Tahiti, le 26 août 2025 - Aucun accord n’a été trouvé entre l’entreprise Socimat-Sotapor Faa’a et la CSTP-FO, alors que les salariés, comme dans d’autres entreprises du secteur du commerce, sont entrés en grève lundi matin. Le principal point d’achoppement concerne la revalorisation salariale à hauteur de 5 %. Le mouvement devrait être durci : “On va continuer le combat, même si cela continue à tourner. Il nous semble juste de lutter, même s’ils ne sont pas prêts à se positionner.”
Il est près de 15 heures, ce mardi, lorsque les représentants du syndicat CSTP-FO sortent des négociations avec la direction de Socimat-Sotapor avec un projet de protocole en main émanant de la direction alors que la grève a débuté lundi matin. Dans le document, il est rappelé que la société avait “donné pouvoir” à la Fédération générale du commerce (FGC), à laquelle elle est affiliée, de négocier vendredi dernier avec l’intersyndicale. Mais les deux parties n’ont pas réussi à trouver de terrain d’entente. Lundi, les négociations ont donc uniquement eu lieu entre la direction et “le seul délégué syndical au sein de l’entreprise, représentant la CSTP-FO”, Arthur Tuteitihou, a précisé la direction de l’entreprise. Des négociations qui ont donc abouti ce mardi sur un premier projet de protocole.
À l’unanimité des salariés grévistes, une contre-proposition a été faite estimant que la direction “n’était pas claire” dans ses propositions. Ainsi, pour la première revendication relative notamment au délai de carence, la direction avait proposé d’“appliquer à ce jour uniquement les dispositions de la convention collective du commerce dans sa version étendue par arrêté en conseil des ministres. Ce point est donc sans objet au sein de Socimat-Sotapor”. Le personnel gréviste, de son côté, a proposé de remplacer cette mention par “le délai de carence ne sera pas appliqué à Socimat-Sotapor”, car c’est “plus simple et plus clair”, a assuré le personnel.
Finalement, après plus près de deux heures de négociation avec la direction, le délégué ainsi que “ses collaborateurs” sont revenus sans qu’aucun accord n’ait été trouvé. Selon leur propos, la direction n’était pas pour la modification de son projet de protocole d’accord. Cette dernière “garde telle quel le projet de protocole qui lui semble très correct”.
Il est près de 15 heures, ce mardi, lorsque les représentants du syndicat CSTP-FO sortent des négociations avec la direction de Socimat-Sotapor avec un projet de protocole en main émanant de la direction alors que la grève a débuté lundi matin. Dans le document, il est rappelé que la société avait “donné pouvoir” à la Fédération générale du commerce (FGC), à laquelle elle est affiliée, de négocier vendredi dernier avec l’intersyndicale. Mais les deux parties n’ont pas réussi à trouver de terrain d’entente. Lundi, les négociations ont donc uniquement eu lieu entre la direction et “le seul délégué syndical au sein de l’entreprise, représentant la CSTP-FO”, Arthur Tuteitihou, a précisé la direction de l’entreprise. Des négociations qui ont donc abouti ce mardi sur un premier projet de protocole.
À l’unanimité des salariés grévistes, une contre-proposition a été faite estimant que la direction “n’était pas claire” dans ses propositions. Ainsi, pour la première revendication relative notamment au délai de carence, la direction avait proposé d’“appliquer à ce jour uniquement les dispositions de la convention collective du commerce dans sa version étendue par arrêté en conseil des ministres. Ce point est donc sans objet au sein de Socimat-Sotapor”. Le personnel gréviste, de son côté, a proposé de remplacer cette mention par “le délai de carence ne sera pas appliqué à Socimat-Sotapor”, car c’est “plus simple et plus clair”, a assuré le personnel.
Finalement, après plus près de deux heures de négociation avec la direction, le délégué ainsi que “ses collaborateurs” sont revenus sans qu’aucun accord n’ait été trouvé. Selon leur propos, la direction n’était pas pour la modification de son projet de protocole d’accord. Cette dernière “garde telle quel le projet de protocole qui lui semble très correct”.
“Cela bloque sur les 5 % d’augmentation”
Pour ce qui est de la revalorisation salariale à hauteur de 5 %, la direction a proposé une augmentation allant de 0 à 5 %. Considérant que la direction allait octroyer cette augmentation au “cas par cas”, le syndicat a précisé, dans sa contre-proposition, que tous les salariés ayant un salaire de base brut en dessous de 400 000 francs devaient être revalorisés. Mais pour la direction, il n’en est pas question.
Le secrétaire général de la CSTP-FO, Patrick Galenon, regrette que la direction n’ait pas fait de contre-proposition. “Au moins que le directeur l’étudie ! Pour nous c’est clair et lui il dit qu’il faut voir au cas par cas. Je croyais qu’hier il était d’accord pour augmenter de 5 %. Visiblement, il a changé d’avis, mais on ne peut pas changer d’avis toutes les cinq minutes”, déplore-t-il.
Le délégué syndical Arthur Tuteitihou assure qu’il a “beaucoup de difficulté à obtenir les 5 % général pour l’ensemble du personnel (…). Cela bloque sur les 5 % d’augmentation du salaire, ce qui nous pousse à revenir demain pour continuer et durcir le mouvement.”
Ce dernier assure d’ailleurs que la société pourra prendre des intérimaires puisque certains salariés sont en arrêt maladie ou en congés. “Cela va les handicaper peut-être un peu, mais cela n’empêchera pas la société de perdre de l’argent. Ce que nous recherchons le plus, c’est de vraiment bloquer des endroits stratégiques (…). Mais on va continuer le combat, même si cela continue à tourner. Il nous semble juste de lutter, même s’ils ne sont pas prêts à se positionner.” Selon lui, les salariés de Socimat-Sotapor Faa’a sont prêts à aller jusqu’au bout du mouvement.
Le secrétaire général de la CSTP-FO, Patrick Galenon, regrette que la direction n’ait pas fait de contre-proposition. “Au moins que le directeur l’étudie ! Pour nous c’est clair et lui il dit qu’il faut voir au cas par cas. Je croyais qu’hier il était d’accord pour augmenter de 5 %. Visiblement, il a changé d’avis, mais on ne peut pas changer d’avis toutes les cinq minutes”, déplore-t-il.
Le délégué syndical Arthur Tuteitihou assure qu’il a “beaucoup de difficulté à obtenir les 5 % général pour l’ensemble du personnel (…). Cela bloque sur les 5 % d’augmentation du salaire, ce qui nous pousse à revenir demain pour continuer et durcir le mouvement.”
Ce dernier assure d’ailleurs que la société pourra prendre des intérimaires puisque certains salariés sont en arrêt maladie ou en congés. “Cela va les handicaper peut-être un peu, mais cela n’empêchera pas la société de perdre de l’argent. Ce que nous recherchons le plus, c’est de vraiment bloquer des endroits stratégiques (…). Mais on va continuer le combat, même si cela continue à tourner. Il nous semble juste de lutter, même s’ils ne sont pas prêts à se positionner.” Selon lui, les salariés de Socimat-Sotapor Faa’a sont prêts à aller jusqu’au bout du mouvement.
































