Paris, France | AFP | jeudi 17/02/2022 - Anne Hidalgo a jugé jeudi "forcément choquant" de ne pas être soutenue par Ségolène Royal, estimant que la "meilleure boussole devait être celle de la fidélité", après les propos de l'ex-candidate à la présidentielle de 2007 pour qui "le vote utile à gauche, c'est le vote Mélenchon".
"La meilleure boussole ça doit être celle de la fidélité, la fidélité à ses idées politiques, et même quand les temps sont difficiles", a déclaré sur Radio J la candidate socialiste et maire de Paris, à la peine dans les intentions de vote.
"C'est forcément choquant quand quelqu'un de votre famille politique, dans un moment comme celui-ci, n'est pas en soutien. Je le dis: on a besoin de Ségolène Royal, parce qu'elle a une expérience, elle a été souvent ministre dans des portefeuilles importants, donc c'est dommage", a ajouté Anne Hidalgo.
"Mais je suis très pragmatique et très réaliste. Il y a les gens fidèles, il y a les combattants, j'en ai autour de moi", a poursuivi la candidate, citant la présidente de la région Occitanie Carole Delga, sa directrice de campagne et maire de Nantes Johanna Rolland, la maire de Lille Martine Aubry, ou encore l'ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve.
Entre Emmanuel Macron, que Ségolène Royal avait soutenu au 1er tour en 2017, et le candidat insoumis Jean-Luc Mélenchon, "il y a une place pour cette gauche des solutions que j'incarne et qui est sa famille d'origine", a encore affirmé Mme Hidalgo.
Un peu plut tôt, sur France 2, le premier secrétaire du PS Olivier Faure avait aussi taclé Ségolène Royal.
"Je ne sais pas si c'est la bonne boussole, Ségolène Royal. Il y a quelques jours elle disait qu'elle pourrait soutenir (la candidate LR) Valérie Pécresse, il y a cinq ans elle a soutenu dès le premier tour Emmanuel Macron, il y a trois ans elle voulait conduire une liste aux Européennes avec (le candidat écologiste) Yannick Jadot", a-t-il souligné.
Interrogé sur la faiblesse du PS dans cette campagne, dont la candidate est donnée entre 1,5 et 3% d'intentions de vote, Olivier Faure s'est dit "lucide", faisant le constat que "pour l'instant, ça n'a pas encore vraiment marqué les esprits" et qu'"il y a aussi parfois le souvenir de périodes antérieures qui fait douter les gens de notre capacité à changer les choses".
Le candidat du PCF Fabien Roussel a également critiqué l'ancienne candidate PS.
"Ségolène Royal, je crois qu'il y a quatre ans, elle cherchait un poste de ministre chez Macron, il y a un an, elle cherchait l'investiture du PS pour devenir sénatrice, peut-être que maintenant elle a négocié avec Jean-Luc Mélenchon un poste de député France insoumise", a-t-il accusé, disant préférer "1.000 fois le soutien de Marie-George Buffet que celui de Ségolène Royal".
"Les zigzags de Ségolène Royal qui, il y a 15 jours, soutenait Valérie Pécresse, ça ne m'intéresse pas", a abondé sur Sud Radio Delphine Batho, la porte-parole du candidat écologiste Yannick Jadot.
Ségolène Royal a estimé mercredi sur BFMTV qu'"il est évident que le vote utile à gauche, c'est le vote Mélenchon", car le candidat LFI "fait la meilleure campagne" et apparaît comme le candidat "le plus solide".
"La meilleure boussole ça doit être celle de la fidélité, la fidélité à ses idées politiques, et même quand les temps sont difficiles", a déclaré sur Radio J la candidate socialiste et maire de Paris, à la peine dans les intentions de vote.
"C'est forcément choquant quand quelqu'un de votre famille politique, dans un moment comme celui-ci, n'est pas en soutien. Je le dis: on a besoin de Ségolène Royal, parce qu'elle a une expérience, elle a été souvent ministre dans des portefeuilles importants, donc c'est dommage", a ajouté Anne Hidalgo.
"Mais je suis très pragmatique et très réaliste. Il y a les gens fidèles, il y a les combattants, j'en ai autour de moi", a poursuivi la candidate, citant la présidente de la région Occitanie Carole Delga, sa directrice de campagne et maire de Nantes Johanna Rolland, la maire de Lille Martine Aubry, ou encore l'ex-Premier ministre Bernard Cazeneuve.
Entre Emmanuel Macron, que Ségolène Royal avait soutenu au 1er tour en 2017, et le candidat insoumis Jean-Luc Mélenchon, "il y a une place pour cette gauche des solutions que j'incarne et qui est sa famille d'origine", a encore affirmé Mme Hidalgo.
Un peu plut tôt, sur France 2, le premier secrétaire du PS Olivier Faure avait aussi taclé Ségolène Royal.
"Je ne sais pas si c'est la bonne boussole, Ségolène Royal. Il y a quelques jours elle disait qu'elle pourrait soutenir (la candidate LR) Valérie Pécresse, il y a cinq ans elle a soutenu dès le premier tour Emmanuel Macron, il y a trois ans elle voulait conduire une liste aux Européennes avec (le candidat écologiste) Yannick Jadot", a-t-il souligné.
Interrogé sur la faiblesse du PS dans cette campagne, dont la candidate est donnée entre 1,5 et 3% d'intentions de vote, Olivier Faure s'est dit "lucide", faisant le constat que "pour l'instant, ça n'a pas encore vraiment marqué les esprits" et qu'"il y a aussi parfois le souvenir de périodes antérieures qui fait douter les gens de notre capacité à changer les choses".
Le candidat du PCF Fabien Roussel a également critiqué l'ancienne candidate PS.
"Ségolène Royal, je crois qu'il y a quatre ans, elle cherchait un poste de ministre chez Macron, il y a un an, elle cherchait l'investiture du PS pour devenir sénatrice, peut-être que maintenant elle a négocié avec Jean-Luc Mélenchon un poste de député France insoumise", a-t-il accusé, disant préférer "1.000 fois le soutien de Marie-George Buffet que celui de Ségolène Royal".
"Les zigzags de Ségolène Royal qui, il y a 15 jours, soutenait Valérie Pécresse, ça ne m'intéresse pas", a abondé sur Sud Radio Delphine Batho, la porte-parole du candidat écologiste Yannick Jadot.
Ségolène Royal a estimé mercredi sur BFMTV qu'"il est évident que le vote utile à gauche, c'est le vote Mélenchon", car le candidat LFI "fait la meilleure campagne" et apparaît comme le candidat "le plus solide".