La production de baguettes de pain pourrait reprendre à compter de vendredi 28 septembre après avoir été interrompue durant toute la semaine, à l’appel du syndicat des boulangers de Polynésie française.
Les 37 producteurs du syndicat professionnel doivent être reçus jeudi 27 en fin de matinée matin, au ministère de l’Economie et des Finances.
Là, Pierre Frébault entend leur exposer la position du gouvernement concernant leur demande de réévaluation du prix de la baguette. Le ministre souhaite les convaincre de bien vouloir remettre leur revendications de réévaluation à la fin octobre au plus tard, dans l’attente d’une expertise comptable de la structure du prix du pain, alternative à celle faite par la DGAE. L’analyse de la Direction générale des affaires économique sert de base de référence au gouvernement bien que contestée par le syndicat des boulangers.
Cependant, une expertise neutre a été ordonnée lundi 24 septembre par le Tribunal administratif de Papeete, saisi en référé par le SBPF pour étudier cette demande. Le résultat de cette étude comptable servirait alors de nouvelle base de référence pour définir le prix de la baguette de 250 gr.
La décision de reprendre la production de pain sera donc prise, si tel est le cas, par voie démocratique, jeudi 27 septembre à l’issue de cette entrevue des boulangers avec le ministre.
« Nous avons bien cadré la situation », se félicitait Pierre Frébault, mercredi soir, à l’issue d’une nouvelle rencontre avec les représentants du syndicat professionnel. « Certes cette demande d’expertise suit son cours. Le délai d’un mois pour ce rapport est impératif. L’expert souhaite d’ailleurs nous rencontrer dès vendredi pour mettre en place sa procédure d’expertise. On voit bien que les choses avancent. Entre temps, la question qui est posée est simple : faut-il continuer ce mouvement en attendant le rapport, ou trouver une solution pour que tout le monde puisse retrouver une situation normale dans l’attente de l’expertise finale ? »
Après avoir demandé, début septembre, que le prix de la baguette soit réévalué à 70 Fcfp, le syndicat des boulangers réclame une réévaluation rapide à 60 Fcfp, alors que ce produit a été augmenté de 51 à 53 Fcfp il y a 19 mois, le 1er février 2011.
On estime que 60 millions de baguettes de 250 gr sont produites chaque année en Polynésie française, plaçant ce produit au premier rang dans le panier de la ménagère polynésienne.
Les boulangers affirment cependant ne plus trouver leur compte, dans la production de cet aliment populaire, au prix réglementé, alors que leurs charges ne cessent de croître.
Le gouvernement accepte la perspective d'une augmentation du pain dans la mesure où celle-ci se trouverait justifiée par l’expertise comptable en cours et dont les conclusions seront communiquées fin octobre au plus tard.
La proposition d’un allègement des charges de 8,6 Fcfp sur le prix conventionné du kilogramme de farine vendu 32,5 Fcfp le kilogramme aux professionnels, avait été refusé d’emblai par les boulangers, lors d’une précédente rencontre au ministère, jeudi 20 septembre.
Par ce biais pourtant, les estimations comptables de la DGAE font état d'une marge voisinant les 18,793 Fcfp par baguette produite, la meilleure pour la profession depuis 2008.
Mais ces chiffres sont contestés par les professionnels. La nouvelle expertise arrivera peut-être à mettre tout le monde d’accord.
Les 37 producteurs du syndicat professionnel doivent être reçus jeudi 27 en fin de matinée matin, au ministère de l’Economie et des Finances.
Là, Pierre Frébault entend leur exposer la position du gouvernement concernant leur demande de réévaluation du prix de la baguette. Le ministre souhaite les convaincre de bien vouloir remettre leur revendications de réévaluation à la fin octobre au plus tard, dans l’attente d’une expertise comptable de la structure du prix du pain, alternative à celle faite par la DGAE. L’analyse de la Direction générale des affaires économique sert de base de référence au gouvernement bien que contestée par le syndicat des boulangers.
Cependant, une expertise neutre a été ordonnée lundi 24 septembre par le Tribunal administratif de Papeete, saisi en référé par le SBPF pour étudier cette demande. Le résultat de cette étude comptable servirait alors de nouvelle base de référence pour définir le prix de la baguette de 250 gr.
La décision de reprendre la production de pain sera donc prise, si tel est le cas, par voie démocratique, jeudi 27 septembre à l’issue de cette entrevue des boulangers avec le ministre.
« Nous avons bien cadré la situation », se félicitait Pierre Frébault, mercredi soir, à l’issue d’une nouvelle rencontre avec les représentants du syndicat professionnel. « Certes cette demande d’expertise suit son cours. Le délai d’un mois pour ce rapport est impératif. L’expert souhaite d’ailleurs nous rencontrer dès vendredi pour mettre en place sa procédure d’expertise. On voit bien que les choses avancent. Entre temps, la question qui est posée est simple : faut-il continuer ce mouvement en attendant le rapport, ou trouver une solution pour que tout le monde puisse retrouver une situation normale dans l’attente de l’expertise finale ? »
Après avoir demandé, début septembre, que le prix de la baguette soit réévalué à 70 Fcfp, le syndicat des boulangers réclame une réévaluation rapide à 60 Fcfp, alors que ce produit a été augmenté de 51 à 53 Fcfp il y a 19 mois, le 1er février 2011.
On estime que 60 millions de baguettes de 250 gr sont produites chaque année en Polynésie française, plaçant ce produit au premier rang dans le panier de la ménagère polynésienne.
Les boulangers affirment cependant ne plus trouver leur compte, dans la production de cet aliment populaire, au prix réglementé, alors que leurs charges ne cessent de croître.
Le gouvernement accepte la perspective d'une augmentation du pain dans la mesure où celle-ci se trouverait justifiée par l’expertise comptable en cours et dont les conclusions seront communiquées fin octobre au plus tard.
La proposition d’un allègement des charges de 8,6 Fcfp sur le prix conventionné du kilogramme de farine vendu 32,5 Fcfp le kilogramme aux professionnels, avait été refusé d’emblai par les boulangers, lors d’une précédente rencontre au ministère, jeudi 20 septembre.
Par ce biais pourtant, les estimations comptables de la DGAE font état d'une marge voisinant les 18,793 Fcfp par baguette produite, la meilleure pour la profession depuis 2008.
Mais ces chiffres sont contestés par les professionnels. La nouvelle expertise arrivera peut-être à mettre tout le monde d’accord.
