Ce championnat de pirogues à voile à double-balancier existe en tant que tel depuis cette année. Quelques régates test ont eu lieu en 2015, notamment un voyage en plusieurs étapes entre Tahiti et Bora Bora juste avant l’ « Ironmana ». Il faut rappeler que le développement de la discipline est du en partie à Stéphan Lambert, l’initiateur du Waterman Tahiti Tour.
Ce développement s’est fait en relation avec la fédération des jeux et sports traditionnels présidée par Enoch Laughlin. Des passionnés tentent de remettre au goût du jour ce qui fut, aux temps anciens, le moyen de locomotion n°1 dans nos îles. Les sports et jeux traditionnels du Heiva attirent une foule de plus en plus nombreuse chaque année et la pirogue à voile en est un des moments forts.
A noter la présence de la star du va’a Steeve Teihotaata sur la pirogue Manu Iva qui arrive en tête en 2H51’ devant Kua Nalu et Holopuni Tahiti. D’autres personnalités étaient aussi de la partie, comme le cadre technique de la fédération tahitienne de voile Teiva Véronique (Kua Nalu) ou encore Stéphan Lambert (Holopuni Tahiti) du Waterman Tahiti Tour.
Elles n’ont pas eu à souffrir de la grosse houle longue en provenance du sud. Au contraire, elles ont pu bénéficier d’une houle du vent de nord est qui leur a permis de surfer et de rejoindre sans problème la plage du motu Tiahura de Moorea. SB
Ce développement s’est fait en relation avec la fédération des jeux et sports traditionnels présidée par Enoch Laughlin. Des passionnés tentent de remettre au goût du jour ce qui fut, aux temps anciens, le moyen de locomotion n°1 dans nos îles. Les sports et jeux traditionnels du Heiva attirent une foule de plus en plus nombreuse chaque année et la pirogue à voile en est un des moments forts.
A noter la présence de la star du va’a Steeve Teihotaata sur la pirogue Manu Iva qui arrive en tête en 2H51’ devant Kua Nalu et Holopuni Tahiti. D’autres personnalités étaient aussi de la partie, comme le cadre technique de la fédération tahitienne de voile Teiva Véronique (Kua Nalu) ou encore Stéphan Lambert (Holopuni Tahiti) du Waterman Tahiti Tour.
Elles n’ont pas eu à souffrir de la grosse houle longue en provenance du sud. Au contraire, elles ont pu bénéficier d’une houle du vent de nord est qui leur a permis de surfer et de rejoindre sans problème la plage du motu Tiahura de Moorea. SB
Kavika Knight de l’association Holopuni Va’a :
Pas de problème avec la grosse houle ?
« Le vent a tourné à l’est, ce qui nous a favorisés. La grosse houle du sud n’a eu absolument aucune incidence sur la navigation au large. La houle du nord-est a permis aux pirogues de surfer jusqu’à Moorea. On a senti la grosse houle mais c’est comme un tsunami au large, tu la sens passer mais vu que c’était une houle longue, elle n’a pas posé de problème. Après avoir passé Temae, on ne la sentait plus du tout. »
La pirogue à voile c’est l’essence de l‘esprit « waterman » ?
« Tout à fait, cette navigation se fait à la fois à la rame et à la voile. D’ailleurs cette épreuve devait inaugurer la 4e étape du Waterman Tahiti Tour qui devait avoir lieu ce week end mais on a dû reporter pour des raisons de sécurité. Quand tu as 300 personnes sur l’eau, ce n’est pas la même chose à gérer, avec cette houle qui nous aurait touchés au niveau du passage de Temae ou encore avec les forts courants sortant des passes. »
La participation de Steeve a été déterminante ?
« Les pirogues à voile pèsent environ 225 kg, soit presque le double d’une pirogue V6, mais il y a trois personnes en moins, avec un équipage composé de deux rameurs et d’un barreur. On gagne avec le vent, il faut donc aller le chercher là où il se trouve et savoir se placer pour profiter des vagues. Les qualités liées à la rame et à la lecture de l’océan sont donc très utiles. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Il nous reste encore deux épreuves, la prochaine est prévue le 25 juin entre Tautira et la pointe Vénus. On rejoindra les Va’a motu traditionnelles que l’on voit au Heiva qui seront aussi sur le plan d’eau de la Pointe Vénus le 26 juin. Un remerciement à tous les participants et merci à Air Tahiti Nui ainsi qu’à la fédération des jeux et sport traditionnels. Merci au Coco Beach de Moorea qui nous a accueillis. »
Pas de problème avec la grosse houle ?
« Le vent a tourné à l’est, ce qui nous a favorisés. La grosse houle du sud n’a eu absolument aucune incidence sur la navigation au large. La houle du nord-est a permis aux pirogues de surfer jusqu’à Moorea. On a senti la grosse houle mais c’est comme un tsunami au large, tu la sens passer mais vu que c’était une houle longue, elle n’a pas posé de problème. Après avoir passé Temae, on ne la sentait plus du tout. »
La pirogue à voile c’est l’essence de l‘esprit « waterman » ?
« Tout à fait, cette navigation se fait à la fois à la rame et à la voile. D’ailleurs cette épreuve devait inaugurer la 4e étape du Waterman Tahiti Tour qui devait avoir lieu ce week end mais on a dû reporter pour des raisons de sécurité. Quand tu as 300 personnes sur l’eau, ce n’est pas la même chose à gérer, avec cette houle qui nous aurait touchés au niveau du passage de Temae ou encore avec les forts courants sortant des passes. »
La participation de Steeve a été déterminante ?
« Les pirogues à voile pèsent environ 225 kg, soit presque le double d’une pirogue V6, mais il y a trois personnes en moins, avec un équipage composé de deux rameurs et d’un barreur. On gagne avec le vent, il faut donc aller le chercher là où il se trouve et savoir se placer pour profiter des vagues. Les qualités liées à la rame et à la lecture de l’océan sont donc très utiles. »
Un dernier mot, un remerciement ?
« Il nous reste encore deux épreuves, la prochaine est prévue le 25 juin entre Tautira et la pointe Vénus. On rejoindra les Va’a motu traditionnelles que l’on voit au Heiva qui seront aussi sur le plan d’eau de la Pointe Vénus le 26 juin. Un remerciement à tous les participants et merci à Air Tahiti Nui ainsi qu’à la fédération des jeux et sport traditionnels. Merci au Coco Beach de Moorea qui nous a accueillis. »