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Parcoursup: 71.000 lycéens ont déjà validé une formation, annonce Vidal


Paris, France | AFP | mercredi 20/05/2020 - Quelque 71.000 lycéens sur un total de 453.000 candidats ont validé mardi soir "une première proposition" dès l'ouverture de la plateforme Parcoursup d'accès à l'Enseignement supérieur, a annoncé mercredi Frédérique Vidal.

"Plus de 1,5 million de propositions ont été faites à plus de 453.000 candidats et déjà 71.000 ont accepté une première proposition (mardi) soir", a déclaré la ministre de l'Enseignement supérieur sur France Inter.

"Les choses se déroulent de manière tout à fait satisfaisante", a assuré Mme Vidal, alors que les Terminales sont toujours privés de lycées en raison de la crise sanitaire. 

Le bac est validé cette année via le contrôle continu en raison de l'épidémie de covid-19 mais les candidats ayant validé leur dossier avant le confinement, cela ne devrait pas avoir d'incidence sur Parcoursup.

L'an passé, Parcoursup avait laissé 1.175 bacheliers sans affectation à la rentrée.

Cette année, "il y a 20.000 bacheliers de plus que l'an dernier" inscrits sur la plateforme, a indiqué la ministre.

"Nous avons aussi cette année 16.000 formations sur la plateforme, c'est-à-dire plus que l'an dernier, car toutes les formations reconnues par l'Etat ont rejoint la plateforme", a poursuivi Frédérique Vidal. 

La ministre a par ailleurs confirmé que "la date de rentrée ne sera pas modifiée" pour l'enseignement supérieur et "se fera bien comme d'habitude au mois de septembre (...) si les conditions sanitaires le permettent".

"Pour éviter les amphis bondés", les enseignants "pourront proposer qu'une partie des cours soit dématérialisée" mais "il y aura aussi du présentiel (car) c'est très important de renouer le lien direct" entre les professeurs et les étudiants, a-t-elle souligné.

Interrogée sur l'accueil des étudiants à la rentrée (jauge maximale en amphithéâtre, port du masque ou non, etc.), la ministre a répondu "être en train de travailler cela avec les établissements" sans donner plus de détails.

"Ce qui est très important c'est que l'on puisse prévoir des conditions sanitaires qui demandent des restrictions pour être prêts dans le pire des cas" car il est "toujours plus facile de lever des contraintes que de ne pas les avoir prévues", a-t-elle conclu.

le Mercredi 20 Mai 2020 à 06:39 | Lu 251 fois