Acquitté : le ressortissant estonien Risto Härmat au sortir du tribunal lundi 24 septembre 2012 (Source photo : Fiji Times)
SUVA, mardi 25 septembre 2012 (Flash d’Océanie) – Le ressortissant estonien Risto Härmat a finalement été acquitté lundi 24 septembre 2012 par la justice fidjienne, devant laquelle il comparaissait pour « entrave à la justice ».
Depuis mai 2011, il avait comparu plusieurs fois devant la justice locale dans le cadre de son éventuelle implication lors d’une rocambolesque échappée d’un officier supérieur fidjien, le Lieutenant Colonel Ratu Tevita Uluilakeba Mara, auparavant proche du régime mis en place par le Contre-amiral Premier ministre Franck Bainimarama, auteur d’un putsch le 5 décembre 2006.
M. Mara, lors d’une remise en liberté entre deux audiences d’un procès en sédition intenté par les autorités, avait réussi à prendre la mer le 9 mai 2011, pour une « partie de pêche » à bord d’un bateau appartenant à M. Härmat (établi à Fidji depuis 2004).
Ce bateau aurait ensuite été rejoint, en pleine mer, par un bâtiment de la marine de l’État voisin de Tonga, qui aurait ensuite rapatrié le fugitif désormais dissident notoire et volubile.
Proche de la famille royale de Tonga, il a ensuite obtenu la protection du Roi et un passeport tongien.
Depuis mai 2011, il avait comparu plusieurs fois devant la justice locale dans le cadre de son éventuelle implication lors d’une rocambolesque échappée d’un officier supérieur fidjien, le Lieutenant Colonel Ratu Tevita Uluilakeba Mara, auparavant proche du régime mis en place par le Contre-amiral Premier ministre Franck Bainimarama, auteur d’un putsch le 5 décembre 2006.
M. Mara, lors d’une remise en liberté entre deux audiences d’un procès en sédition intenté par les autorités, avait réussi à prendre la mer le 9 mai 2011, pour une « partie de pêche » à bord d’un bateau appartenant à M. Härmat (établi à Fidji depuis 2004).
Ce bateau aurait ensuite été rejoint, en pleine mer, par un bâtiment de la marine de l’État voisin de Tonga, qui aurait ensuite rapatrié le fugitif désormais dissident notoire et volubile.
Proche de la famille royale de Tonga, il a ensuite obtenu la protection du Roi et un passeport tongien.
Selon l’accusation, l’Estonien était à la barre au cours de ce trouble voyage et faisait figure de complice dans cette évasion.
L’accusé, via son avocat Gavin O'Driscoll, avait plaidé non coupable des chefs portés à son encontre, y compris entrave au cours de la justice.
Il avait notamment plaidé l’ignorance du fait que M. Mara avait prévu que cette partie de pêche prenne, une fois en mer, une autre tournure, et qu’il n’avait jamais prévu de revenir au point de départ.
Au terme des audiences de lundi, devant le tribunal de première instance de Suva, le Mohammed Saneem a déclaré que les services du Procureur Général n’avaient pas fourni de preuves permettant d’établir une culpabilité de l’accusé.
Il a notamment insisté sur l’absence de preuves permettant d’établir une « collusion » entre l’Estonien et son passager ainsi que sur l’absence de preuves permettant d’établir que l’accusé avait reçu une compensation sous quelque forme que ce soit.
Le dossier évoqué lors de récents entretiens franco-estoniens
Ce dossier fidjien avait tout récemment été évoqué lors d’une rencontre samedi 15 septembre 2012 entre Bernard Cazeneuve, Ministre français délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires européennes, et le Ministre estonien des Affaires étrangères, Urmas Paet.
À l’occasion de cette visite de travail de M. Cazeneuve, les bonnes relations entre les deux pays ont été illustrées, entre autres, par l’assistance consulaire apportée par le réseau diplomatique français à des ressortissants estoniens, dans des pays où Tallinn n’est pas représenté.
Dans un communiqué,
http://www.vm.ee/?q=en/node/15398&ref=avastatic
cette coopération consulaire a été illustrée par le fait qu’ « actuellement, l’ambassade de France à Fidji est un très bon partenaire en ce qu’elle nous aide à trouver une solution concernant la situation d’un citoyen estonien en instance de jugement » (par la justice locale).
En vertu de cette coopération, en matière de visas, le réseau consulaire français représente l’Estonie dans une quinzaine de pays tiers.
pad
L’accusé, via son avocat Gavin O'Driscoll, avait plaidé non coupable des chefs portés à son encontre, y compris entrave au cours de la justice.
Il avait notamment plaidé l’ignorance du fait que M. Mara avait prévu que cette partie de pêche prenne, une fois en mer, une autre tournure, et qu’il n’avait jamais prévu de revenir au point de départ.
Au terme des audiences de lundi, devant le tribunal de première instance de Suva, le Mohammed Saneem a déclaré que les services du Procureur Général n’avaient pas fourni de preuves permettant d’établir une culpabilité de l’accusé.
Il a notamment insisté sur l’absence de preuves permettant d’établir une « collusion » entre l’Estonien et son passager ainsi que sur l’absence de preuves permettant d’établir que l’accusé avait reçu une compensation sous quelque forme que ce soit.
Le dossier évoqué lors de récents entretiens franco-estoniens
Ce dossier fidjien avait tout récemment été évoqué lors d’une rencontre samedi 15 septembre 2012 entre Bernard Cazeneuve, Ministre français délégué auprès du Ministre des Affaires étrangères chargé des Affaires européennes, et le Ministre estonien des Affaires étrangères, Urmas Paet.
À l’occasion de cette visite de travail de M. Cazeneuve, les bonnes relations entre les deux pays ont été illustrées, entre autres, par l’assistance consulaire apportée par le réseau diplomatique français à des ressortissants estoniens, dans des pays où Tallinn n’est pas représenté.
Dans un communiqué,
http://www.vm.ee/?q=en/node/15398&ref=avastatic
cette coopération consulaire a été illustrée par le fait qu’ « actuellement, l’ambassade de France à Fidji est un très bon partenaire en ce qu’elle nous aide à trouver une solution concernant la situation d’un citoyen estonien en instance de jugement » (par la justice locale).
En vertu de cette coopération, en matière de visas, le réseau consulaire français représente l’Estonie dans une quinzaine de pays tiers.
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