PUNAAUIA, mercredi 14 août 2013. En dépit des protestations du maire de Punaauia Rony Tumahai, qui menace depuis la fin du mois de juillet de mettre en œuvre son droit de préemption, l’achat par le Pays de l’ex Sofitel Maeva Beach suit son cours. «L’arrêté portant acquisition du complexe hôtelier du Maeva Beach a été signé» annonçait ce mercredi à l’issue du Conseil des ministres, Marcel Tuihani, le porte-parole du gouvernement en charge des affaires foncières.
Depuis quelques semaines l’achat de ce complexe hôtelier voué à la destruction pour faire émerger un nouveau site de tourisme et de loisirs estimé à 80 milliards de Fcfp, est l’objet d’âpres critiques politiques de la part des partis d’opposition. Quant à Rony Tumahai, il annonçait le 26 juillet dernier dans les colonnes de Tahiti Infos sa volonté de préempter cette vente estimant que la commune avait été mise à l’écart des discussions.
Faute d’une explication franche en face-à-face, «la communication se fait par médias interposés» reconnait Marcel Tuihani. Le ministre des affaires foncières «invite le maire de Punaauia à réunir son conseil municipal afin de présenter son droit de préemption». Et Marcel Tuihani s’interroger une fois de plus «sur le degré de responsabilité et de confiance qui règne au sein du Conseil municipal de Punaaui, car le premier adjoint de la commune était présent lors de la commission d’évaluation immobilière et qu’il n’a rien dit».
Depuis quelques semaines l’achat de ce complexe hôtelier voué à la destruction pour faire émerger un nouveau site de tourisme et de loisirs estimé à 80 milliards de Fcfp, est l’objet d’âpres critiques politiques de la part des partis d’opposition. Quant à Rony Tumahai, il annonçait le 26 juillet dernier dans les colonnes de Tahiti Infos sa volonté de préempter cette vente estimant que la commune avait été mise à l’écart des discussions.
Faute d’une explication franche en face-à-face, «la communication se fait par médias interposés» reconnait Marcel Tuihani. Le ministre des affaires foncières «invite le maire de Punaauia à réunir son conseil municipal afin de présenter son droit de préemption». Et Marcel Tuihani s’interroger une fois de plus «sur le degré de responsabilité et de confiance qui règne au sein du Conseil municipal de Punaaui, car le premier adjoint de la commune était présent lors de la commission d’évaluation immobilière et qu’il n’a rien dit».
