Paris, France | AFP | mercredi 16/06/2021 - La vie va redevenir presque normale avec la fin de l'obligation du port du masque à l'extérieur dès jeudi et la levée du couvre-feu à partir de dimanche, grâce à une amélioration plus rapide que prévu de la situation sanitaire.
A partir du 20 juin à 06H00, les Français vont ainsi pouvoir sortir sans restriction pour la première fois depuis l'instauration il y a huit mois des premiers couvre-feu pour faire face à la deuxième vague de l'épidémie de Covid-19.
Cette libération intervient dix jours avant la date prévue du 30 juin car "la situation s'améliore plus vite que nous l'avions espéré", a annoncé le Premier ministre Jean Castex dans une déclaration à l'issue du Conseil des ministres.
"Il est normal que nous ajustions nos mesures", a-t-il précisé, en annonçant d'abord que l'obligation générale du port du masque était levée en extérieur tout en restant en vigueur dans les lieux clos (commerces, bureaux, transports...)
A l'extérieur, il faudra cependant continuer à le porter "quand on se regroupe et quand on se trouve dans un lieu bondé, une file d'attente, sur un marché ou dans les tribunes d'un stade", selon le Premier ministre.
La France suit ainsi l'exemple de plusieurs pays européens, comme la Belgique, tandis que d'autres, dont l'Allemagne ou l'Espagne, s'orientent vers une levée progressive du port du masque.
De nombreux experts s'accordent sur le fait que cette précaution ne présente "pas beaucoup d'intérêt" pour lutter efficacement contre le virus, selon l'épidémiologiste Antoine Flahault, tout en insistant sur l'importance du respect des gestes barrières de base comme le lavage des mains ou la distanciation sociale.
"Cela n'avait pas de sens de le maintenir en extérieur et de continuer à risquer des amendes quand on marche tout seul dans la rue", a commenté Michèle Legeas, professeure à l'Ecole des hautes études en santé publique, auprès de l'AFP.
"Continuer, continuer" à vacciner
La France était par ailleurs l'un des derniers pays à maintenir un couvre-feu avec l'Italie et la Grèce. Mais les appels à le lever se sont multipliés ces derniers jours, surtout depuis la dérogation controversée accordée par le gouvernement à Roland-Garros pour que la demi-finale entre Novak Djokovic et Rafael Nadal puisse se terminer en présence de spectateurs.
L'obligation de rentrer chez soi à 23H était d'ailleurs de moins en moins respectée, comme l'ont montré les rassemblements lundi soir pour célébrer la victoire de la France sur l'Allemagne à l'Euro de football.
Jean Castex a averti que la levée du couvre-feu n'empêcherait pas le maintien des protocoles sanitaires pour les lieux publics et pour la fête de la musique de lundi prochain. Les concerts sauvages suscitant des attroupements sur la voie publique" ne seront pas acceptés, a-t-il prévenu.
En faisant ces annonces quatre jours avant les élections départementales et régionales, qui s'annoncent difficiles pour la majorité, le Premier ministre a défendu le bien fondé de la stratégie de sortie de crise annoncée fin avril, et que "certains trouvaient trop rapide et pas assez prudente".
Il s'est ainsi félicité que les contaminations aient baissé à 3.200 cas quotidiens en moyenne sur 7 jours - au plus bas depuis août 2020 - et que moins de 2.000 personnes soient hospitalisées dans les services de réanimation.
Cette nette amélioration s'explique, selon lui, par "la mobilisation des Français" mais aussi par le "succès de la campagne vaccinale" avec plus de 30 millions de personnes ayant reçu une première dose.
Il faut "continuer, continuer, continuer à nous vacciner", a martelé Jean Castex, en fixant trois objectifs pour la fin août: 40 millions de primo-vaccinés, 35 millions de totalement vaccinés et 85% des plus de 50 ans et des adultes atteints de comorbidités ayant reçu une première dose.
L'arrivée des adolescents dans les centres de vaccination a donné un coup de fouet puisque 41% des rendez-vous (105.000 sur 260.000) pris mardi l'ont été pour des mineurs, a indiqué mercredi Doctolib.
Si la situation sanitaire s'améliore globalement, le gouvernement reste "particulièrement vigilant" en Guyane et déploie des "moyens supplémentaires" pour accélérer la vaccination, alors que le taux d'incidence s'y élève à 292 sur 100.000 habitants au 15 juin.
A partir du 20 juin à 06H00, les Français vont ainsi pouvoir sortir sans restriction pour la première fois depuis l'instauration il y a huit mois des premiers couvre-feu pour faire face à la deuxième vague de l'épidémie de Covid-19.
Cette libération intervient dix jours avant la date prévue du 30 juin car "la situation s'améliore plus vite que nous l'avions espéré", a annoncé le Premier ministre Jean Castex dans une déclaration à l'issue du Conseil des ministres.
"Il est normal que nous ajustions nos mesures", a-t-il précisé, en annonçant d'abord que l'obligation générale du port du masque était levée en extérieur tout en restant en vigueur dans les lieux clos (commerces, bureaux, transports...)
A l'extérieur, il faudra cependant continuer à le porter "quand on se regroupe et quand on se trouve dans un lieu bondé, une file d'attente, sur un marché ou dans les tribunes d'un stade", selon le Premier ministre.
La France suit ainsi l'exemple de plusieurs pays européens, comme la Belgique, tandis que d'autres, dont l'Allemagne ou l'Espagne, s'orientent vers une levée progressive du port du masque.
De nombreux experts s'accordent sur le fait que cette précaution ne présente "pas beaucoup d'intérêt" pour lutter efficacement contre le virus, selon l'épidémiologiste Antoine Flahault, tout en insistant sur l'importance du respect des gestes barrières de base comme le lavage des mains ou la distanciation sociale.
"Cela n'avait pas de sens de le maintenir en extérieur et de continuer à risquer des amendes quand on marche tout seul dans la rue", a commenté Michèle Legeas, professeure à l'Ecole des hautes études en santé publique, auprès de l'AFP.
"Continuer, continuer" à vacciner
La France était par ailleurs l'un des derniers pays à maintenir un couvre-feu avec l'Italie et la Grèce. Mais les appels à le lever se sont multipliés ces derniers jours, surtout depuis la dérogation controversée accordée par le gouvernement à Roland-Garros pour que la demi-finale entre Novak Djokovic et Rafael Nadal puisse se terminer en présence de spectateurs.
L'obligation de rentrer chez soi à 23H était d'ailleurs de moins en moins respectée, comme l'ont montré les rassemblements lundi soir pour célébrer la victoire de la France sur l'Allemagne à l'Euro de football.
Jean Castex a averti que la levée du couvre-feu n'empêcherait pas le maintien des protocoles sanitaires pour les lieux publics et pour la fête de la musique de lundi prochain. Les concerts sauvages suscitant des attroupements sur la voie publique" ne seront pas acceptés, a-t-il prévenu.
En faisant ces annonces quatre jours avant les élections départementales et régionales, qui s'annoncent difficiles pour la majorité, le Premier ministre a défendu le bien fondé de la stratégie de sortie de crise annoncée fin avril, et que "certains trouvaient trop rapide et pas assez prudente".
Il s'est ainsi félicité que les contaminations aient baissé à 3.200 cas quotidiens en moyenne sur 7 jours - au plus bas depuis août 2020 - et que moins de 2.000 personnes soient hospitalisées dans les services de réanimation.
Cette nette amélioration s'explique, selon lui, par "la mobilisation des Français" mais aussi par le "succès de la campagne vaccinale" avec plus de 30 millions de personnes ayant reçu une première dose.
Il faut "continuer, continuer, continuer à nous vacciner", a martelé Jean Castex, en fixant trois objectifs pour la fin août: 40 millions de primo-vaccinés, 35 millions de totalement vaccinés et 85% des plus de 50 ans et des adultes atteints de comorbidités ayant reçu une première dose.
L'arrivée des adolescents dans les centres de vaccination a donné un coup de fouet puisque 41% des rendez-vous (105.000 sur 260.000) pris mardi l'ont été pour des mineurs, a indiqué mercredi Doctolib.
Si la situation sanitaire s'améliore globalement, le gouvernement reste "particulièrement vigilant" en Guyane et déploie des "moyens supplémentaires" pour accélérer la vaccination, alors que le taux d'incidence s'y élève à 292 sur 100.000 habitants au 15 juin.