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Recherches géologiques et minières : Gaston Flosse signe un accord cadre avec le BRGM


Recherches géologiques et minières :  Gaston Flosse signe un accord cadre avec le BRGM
Papeete, le 26 Juillet 2013 (Communiqué) Le président de la Polynésie française, Gaston Flosse, le ministre des Ressources marines, des Mines et de la Recherche, Tearii Alpha et le président directeur général du bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), Vincent Laflèche ont signé vendredi matin à la direction des services de la Polynésie française à Paris, un accord cadre prévoyant l’appui technique de l’établissement au Pays, dans les domaines notamment des eaux souterraines, de l’aménagement et des risques naturels, des effets du changement climatique, de la cartographie géologique et des ressources minérales.

Le président du Pays a défini comme axe prioritaire de ce partenariat, l’exploration et l’exploitation des ressources marines et sous-marines de la Zone économique exclusive (ZEE) du territoire, dont en particulier les terres rares et les métaux précieux, soulignant la compétence de la Polynésie française dans ce domaine, conformément au statut d’autonomie de la collectivité. "Il faut y travailler dès aujourd’hui. Une carte a été éditée par les scientifiques japonais lors de leurs explorations. Il y a plusieurs zones mais on considère que la partie Est de notre ZEE est celle qui est peut être la plus riche en terres rares" a-t-il précisé.

Le BRGM est un organisme français reconnu pour sa compétence en matière de géosciences et spécialiste des applications des sciences de la terre pour gérer les ressources et les risques du sol et du sous-sol.

Aider les communes à fournir de l’eau potable

"Le premier domaine dans lequel le BRGM devra nous aider est celui de l’eau. Très peu de communes sont capables aujourd’hui de distribuer de l’eau potable et il y a beaucoup à faire dans ce domaine" a indiqué Gaston Flosse suite à la signature de la convention.

Gaston Flosse a rappelé le soutien apporté par le BRGM dans la réalisation d’une carte des zones à risques, suite aux cyclones et glissements de terrains endurés par la Polynésie française en 1985 et en 1995.

"Aux Iles sous le vent notamment, il y avait eu plusieurs dizaines de morts et pour protéger ces populations, il fallait absolument connaître les zones à risques pour déconseiller voir même interdire l’installation de familles" a développé le président. Il a toutefois insisté sur le fait que la sécurité et la protection de la population sont des compétences de l’Etat. "Mais nous ne pouvons pas ne pas nous y intéresser" a-t-il souligné.


Rédigé par Communiqué de la Présidence le Vendredi 26 Juillet 2013 à 11:00 | Lu 761 fois