendredi matin la proposition de résolution, déposée par M. Edouard Fritch, demandant à ce que le scrutin d’autodétermination prévu à l’article 53 de la Constitution française soit mis en œuvre.Ce texte a été adopté grâce au vote unanime des élus des groupes Tahoeraa Huiraatira et A Tia Porinetia. L’UPLD n’a pas participé au vote."
Les autonomistes polynésiens continuent ainsi un lobbying à rebours de celui effectué au cours des derniers mois par le camp indépendantiste d’Oscar Temaru, auprès de l’ONU. Chacun des groupes autonomistes de l'assemblée participant activement sur ce sujet, en l'attaquant par des angles différents mais dans le même but. Pourtant la décision de l’assemblée générale onusienne du 18 mai dernier de remettre la Polynésie sur la liste des territoires non autonomes est a priori irrévocable.
La proposition de résolution du groupe A Ti'a Porinetia est celle qui avait été déposée le 16 mai dernier en urgence pour tenter de contrer l'examen de la résolution polynésienne prévue à l'ONU le surlendemain, «cette proposition de résolution appelle les Nations Unies à reconnaître que la Polynésie française est déjà autonome et lui demande donc de ne pas procéder à sa réinscription sur la liste des Pays non autonomes à décoloniser. Il est, en effet, important que les Nations Unies et le comité spécial des 24 sachent que la réalité polynésienne est toute autre que celle décrite par Oscar Temaru : la population fermement opposée à la réinscription et à l'entrée de notre Pays dans un processus d'autodétermination s'est largement et fortement exprimée en ce sens lors des élections des 21 avril et 5 mai dernier» précise un communiqué de presse d'A Ti'a Porinetia.
De son côté, le groupe Tahoeraa Huiraatira a lui aussi fait adopter ce vendredi une proposition d'une résolution pour demander la tenue rapide d'un référendum sur le sujet de l'autodétermination "La commission des institutions et des relations internationales de l’Assemblée de la Polynésie française a adopté ce vendredi matin la proposition de résolution, déposée par M. Edouard Fritch, demandant à ce que le scrutin d’autodétermination prévu à l’article 53 de la Constitution française soit mis en œuvre.Ce texte a été adopté grâce au vote unanime des élus des groupes Tahoeraa Huiraatira et A Tia Porinetia. L’UPLD n’a pas participé au vote."
Les autonomistes polynésiens continuent ainsi un lobbying à rebours de celui effectué au cours des derniers mois par le camp indépendantiste d’Oscar Temaru, auprès de l’ONU. Chacun des groupes autonomistes de l'assemblée participant activement sur ce sujet, en l'attaquant par des angles différents mais dans le même but. Pourtant la décision de l’assemblée générale onusienne du 18 mai dernier de remettre la Polynésie sur la liste des territoires non autonomes est a priori irrévocable.
