Présentation des médailles
PAPEETE, le 16 juillet 2014 - A l’occasion de la Fête Nationale, une nouvelle promotion de chevaliers et d’officiers de la Légion d’Honneur a été décorée. Ils sont 560 à avoir été promus dans toute la France, dont 8 Polynésiens.
Lors des cérémonies du 14 juillet célébrées ce lundi, 6 polynésiens ont reçu la distinction de Chevalier de la Légion d’Honneur, et deux autres ont reçu une promotion et sont désormais officier de la légion d’honneur (M. Armand Bar et le Médecin-Chef Damien Lejeune). Ils rejoignent les quelques 220 membres de l’ordre résidant en Polynésie française.
La Légion d’Honneur, créée en 1802 par Napoléon, est la plus haute décoration honorifique accordée par l’Etat français. Actuellement, 91 000 personnes arborent la décoration, et en deux siècles d’existence ils seraient 1 million de français à l’avoir reçu.
Dans nos îles, au moins 25 femmes sont aujourd’hui titulaires d’un grade dans l’ordre soit près de 10% des membres, mais depuis une réforme entamée par Nicolas Sarkozy, la parité s’applique. A terme, 50% de récipiendaires devraient donc être des femmes.
Peu d’avantages
Un grade dans la Légion d’Honneur est uniquement honorifique, puisqu’en théorie il n’apporte aucun avantage matériel. Yves Lemonnier, président de la section "Bougainville" (polynésienne) de la Société des Membres de la Légion d’Honneur (S.M.L.H.), explique que chaque année 5 à 10 polynésiens sont récompensés, en cumulant les promus militaires et issus de la société civile.
Il assure que « contrairement aux idées reçues, la Légion d’honneur ne donne pas d’avantages particuliers à l’exception de la possibilité d’inscrire, selon les places disponibles et certaines conditions de niveau de résultats scolaires, les filles, petites filles de légionnaire dans les Maison d’Education de la Légion d’Honneur. Pour l’anecdote, les légionnaires bénéficient de la gratuité pour la visite du musée de l’Ordre à Paris. Le seul « avantage » est de pouvoir faire figurer ce titre dans les en-têtes ou après la signature d’un courrier. »
Peu d’avantages donc, mais une charge tout de même : les médaillés achètent eux-mêmes leur croix de chevalier auprès de la Monnaie de Paris… Yves Lemonnier conclut sur une citation de François Mauriac, Grand Officier de la Légion d’Honneur : « Une décoration ne se demande pas, ne se refuse pas, ne se porte pas. »
Lors des cérémonies du 14 juillet célébrées ce lundi, 6 polynésiens ont reçu la distinction de Chevalier de la Légion d’Honneur, et deux autres ont reçu une promotion et sont désormais officier de la légion d’honneur (M. Armand Bar et le Médecin-Chef Damien Lejeune). Ils rejoignent les quelques 220 membres de l’ordre résidant en Polynésie française.
La Légion d’Honneur, créée en 1802 par Napoléon, est la plus haute décoration honorifique accordée par l’Etat français. Actuellement, 91 000 personnes arborent la décoration, et en deux siècles d’existence ils seraient 1 million de français à l’avoir reçu.
Dans nos îles, au moins 25 femmes sont aujourd’hui titulaires d’un grade dans l’ordre soit près de 10% des membres, mais depuis une réforme entamée par Nicolas Sarkozy, la parité s’applique. A terme, 50% de récipiendaires devraient donc être des femmes.
Peu d’avantages
Un grade dans la Légion d’Honneur est uniquement honorifique, puisqu’en théorie il n’apporte aucun avantage matériel. Yves Lemonnier, président de la section "Bougainville" (polynésienne) de la Société des Membres de la Légion d’Honneur (S.M.L.H.), explique que chaque année 5 à 10 polynésiens sont récompensés, en cumulant les promus militaires et issus de la société civile.
Il assure que « contrairement aux idées reçues, la Légion d’honneur ne donne pas d’avantages particuliers à l’exception de la possibilité d’inscrire, selon les places disponibles et certaines conditions de niveau de résultats scolaires, les filles, petites filles de légionnaire dans les Maison d’Education de la Légion d’Honneur. Pour l’anecdote, les légionnaires bénéficient de la gratuité pour la visite du musée de l’Ordre à Paris. Le seul « avantage » est de pouvoir faire figurer ce titre dans les en-têtes ou après la signature d’un courrier. »
Peu d’avantages donc, mais une charge tout de même : les médaillés achètent eux-mêmes leur croix de chevalier auprès de la Monnaie de Paris… Yves Lemonnier conclut sur une citation de François Mauriac, Grand Officier de la Légion d’Honneur : « Une décoration ne se demande pas, ne se refuse pas, ne se porte pas. »
Mme Yvette LICHTLE, impliquée dans le milieu associatif à Pirae
La promotion du 14 juillet 2014
Officier de la Légion d’Honneur
- Médecin-Chef des services de classe normale, Damien LEJEUNE Par le Contre-Amiral Anne CULLERRE, Commandant supérieur des forces armées en Polynésie française
- M. Armand BAR, Par le Général Maurice LE PAGE
Chevalier de la Légion d’Honneur, remise à
- Ingénieur en chef de 1ère classe, Michel LEPINE,
- Capitaine de frégate, Yann GAUTUN, Par le Contre-Amiral Anne CULLERRE, Commandant supérieur des forces armées en Polynésie française
- Lieutenant-Colonel Christian FENOIS, Par Damien LEJEUNE, Médecin Chef des Services de Classe Normale
- Mme Yvette LICHTLE, Par le Contre-Amiral Anne CULLERRE, Commandant supérieur des forces armées en
Polynésie française
- M. Michel HOSTACHY, Par le Colonel Maurice LUXCEY
- M. Gilles CANTAL, Secrétaire général du Haut-Commissariat en Polynésie française Par M. Lionel BEFFRE, Haut-Commissaire de la République en Polynésie française
Les grades
L’ordre de la Légion d’Honneur comprend trois grades :
• Chevalier,
• Officier,
• Commandeur.
Et deux distinctions :
• Grand Officier
• Grand Croix
Comment obtenir la Légion d’Honneur
Pour être admis au grade de chevalier, il faut justifier de services publics ou d'activités professionnelles d'une durée minimum de vingt années, assortis dans l'un et l'autre cas de mérites éminents. Ceux-ci sont laissés dans un premier temps à l’appréciation des autorités qui choisissent de faire suivre ou non les dossiers.
La Grande Chancellerie, autorité suprême, étudie ensuite ces dossiers et les plus « étoffés » aboutissent. Les dossiers sont établis par certains organismes (Anciens combattants en particulier ou autre) qui peuvent proposer un de leurs membres selon les critères définis par le Code de la Légion d’Honneur. Les dossiers sont ensuite transmis au Haut Commissariat.
Officier de la Légion d’Honneur
- Médecin-Chef des services de classe normale, Damien LEJEUNE Par le Contre-Amiral Anne CULLERRE, Commandant supérieur des forces armées en Polynésie française
- M. Armand BAR, Par le Général Maurice LE PAGE
Chevalier de la Légion d’Honneur, remise à
- Ingénieur en chef de 1ère classe, Michel LEPINE,
- Capitaine de frégate, Yann GAUTUN, Par le Contre-Amiral Anne CULLERRE, Commandant supérieur des forces armées en Polynésie française
- Lieutenant-Colonel Christian FENOIS, Par Damien LEJEUNE, Médecin Chef des Services de Classe Normale
- Mme Yvette LICHTLE, Par le Contre-Amiral Anne CULLERRE, Commandant supérieur des forces armées en
Polynésie française
- M. Michel HOSTACHY, Par le Colonel Maurice LUXCEY
- M. Gilles CANTAL, Secrétaire général du Haut-Commissariat en Polynésie française Par M. Lionel BEFFRE, Haut-Commissaire de la République en Polynésie française
Les grades
L’ordre de la Légion d’Honneur comprend trois grades :
• Chevalier,
• Officier,
• Commandeur.
Et deux distinctions :
• Grand Officier
• Grand Croix
Comment obtenir la Légion d’Honneur
Pour être admis au grade de chevalier, il faut justifier de services publics ou d'activités professionnelles d'une durée minimum de vingt années, assortis dans l'un et l'autre cas de mérites éminents. Ceux-ci sont laissés dans un premier temps à l’appréciation des autorités qui choisissent de faire suivre ou non les dossiers.
La Grande Chancellerie, autorité suprême, étudie ensuite ces dossiers et les plus « étoffés » aboutissent. Les dossiers sont établis par certains organismes (Anciens combattants en particulier ou autre) qui peuvent proposer un de leurs membres selon les critères définis par le Code de la Légion d’Honneur. Les dossiers sont ensuite transmis au Haut Commissariat.
Gilles Cantal, Secrétaire général du Haut-Commissariat en Polynésie française
