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Portrait « SUP » : Titouan Puyo, des racines Polynésiennes

Titouan Puyo était très attendu samedi dernier lors du Air France Paddle Festival où il était la « l’homme à battre« . À seulement 25 ans, le Calédonien, Polynésien de sol, est déjà classé parmi les meilleurs paddleurs mondiaux (actuellement troisième mondial). À la fin de la course Elite du Air France Paddle Festival, le « Aito Calédonien » se confie avec humilité aux lecteurs de Sportstahiti.com.


Interview :

J’ai entendu dire que tu étais né en Polynésie ?

« Je suis né en Polynésie, mes parents y étaient infirmiers. Par la suite, j’ai grandi en Nouvelle Calédonie. C’est là que j’ai commencé le va’a. Après mes études, je me suis mis au stand up paddle. J’attaque ma troisième année de stand up paddle intensive. »

Qu’est-ce qui a causé ton changement de discipline ?

« Je suis sur l’eau depuis tout petit, il faut s’occuper plutôt que de traîner à ne rien faire. Je ne sais pas trop, le stand up paddle est un sport qui est plutôt accessible et qui est en plein boum en ce moment. Ça me permet de voyager parce que c’est vrai qu’une fois qu’on est dans le pacifique c’est assez compliqué de voyager. Ce sport et mes sponsors me permettent de voyager de faire des compétitions par la même occasion et d’avoir de nouvelles expériences. »

Qu’est-ce que ça fait d’être dans le top mondial ?

« Ça met un peu la pression. Tu vois, je ne peux pas arriver à une compétition discrètement. J’ai rencontré déjà un peu partout des Tahitiens, Après c’est une fierté, ça veut dire que le boulot paye, c’est agréable de faire partie des meilleurs. C’est comme ces gars là qui font du va’a à cent pour cent. ils ont un métier qui leur permet de s’entrainer et c’est la même chose pour moi. J’ai des sponsors qui me permettent de m’entrainer suffisamment et de faire ça à cent pour cent également. »

Es-tu satisfait de ta troisième place ?

« On est toujours un peu déçu parce qu’en général quand on fait de la compétition, c’est pour gagner. Je suis quand même content parce que je savais que ces rameurs étaient redoutables à la rame. J’en avais déjà fait l’expérience en va’a, je n’arrivais même pas à les tenir. En stand up paddle j’arrive à être un peu moins loin. je regrette que ça n’aie pas bougé un petit peu plus à l’extérieur, il y a plein de chose que je n’avais pas pris en compte. Tous ces bateaux rendaient le plan d’eau vraiment compliqué, ils m’ont parfois aidé et m’ont parfois porté préjudice. »

Quel est ton prochain objectif ?

« Mon prochain évènement c’est le « Stad up paddle Race Cup » à Sainte Maxime. Je pars déjà demain. »

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Rédigé par Sportstahiti.com le Dimanche 22 Mai 2016 à 20:05 | Lu 470 fois