Tahiti, le 27 août 2025 - Avec ses nouveaux sas PARAFE, inaugurés il y a une semaine à l’aéroport de Tahiti-Faa’a, le contrôle des passeports se fait désormais en à peine trente secondes, grâce à un investissement de 100 millions de francs.
Ce jeudi matin, au terminal, alors que trois vols internationaux s’apprêtent à décoller quasi simultanément, l’ambiance est celle des grands départs : familles chargées de valises, voyageurs d’affaires pressés, et cette tension légère propre aux contrôles frontaliers. Dans ce flux dense de près de 1.000 passagers en pointe, les nouveaux portiques PARAFE (passage automatisé rapide aux frontières extérieures) viennent désormais s’intercaler entre les files classiques.
Avant d’y accéder, le parcours reste inchangé : un premier agent régulateur oriente les voyageurs en leur proposant le passage par le PARAFE tout en vérifiant leur éligibilité. Le passager choisit ensuite : soit la voie traditionnelle du contrôle manuel avec la PAF (police aux frontières), soit l’un des sas biométriques. Un autre agent, installé près des portiques, rappelle à son tour les “bons gestes” à adopter afin de pouvoir passer par ce contrôle “nouvelle génération” – retirer masque, lunettes trop couvrantes, chapeau ou collier volumineux – pour garantir une reconnaissance faciale efficace.
Devant les journalistes, Juliette, 28 ans, vient de tester le dispositif pour la première fois. Souriante, elle confie : “Ce n’est pas trop oppressant et c’est rapide. Je pense que grâce à cet outil, ça va aller plus vite.” Juste après elle, Elena, voyageuse italienne déjà habituée à ce type de contrôle dans d’autres hubs internationaux, approuve : “C’est génial, car c'est plus rapide.”
Ce jeudi matin, au terminal, alors que trois vols internationaux s’apprêtent à décoller quasi simultanément, l’ambiance est celle des grands départs : familles chargées de valises, voyageurs d’affaires pressés, et cette tension légère propre aux contrôles frontaliers. Dans ce flux dense de près de 1.000 passagers en pointe, les nouveaux portiques PARAFE (passage automatisé rapide aux frontières extérieures) viennent désormais s’intercaler entre les files classiques.
Avant d’y accéder, le parcours reste inchangé : un premier agent régulateur oriente les voyageurs en leur proposant le passage par le PARAFE tout en vérifiant leur éligibilité. Le passager choisit ensuite : soit la voie traditionnelle du contrôle manuel avec la PAF (police aux frontières), soit l’un des sas biométriques. Un autre agent, installé près des portiques, rappelle à son tour les “bons gestes” à adopter afin de pouvoir passer par ce contrôle “nouvelle génération” – retirer masque, lunettes trop couvrantes, chapeau ou collier volumineux – pour garantir une reconnaissance faciale efficace.
Devant les journalistes, Juliette, 28 ans, vient de tester le dispositif pour la première fois. Souriante, elle confie : “Ce n’est pas trop oppressant et c’est rapide. Je pense que grâce à cet outil, ça va aller plus vite.” Juste après elle, Elena, voyageuse italienne déjà habituée à ce type de contrôle dans d’autres hubs internationaux, approuve : “C’est génial, car c'est plus rapide.”
“On est là pour gagner les secondes”
La rapidité, c’est précisément ce qu’a visé la société Aéroport de Tahiti (ADT), gestionnaire de la plateforme de Tahiti-Faa’a, en installant ces quatre portiques de haute technologie. Un investissement de 100 millions de francs entièrement financé sur fonds propres. Pour Gwenvaël Ronsin-Hardy, directeur général d’ADT, l’enjeu est clair : “On est là pour gagner les secondes pour assurer le meilleur fonctionnement de l’aéroport.” Le dirigeant rappelle la forte pression exercée sur les infrastructures : jusqu’à huit vols internationaux quotidiens, avec des pics très denses le matin et le soir.
Le gain est tangible. Là où un contrôle manuel de passeport prend en moyenne 75 à 90 secondes, le passage via PARAFE en demande 20 à 30 seulement. À pleine capacité, les quatre sas peuvent ainsi absorber près de 480 voyageurs par heure. Sans compter l’attente pour arriver jusqu’aux officiers de la PAF. “Une prouesse technologique”, insiste le directeur, qui souligne aussi que Faa’a est le premier aéroport ultramarin à être doté de cette solution.
La rapidité, c’est précisément ce qu’a visé la société Aéroport de Tahiti (ADT), gestionnaire de la plateforme de Tahiti-Faa’a, en installant ces quatre portiques de haute technologie. Un investissement de 100 millions de francs entièrement financé sur fonds propres. Pour Gwenvaël Ronsin-Hardy, directeur général d’ADT, l’enjeu est clair : “On est là pour gagner les secondes pour assurer le meilleur fonctionnement de l’aéroport.” Le dirigeant rappelle la forte pression exercée sur les infrastructures : jusqu’à huit vols internationaux quotidiens, avec des pics très denses le matin et le soir.
Le gain est tangible. Là où un contrôle manuel de passeport prend en moyenne 75 à 90 secondes, le passage via PARAFE en demande 20 à 30 seulement. À pleine capacité, les quatre sas peuvent ainsi absorber près de 480 voyageurs par heure. Sans compter l’attente pour arriver jusqu’aux officiers de la PAF. “Une prouesse technologique”, insiste le directeur, qui souligne aussi que Faa’a est le premier aéroport ultramarin à être doté de cette solution.
Un projet d’un an et demi
François Pinotie, directeur des systèmes d'Informations, se réjouit de l’aboutissement d’un projet qu’il pilote depuis février 2024 : “Il a fallu transformer une zone d’anciens commerces en un espace haute technologie. Derrière une apparence simple, ce sont des capteurs ultrasensibles, un réseau informatique lourd, et surtout une coordination étroite avec l’État.”
En tout, une cinquantaine de personnes – équipes de l’aéroport, Police aux frontières, prestataires techniques – a été mobilisée. “Un projet de cette ampleur n’est pas le fait d’une personne mais d’une équipe.”
Mais après, il faut encore attendre
Le passage automatisé ne supprime pas toutes les contraintes. Une fois le passeport validé et la reconnaissance faciale effectuée, le voyageur doit encore rejoindre la file du contrôle de sûreté. Et là, aucun dispositif d’accélération n’existe pour l’instant. “Il faudra encore améliorer la volumétrie des contrôles derrière les PARAFE pour absorber la croissance de trafic”, reconnaît la direction.
Enfin, quid des arrivées internationales ? La mise en place de sas similaires est à l’étude, mais pas à court terme. “C’est un grand investissement, dicté aussi par la structure du terminal. Pour l’instant, la priorité reste de fluidifier les départs”, indique la direction d’ADT.
En attendant, cette mise en service – opérationnelle depuis le 22 août – constitue déjà un saut qualitatif. Les passagers éligibles peuvent désormais aborder la première étape de leur voyage avec moins de stress, dans un aéroport qui se veut “innovant et fluide”, selon ADT.
Qui peut utiliser les sas PARAFE ?
Les passages automatisés ne sont pas ouverts à tous. Les règles sont strictes :
Nationalité : titulaires d’un passeport biométrique délivré par un pays de l’Union européenne, sont exclus alors les autres pays européens ne faisant pas partie de l’UE.
Âge : 18 ans minimum. Les familles voyageant avec enfants mineurs doivent donc rester sur le contrôle manuel.
Conditions d’usage : le passage est individuel ; chaque voyageur doit se présenter seul dans le sas. Avant d’entrer, il faut retirer tout élément qui pourrait gêner la reconnaissance faciale : masque, lunettes de soleil, couvre-chef, écouteurs, casque, collier imposant.
Procédure : on présente son passeport à l’entrée, puis de nouveau à l’intérieur du sas. La caméra biométrique vérifie la correspondance entre le document et le visage. Si tout est conforme, la porte s’ouvre et le voyageur rejoint la zone d’embarquement.
Et pour les autres ?
Les passagers non-européens, les mineurs ou ceux qui n’ont pas de passeport biométrique doivent continuer par la voie classique. La direction d’ADT indique qu’une extension à d’autres nationalités n’est pas prévue à court terme, ces décisions relevant de l’État.
À noter : aucune donnée personnelle n’est conservée. Les images captées sont immédiatement supprimées après vérification.
Les passages automatisés ne sont pas ouverts à tous. Les règles sont strictes :
Nationalité : titulaires d’un passeport biométrique délivré par un pays de l’Union européenne, sont exclus alors les autres pays européens ne faisant pas partie de l’UE.
Âge : 18 ans minimum. Les familles voyageant avec enfants mineurs doivent donc rester sur le contrôle manuel.
Conditions d’usage : le passage est individuel ; chaque voyageur doit se présenter seul dans le sas. Avant d’entrer, il faut retirer tout élément qui pourrait gêner la reconnaissance faciale : masque, lunettes de soleil, couvre-chef, écouteurs, casque, collier imposant.
Procédure : on présente son passeport à l’entrée, puis de nouveau à l’intérieur du sas. La caméra biométrique vérifie la correspondance entre le document et le visage. Si tout est conforme, la porte s’ouvre et le voyageur rejoint la zone d’embarquement.
Et pour les autres ?
Les passagers non-européens, les mineurs ou ceux qui n’ont pas de passeport biométrique doivent continuer par la voie classique. La direction d’ADT indique qu’une extension à d’autres nationalités n’est pas prévue à court terme, ces décisions relevant de l’État.
À noter : aucune donnée personnelle n’est conservée. Les images captées sont immédiatement supprimées après vérification.
Infos trafic (janv.-juil. 2025)
960 960 passagers réguliers enregistrés (+4,4 % vs 2024)
462 858 passagers internationaux (+6,2 % vs 2024)
228 515 départs internationaux sur la période
Moyennes
1 079 passagers / jour
7 552 passagers / semaine
32 645 passagers / mois
Jours de forte affluence
Lundi, mercredi, samedi
Pics horaires
Matin : 6 heures à 8 heures
Soir : 19h30 – 23 heures (particulièrement le week-end)
960 960 passagers réguliers enregistrés (+4,4 % vs 2024)
462 858 passagers internationaux (+6,2 % vs 2024)
228 515 départs internationaux sur la période
Moyennes
1 079 passagers / jour
7 552 passagers / semaine
32 645 passagers / mois
Jours de forte affluence
Lundi, mercredi, samedi
Pics horaires
Matin : 6 heures à 8 heures
Soir : 19h30 – 23 heures (particulièrement le week-end)








































