Tahiti, le 10 mars 2025 - L’artiste marseillais Redouane Bougheraba est de retour à Tahiti les 27, 28 et 29 mars prochains. Il a confié lundi à Tahiti Infos son plaisir de refouler la scène polynésienne pour présenter en exclusivité les premières bonnes feuilles de son nouveau spectacle.
Vous vous apprêtez à venir à Tahiti alors que vous êtes au cœur d’une actualité très chargée. Un film qui sort mercredi (Délocalisés), un nouveau spectacle, un documentaire…
“Oui, c’est vrai que je suis en plein dedans. Le film sort mercredi et on enchaîne avec la promo.”
Cette venue à Tahiti est à peine deux semaines après la sortie du film. C’est un timing un peu spécial.
“Au contraire. Cette date à Tahiti va me permettre de retrouver la scène, de retrouver le public et de faire un break. Cela fait deux ans que je suis non-stop dans le film, mais une fois que le film sera sorti, il ne m’appartiendra plus. Je vais pouvoir le laisser vivre et, deux semaines après la sortie, venir à Tahiti pour décompresser et retrouver mon premier amour qui est la scène. La promotion du film se fait en amont. Une fois qu’elle est faite, le film fait sa vie, et je peux poursuivre la mienne.”
Deux dates étaient callées à Tahiti, la production en a rajouté une troisième. Ça doit faire plaisir de se savoir demandé comme ça ?
“Ça fait très chaud au cœur. Je suis déjà venu une fois. Il y avait de l’envie. Il y a plein de gens qui n’avaient pas pu avoir de places et c’était trop court pour en ajouter une deuxième. Là, on ouvre deux dates, et on est obligé d’en rajouter une troisième à la demande du public. On est forcément contents. J’adore Tahiti. Dans une vie antérieure, j’ai dû être Tahitien.”
Sur l’affiche, le spectacle n’a pas de nom. Il y est juste marqué ‘Nouveau spectacle’. Qu’est-ce que cela signifie ?
“Ça va être de l’inédit. Ce sont des trucs que l’on n’a pas encore vus. Je pense que je vais jouer ce qui va constituer la trame de mon nouveau spectacle. Je vais raconter tout ce qui m’est arrivé depuis le dernier spectacle. Dans le premier, j’étais plus dans la présentation de qui je suis. Là, avec ce qui m’est arrivé cette dernière année, la rencontre que je devais faire avec le Pape, le stade Vélodrome, l’Accor Arena, les Bercy, LOL qui rit sort… Il m’est arrivé des trucs exceptionnels avec le public. Je vais venir à Tahiti pour présenter ça avant tout le monde.”
Trois dates de rodage, trois dates de plaisir aussi, et des exclus pour le public.
“Tout à fait, avec ma dose d’improvisation qui sera propre à Tahiti. On mettra tout ça sur YouTube une fois que c’est sorti. On met toujours les improvisations sur YouTube, et ça permet de ne rien dévoiler du spectacle pour laisser le public être surpris. Le dernier spectacle est d’ailleurs à découvrir sur Prime vidéo.”
Ton dernier passage avait laissé une vidéo où tu interpelles le président du Pays, Moetai Brotherson.
“Je vais reprendre contact avec lui, bien sûr. Moetai, je l’adore. Quand j’arrive à Tahiti, on le contacte direct. On va lui dire de venir. Il est venu au premier spectacle, on en a bien ri. Maintenant qu’il est élu, j’espère qu’il va venir. Je serai très content de l’avoir encore dans la salle.”
Après avoir fait le Vélodrome et la tournée des Bercy, c’est difficile de revenir sur une petite scène ?
“Ça fait du bien au contraire. Jouer dans des grandes salles et jouer dans des salles plus petites, ce sont deux disciplines différentes. À Papeete, il y aura de la proximité. Les rires sont plus puissants dans les petites salles. Ils nous transpercent. On touche le jeu de la main.”
Chez certains humoristes, si on va voir trois fois leur spectacle, on verra trois fois la même chose. Pas chez toi ?
“À Tahiti, on est sûr de ne pas voir trois fois la même chose. C’est un peu ma marque de fabrique. L’impro, elle peut partir n’importe quand. J’aime bien commencer comme ça avec les premiers rangs, et ça peut revenir en running gag, à la fin, au milieu, n’importe quand. À Tahiti, je serai forcément de bonne humeur, ça risque fort d’y aller.”
C’est le principe du roast, quelque chose que tu manies à la perfection. Tu nous expliques comment ça marche ?
“Roast, c’est griller le premier rang. Je taille un costard. On le fait toujours avec amour et bienveillance, du coup, c’est vraiment un jeu avec le spectateur : Je vais te griller, je vais me mettre sur tes côtes, et on va rire ensemble.”
Tahiti, c’est juste un passage ou tu vas pouvoir faire un break ?
“Oui, c’est aussi un break. Je vais tout faire pour rester au moins de 10 jours à deux semaines.”
Vous vous apprêtez à venir à Tahiti alors que vous êtes au cœur d’une actualité très chargée. Un film qui sort mercredi (Délocalisés), un nouveau spectacle, un documentaire…
“Oui, c’est vrai que je suis en plein dedans. Le film sort mercredi et on enchaîne avec la promo.”
Cette venue à Tahiti est à peine deux semaines après la sortie du film. C’est un timing un peu spécial.
“Au contraire. Cette date à Tahiti va me permettre de retrouver la scène, de retrouver le public et de faire un break. Cela fait deux ans que je suis non-stop dans le film, mais une fois que le film sera sorti, il ne m’appartiendra plus. Je vais pouvoir le laisser vivre et, deux semaines après la sortie, venir à Tahiti pour décompresser et retrouver mon premier amour qui est la scène. La promotion du film se fait en amont. Une fois qu’elle est faite, le film fait sa vie, et je peux poursuivre la mienne.”
Deux dates étaient callées à Tahiti, la production en a rajouté une troisième. Ça doit faire plaisir de se savoir demandé comme ça ?
“Ça fait très chaud au cœur. Je suis déjà venu une fois. Il y avait de l’envie. Il y a plein de gens qui n’avaient pas pu avoir de places et c’était trop court pour en ajouter une deuxième. Là, on ouvre deux dates, et on est obligé d’en rajouter une troisième à la demande du public. On est forcément contents. J’adore Tahiti. Dans une vie antérieure, j’ai dû être Tahitien.”
Sur l’affiche, le spectacle n’a pas de nom. Il y est juste marqué ‘Nouveau spectacle’. Qu’est-ce que cela signifie ?
“Ça va être de l’inédit. Ce sont des trucs que l’on n’a pas encore vus. Je pense que je vais jouer ce qui va constituer la trame de mon nouveau spectacle. Je vais raconter tout ce qui m’est arrivé depuis le dernier spectacle. Dans le premier, j’étais plus dans la présentation de qui je suis. Là, avec ce qui m’est arrivé cette dernière année, la rencontre que je devais faire avec le Pape, le stade Vélodrome, l’Accor Arena, les Bercy, LOL qui rit sort… Il m’est arrivé des trucs exceptionnels avec le public. Je vais venir à Tahiti pour présenter ça avant tout le monde.”
Trois dates de rodage, trois dates de plaisir aussi, et des exclus pour le public.
“Tout à fait, avec ma dose d’improvisation qui sera propre à Tahiti. On mettra tout ça sur YouTube une fois que c’est sorti. On met toujours les improvisations sur YouTube, et ça permet de ne rien dévoiler du spectacle pour laisser le public être surpris. Le dernier spectacle est d’ailleurs à découvrir sur Prime vidéo.”
Ton dernier passage avait laissé une vidéo où tu interpelles le président du Pays, Moetai Brotherson.
“Je vais reprendre contact avec lui, bien sûr. Moetai, je l’adore. Quand j’arrive à Tahiti, on le contacte direct. On va lui dire de venir. Il est venu au premier spectacle, on en a bien ri. Maintenant qu’il est élu, j’espère qu’il va venir. Je serai très content de l’avoir encore dans la salle.”
Après avoir fait le Vélodrome et la tournée des Bercy, c’est difficile de revenir sur une petite scène ?
“Ça fait du bien au contraire. Jouer dans des grandes salles et jouer dans des salles plus petites, ce sont deux disciplines différentes. À Papeete, il y aura de la proximité. Les rires sont plus puissants dans les petites salles. Ils nous transpercent. On touche le jeu de la main.”
Chez certains humoristes, si on va voir trois fois leur spectacle, on verra trois fois la même chose. Pas chez toi ?
“À Tahiti, on est sûr de ne pas voir trois fois la même chose. C’est un peu ma marque de fabrique. L’impro, elle peut partir n’importe quand. J’aime bien commencer comme ça avec les premiers rangs, et ça peut revenir en running gag, à la fin, au milieu, n’importe quand. À Tahiti, je serai forcément de bonne humeur, ça risque fort d’y aller.”
C’est le principe du roast, quelque chose que tu manies à la perfection. Tu nous expliques comment ça marche ?
“Roast, c’est griller le premier rang. Je taille un costard. On le fait toujours avec amour et bienveillance, du coup, c’est vraiment un jeu avec le spectateur : Je vais te griller, je vais me mettre sur tes côtes, et on va rire ensemble.”
Tahiti, c’est juste un passage ou tu vas pouvoir faire un break ?
“Oui, c’est aussi un break. Je vais tout faire pour rester au moins de 10 jours à deux semaines.”
Nouveau spectacle, et nouveau film
Mercredi sort dans les salles le premier film de Redouane Bougheraba, Délocalisés. “C’est l’histoire d’un ouvrier qui rêve de devenir contremaître. Après 17 ans de travail, il le devient. C’était son rêve pour pouvoir gagner plus d’argent, s’acheter une maison, une voiture. Sauf que le jour où il le devient, l’usine est délocalisée en Inde, mais on lui propose le double de son salaire. Sauf que c’est le double salaire, en roupie. C’est la descente aux enfers pour lui et pour se venger, il essaye de faire rentrer tous les acquis sociaux français sur place”, résume l’artiste qui est aux manettes de ce film comme scénariste, coproducteur, acteur, coréalisateur avec son frère Ali. “C’est un drame sociétal, mais aussi une comédie romantique. Et évidemment, il y a beaucoup de rires.”
Billetterie
Catégorie 1 (rangs A à F) : 7.500 francs
Catégorie 2 (rangs G à R) : 6.500 francs
Catégorie 3 (rangs S à W) : 5.500 francs
En vente sur www.ticketpacific.pf, dans les magasins Carrefour Faa’a, Punaauia, Arue, Taravao et à Radio 1/Tiare FM à Fare Ute (frais web : +100 francs/place achetée en ligne).