Paris, France | AFP | mercredi 08/09/2021 - De son propre aveu, plus "rien" ne l'empêchait de se déclarer. La maire socialiste de Paris Anne Hidalgo officialisera sa candidature à l'élection présidentielle dimanche à Rouen, ajoutant ainsi son nom à la longue liste des candidats à gauche.
Anne Hidalgo, dont le lancement dans la campagne de 2022 faisait de moins en moins de doute au fil des semaines, se déclarera lors d'un déplacement dimanche matin dans la ville du socialiste Nicolas Mayer-Rossignol, un proche de l'édile parisienne, a-t-on appris mercredi de plusieurs élus socialistes.
Ce déplacement devrait être suivi par une interview dans un journal télévisé.
La déclaration de candidature de Mme Hidalgo va se téléscoper avec la rentrée politique d'une autre prétendante à l'Elysée, la présidente du RN Marine le Pen, qui fera dimanche un discours lors des journées d'été de son parti à Fréjus. Elle sera aussi l'invitée du JT de 20H00 de TF1.
Alors que bruissaient depuis plusieurs jours les rumeurs d'une candidature imminente, Anne Hidalgo avait fait un pas de plus mardi, lors des journées parlementaires du PS à Montpellier, affirmant que plus "rien" ne l'empêchait désormais de se déclarer.
Elle ajoute son nom à la longue liste de candidats déclarés ou putatifs à gauche, dont l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon, l'ex-socialiste Arnaud Montebourg, qui s'est lancé samedi dernier, le communiste Fabien Roussel ou encore le candidat qui sera issu de la primaire écologiste, fin septembre.
Un vote interne des militants socialistes, promis par le premier secrétaire Olivier Faure, interviendra après le congrès du PS fin septembre et permettra de la départager de ses potentiels concurrents socialistes, dont le maire du Mans Stéphane Le Foll.
Mais Anne Hidalgo a déjà le soutien d'une large part des élus socialistes, dont Olivier Faure, mais aussi les maires de Nantes, Johanna Rolland, Nancy Mathieu Klein, ou Montpellier Michael Delafosse, ainsi que la présidente de la région Occitanie Carole Delga, dont certains feront partie de son équipe de campagne.
La maire de Paris n'est pour l'instant créditée que de 7 à 9% des voix selon les sondages, mais ses soutiens affirment que "le match n'est pas joué".
"Rassurer les Français"
Anne Hidalgo se préparait depuis plusieurs mois, avec un "tour de France", puis un rassemblement en juillet dernier à Villeurbanne de son "équipe de France des maires et élus locaux", avec lesquels elle compte bâtir son programme.
En août, elle avait aussi rencontré les militants socialistes à Blois lors des journées d'été du PS.
Dans son programme, pas encore dévoilé, mais dont elle a tracé les grandes lignes, elle entend insister sur la transition écologique, "l'enjeu numéro 1" qui, pour autant, ne doit pas se faire "au détriment des classes moyennes et des catégories populaires". "Les cinq ans qui viennent sont décisifs", a-t-elle insisté mardi.
Elle veut aussi "remettre les bases de l'école au cœur des promesses républicaines", repenser la question du travail et les nouvelles protections à apporter, décentraliser davantage et redonner de l'autonomie aux collectivités.
Elle a promis "des propositions fortes, crédibles, qui font rêver mais qui peuvent être mises en oeuvre". "On sait qu'en politique rien n'est écrit d'avance", a-t-elle ajouté, en estimant "être en capacité de rassurer les Français, mais aussi de les surprendre".
Anne Hidalgo, qui doit sortir un livre le 15 septembre, intitulé "une Femme française", aura à coeur de faire oublier l'échec des socialistes en 2017, où le candidat Benoît Hamon, qui a aujourd'hui quitté le parti, n'a obtenu que 6,34% des voix.
À un peu plus de 200 jours de la présidentielle, dont le premier tour aura lieu le 10 avril, les candidatures se multiplient, outre les candidats de gauche.
Si Emmanuel Macron n'a pas encore annoncé son intention de briguer ou non un nouveau mandat, Marine Le Pen s'est déjà déclarée, tout comme cinq prétendants à une éventuelle primaire de la droite (Eric Ciotti, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Philippe Juvin, Denis Payre), auxquels il faut ajouter l'ex-LR Xavier Bertrand, qui ne souhaite pas y participer.
Anne Hidalgo, dont le lancement dans la campagne de 2022 faisait de moins en moins de doute au fil des semaines, se déclarera lors d'un déplacement dimanche matin dans la ville du socialiste Nicolas Mayer-Rossignol, un proche de l'édile parisienne, a-t-on appris mercredi de plusieurs élus socialistes.
Ce déplacement devrait être suivi par une interview dans un journal télévisé.
La déclaration de candidature de Mme Hidalgo va se téléscoper avec la rentrée politique d'une autre prétendante à l'Elysée, la présidente du RN Marine le Pen, qui fera dimanche un discours lors des journées d'été de son parti à Fréjus. Elle sera aussi l'invitée du JT de 20H00 de TF1.
Alors que bruissaient depuis plusieurs jours les rumeurs d'une candidature imminente, Anne Hidalgo avait fait un pas de plus mardi, lors des journées parlementaires du PS à Montpellier, affirmant que plus "rien" ne l'empêchait désormais de se déclarer.
Elle ajoute son nom à la longue liste de candidats déclarés ou putatifs à gauche, dont l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon, l'ex-socialiste Arnaud Montebourg, qui s'est lancé samedi dernier, le communiste Fabien Roussel ou encore le candidat qui sera issu de la primaire écologiste, fin septembre.
Un vote interne des militants socialistes, promis par le premier secrétaire Olivier Faure, interviendra après le congrès du PS fin septembre et permettra de la départager de ses potentiels concurrents socialistes, dont le maire du Mans Stéphane Le Foll.
Mais Anne Hidalgo a déjà le soutien d'une large part des élus socialistes, dont Olivier Faure, mais aussi les maires de Nantes, Johanna Rolland, Nancy Mathieu Klein, ou Montpellier Michael Delafosse, ainsi que la présidente de la région Occitanie Carole Delga, dont certains feront partie de son équipe de campagne.
La maire de Paris n'est pour l'instant créditée que de 7 à 9% des voix selon les sondages, mais ses soutiens affirment que "le match n'est pas joué".
"Rassurer les Français"
Anne Hidalgo se préparait depuis plusieurs mois, avec un "tour de France", puis un rassemblement en juillet dernier à Villeurbanne de son "équipe de France des maires et élus locaux", avec lesquels elle compte bâtir son programme.
En août, elle avait aussi rencontré les militants socialistes à Blois lors des journées d'été du PS.
Dans son programme, pas encore dévoilé, mais dont elle a tracé les grandes lignes, elle entend insister sur la transition écologique, "l'enjeu numéro 1" qui, pour autant, ne doit pas se faire "au détriment des classes moyennes et des catégories populaires". "Les cinq ans qui viennent sont décisifs", a-t-elle insisté mardi.
Elle veut aussi "remettre les bases de l'école au cœur des promesses républicaines", repenser la question du travail et les nouvelles protections à apporter, décentraliser davantage et redonner de l'autonomie aux collectivités.
Elle a promis "des propositions fortes, crédibles, qui font rêver mais qui peuvent être mises en oeuvre". "On sait qu'en politique rien n'est écrit d'avance", a-t-elle ajouté, en estimant "être en capacité de rassurer les Français, mais aussi de les surprendre".
Anne Hidalgo, qui doit sortir un livre le 15 septembre, intitulé "une Femme française", aura à coeur de faire oublier l'échec des socialistes en 2017, où le candidat Benoît Hamon, qui a aujourd'hui quitté le parti, n'a obtenu que 6,34% des voix.
À un peu plus de 200 jours de la présidentielle, dont le premier tour aura lieu le 10 avril, les candidatures se multiplient, outre les candidats de gauche.
Si Emmanuel Macron n'a pas encore annoncé son intention de briguer ou non un nouveau mandat, Marine Le Pen s'est déjà déclarée, tout comme cinq prétendants à une éventuelle primaire de la droite (Eric Ciotti, Valérie Pécresse, Michel Barnier, Philippe Juvin, Denis Payre), auxquels il faut ajouter l'ex-LR Xavier Bertrand, qui ne souhaite pas y participer.