Sabine Boiron a été placée en détention provisoire, vendredi soir 23 novembre, après avoir été mise en examen pour proxénétisme aggravé à l’égard de mineures et pour offre et cession de produits stupéfiants à l’égard de mineurs.
La mère de famille trentenaire été déféré devant le juge Le Vaillant, dans la matinée de vendredi, après avoir été entendue 96 heures sous le régime de la garde à vue, pour des faits supposés de proxénétisme et trafic de stupéfiants. Elle avait été interpellée lundi matin, en même temps que cinq autres personnes.
L’ancienne institutrice, mère d’un enfant d’une dizaine d’année, se déclare aujourd’hui présidente de l’association Bora Agency. Cet office se fait fort d’œuvrer pour "l’insertion et l’épanouissement dans les métiers du mannequinat". Mais sous couvert de ce noble objet, Sabine Boiron est surtout soupçonnée de s’être rendue coupable de proxénétisme aggravé, de complicité de trafic et de consommation de stupéfiants.
L’affaire est partie d’une dénonciation anonyme, par courrier, en début d’année : des soirées, dans lesquelles figurent des notables de Tahiti, sont organisées dans un établissement de nuit de Papeete ; on y mêle consommation et trafic de stupéfiants, proxénétisme et recours à la prostitution de mineurs, explique la lettre du corbeau.
Une enquête préliminaire est mise en œuvre par le parquet de Papeete qui confie l’information judiciaire au juge d’instruction Donatien Le Vaillant. L’investigation va révéler la face cachée des "after" de certaines soirées de Papeete. Durant ces rendez-vous branchés, de jeunes prostituées ou considérées comme telles étaient invitées pour divertir les convives. L’affaire s’est notamment intéressée à deux mineures dont une de 13 ans, en déshérence suite à une situation de rupture familiale.
Cinq mises en examen, deux incarcérations
Et dans la géométrie de ce dossier, Sabine Boiron occupe une position centrale et la drogue, l’Ice en l’occurrence, un rôle de carburant. La trentenaire aurait bénéficié d’avantages, probablement en nature, en contrepartie du service de fournir des jeunes filles à ces soirées coquines. Rien n’indique que les convives étaient informés de leur statut de mineures.
> Papeete : le gérant d'un établissement de nuit inquiété pour atteinte sexuelle sur mineur
Depuis le début de la semaine, sept personnes ont été placées en garde à vue et, pour l'instant, cinq mises en examen ont été prononcées dans ce dossier et, outre celui de la proxénète présumée, un placement en détention provisoire a été ordonné, à l’encontre d’un jeune instituteur, pour vente de stupéfiants à des mineurs et recours à la prostitution de mineures.
Les auditions ont été menées conjointement par les services de gendarmerie et de police, sur commission rogatoire du juge Donatien Le Vaillant.
La mère de famille trentenaire été déféré devant le juge Le Vaillant, dans la matinée de vendredi, après avoir été entendue 96 heures sous le régime de la garde à vue, pour des faits supposés de proxénétisme et trafic de stupéfiants. Elle avait été interpellée lundi matin, en même temps que cinq autres personnes.
L’ancienne institutrice, mère d’un enfant d’une dizaine d’année, se déclare aujourd’hui présidente de l’association Bora Agency. Cet office se fait fort d’œuvrer pour "l’insertion et l’épanouissement dans les métiers du mannequinat". Mais sous couvert de ce noble objet, Sabine Boiron est surtout soupçonnée de s’être rendue coupable de proxénétisme aggravé, de complicité de trafic et de consommation de stupéfiants.
L’affaire est partie d’une dénonciation anonyme, par courrier, en début d’année : des soirées, dans lesquelles figurent des notables de Tahiti, sont organisées dans un établissement de nuit de Papeete ; on y mêle consommation et trafic de stupéfiants, proxénétisme et recours à la prostitution de mineurs, explique la lettre du corbeau.
Une enquête préliminaire est mise en œuvre par le parquet de Papeete qui confie l’information judiciaire au juge d’instruction Donatien Le Vaillant. L’investigation va révéler la face cachée des "after" de certaines soirées de Papeete. Durant ces rendez-vous branchés, de jeunes prostituées ou considérées comme telles étaient invitées pour divertir les convives. L’affaire s’est notamment intéressée à deux mineures dont une de 13 ans, en déshérence suite à une situation de rupture familiale.
Cinq mises en examen, deux incarcérations
Et dans la géométrie de ce dossier, Sabine Boiron occupe une position centrale et la drogue, l’Ice en l’occurrence, un rôle de carburant. La trentenaire aurait bénéficié d’avantages, probablement en nature, en contrepartie du service de fournir des jeunes filles à ces soirées coquines. Rien n’indique que les convives étaient informés de leur statut de mineures.
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Depuis le début de la semaine, sept personnes ont été placées en garde à vue et, pour l'instant, cinq mises en examen ont été prononcées dans ce dossier et, outre celui de la proxénète présumée, un placement en détention provisoire a été ordonné, à l’encontre d’un jeune instituteur, pour vente de stupéfiants à des mineurs et recours à la prostitution de mineures.
Les auditions ont été menées conjointement par les services de gendarmerie et de police, sur commission rogatoire du juge Donatien Le Vaillant.
