Crédit Ludovic MARIN / AFP
Paris, France | AFP | mercredi 26/10/2022 - La France et l'Allemagne doivent essayer d'aplanir leurs difficultés avant les 60 ans du traité de l'Elysée le 22 janvier prochain, a déclaré mercredi, devant le Sénat français, la secrétaire d'Etat française aux Affaires européennes Laurence Boone.
"D'ici aux 60 ans du traité de l'Elysée nous allons travailler ensemble pour pouvoir converger" sur les "problèmes" actuels entre la France et l'Allemagne, a ajouté la ministre, évoquant la défense, l'énergie et la géopolitique.
Les 60 ans du traité de l'Elysée seront célébrés le 22 janvier. Ce traité bilatéral avait scellé la réconciliation entre la France et l'Allemagne après la seconde guerre mondiale et lancé la coopération entre les deux puissances européennes.
"Le président de la République [française Emmanuel Macron], pendant le Conseil européen [des 20 et 21 octobre], a invité le chancelier [allemand Olaf Scholz à discuter. Ensuite c'est lui qui a réussi à unifier les positions pour que nous ayons un communiqué à la fin du Conseil qui étudie absolument toutes les mesures énergétiques qui peuvent être spécifiques à chaque pays", a poursuivi Mme Boone.
Les signaux de mésentente entre les deux capitales s'étaient multipliés récemment.
Berlin promeut un projet de bouclier antimissile, avec notamment une composante israélienne, auquel veulent se joindre 14 pays européens dont la Grande-Bretagne, les pays Baltes, les Pays-Bas ou encore la Finlande. Dénonçant une "course aux armements" au sein du continent, Paris reste en retrait et défend son propre projet, avec l'Italie.
Le futur avion de combat européen, le SCAF, un serpent de mer entre les deux pays, est un autre point de blocage, avec le risque que le projet britannique concurrent, Tempest, prenne de l'avance.
Mercredi, MM. Macron et Scholz se sont rencontrés à Paris.
Cette rencontre - qui a duré trois heures et s'est terminée par un tête-à-tête entre MM. Macron et Scholz - s'est traduite par un dialogue "amical" et "constructif", a annoncé mercredi une source diplomatique allemande.
De son côté, la présidence française a également salué un échange "très constructif", durant lequel les deux dirigeants ont "évoqué la relation franco-allemande dans un esprit de travail très étroit à moyen et long terme".
"D'ici aux 60 ans du traité de l'Elysée nous allons travailler ensemble pour pouvoir converger" sur les "problèmes" actuels entre la France et l'Allemagne, a ajouté la ministre, évoquant la défense, l'énergie et la géopolitique.
Les 60 ans du traité de l'Elysée seront célébrés le 22 janvier. Ce traité bilatéral avait scellé la réconciliation entre la France et l'Allemagne après la seconde guerre mondiale et lancé la coopération entre les deux puissances européennes.
"Le président de la République [française Emmanuel Macron], pendant le Conseil européen [des 20 et 21 octobre], a invité le chancelier [allemand Olaf Scholz à discuter. Ensuite c'est lui qui a réussi à unifier les positions pour que nous ayons un communiqué à la fin du Conseil qui étudie absolument toutes les mesures énergétiques qui peuvent être spécifiques à chaque pays", a poursuivi Mme Boone.
Les signaux de mésentente entre les deux capitales s'étaient multipliés récemment.
Berlin promeut un projet de bouclier antimissile, avec notamment une composante israélienne, auquel veulent se joindre 14 pays européens dont la Grande-Bretagne, les pays Baltes, les Pays-Bas ou encore la Finlande. Dénonçant une "course aux armements" au sein du continent, Paris reste en retrait et défend son propre projet, avec l'Italie.
Le futur avion de combat européen, le SCAF, un serpent de mer entre les deux pays, est un autre point de blocage, avec le risque que le projet britannique concurrent, Tempest, prenne de l'avance.
Mercredi, MM. Macron et Scholz se sont rencontrés à Paris.
Cette rencontre - qui a duré trois heures et s'est terminée par un tête-à-tête entre MM. Macron et Scholz - s'est traduite par un dialogue "amical" et "constructif", a annoncé mercredi une source diplomatique allemande.
De son côté, la présidence française a également salué un échange "très constructif", durant lequel les deux dirigeants ont "évoqué la relation franco-allemande dans un esprit de travail très étroit à moyen et long terme".
