Pointe-à-Pitre, France | AFP | mercredi 03/11/2021 - La direction du CHU de la Guadeloupe a dénoncé mercredi un "taux d'absentéisme massif" parmi ses personnels, en soupçonnant "des arrêts de complaisance" et la conduisant à envisager de "saisir le Conseil de l'ordre des médecins".
Selon les autorités hospitalières locales, le taux d'absentéisme "avoisine dans certains services soignants 30%" avec des arrêts de travail qui se multiplient depuis quelques jours.
Le centre hospitalier guadeloupéen souligne toutefois "un taux de conformité de plus de 80% aux obligations vaccinales" des personnels de l'établissement, contre 30% mi-septembre.
"Le nombre d'arrêts maladie observés depuis le 25 octobre sont anormalement élevés en cette période, par comparaison avec les périodes identiques des années passées", a souligné le directeur du CHU, Gérard Cotellon, en décelant un "absentéisme inexplicable autrement que par des arrêts de complaisance".
Selon lui, "le CHU est contraint de mutualiser plusieurs services chirurgicaux et médicaux dans le cadre d'un Plan de continuité de ses activités".
Il a par ailleurs appelé "tous les professionnels de santé prescripteurs à assumer pleinement les responsabilités" et s'est réservé "le droit de saisir le Conseil de l’ordre des médecins et la Caisse Générale de Sécurité Sociale de la Guadeloupe de cette situation".
Le directeur adjoint du CHU de Pointe-à-Pitre/Abymes, Cédric Zolezzi, a ironisé auprès de l'AFP: "C'est très étonnant que tout le monde tombe malade à la même date dans des proportions pareilles".
"On peut imaginer des gestes de solidarité ou de protestation quand bien même ces personnes seraient en règle pour ce qui les concerne personnellement", a-t-il poursuivi, alors que la situation sociale en Guadeloupe s'est tendue ces dernières semaines sur fond de contestations de l'obligation vaccinale des soignants.
Environ 600 d'entre eux ont été suspendus, sur 3.300 agents, a précisé M. Zolezzi, en faisant valoir que des régularisations avaient également lieu "chaque jour", mettant fin aux suspensions.
"Ils ont la monnaie de leur pièce" car "80% des personnes qui ont été se faire vacciner l’ont été sous la contrainte", a pour sa part commenté Gaby Clavier, délégué syndical de l'UTS UGTG au CHU, interrogé par l’AFP .
Selon les autorités hospitalières locales, le taux d'absentéisme "avoisine dans certains services soignants 30%" avec des arrêts de travail qui se multiplient depuis quelques jours.
Le centre hospitalier guadeloupéen souligne toutefois "un taux de conformité de plus de 80% aux obligations vaccinales" des personnels de l'établissement, contre 30% mi-septembre.
"Le nombre d'arrêts maladie observés depuis le 25 octobre sont anormalement élevés en cette période, par comparaison avec les périodes identiques des années passées", a souligné le directeur du CHU, Gérard Cotellon, en décelant un "absentéisme inexplicable autrement que par des arrêts de complaisance".
Selon lui, "le CHU est contraint de mutualiser plusieurs services chirurgicaux et médicaux dans le cadre d'un Plan de continuité de ses activités".
Il a par ailleurs appelé "tous les professionnels de santé prescripteurs à assumer pleinement les responsabilités" et s'est réservé "le droit de saisir le Conseil de l’ordre des médecins et la Caisse Générale de Sécurité Sociale de la Guadeloupe de cette situation".
Le directeur adjoint du CHU de Pointe-à-Pitre/Abymes, Cédric Zolezzi, a ironisé auprès de l'AFP: "C'est très étonnant que tout le monde tombe malade à la même date dans des proportions pareilles".
"On peut imaginer des gestes de solidarité ou de protestation quand bien même ces personnes seraient en règle pour ce qui les concerne personnellement", a-t-il poursuivi, alors que la situation sociale en Guadeloupe s'est tendue ces dernières semaines sur fond de contestations de l'obligation vaccinale des soignants.
Environ 600 d'entre eux ont été suspendus, sur 3.300 agents, a précisé M. Zolezzi, en faisant valoir que des régularisations avaient également lieu "chaque jour", mettant fin aux suspensions.
"Ils ont la monnaie de leur pièce" car "80% des personnes qui ont été se faire vacciner l’ont été sous la contrainte", a pour sa part commenté Gaby Clavier, délégué syndical de l'UTS UGTG au CHU, interrogé par l’AFP .