NOUMÉA, 7 novembre 2013 (AFP) - Les obsèques d'Elodie Mapéri, femme pompier de 22 ans, enceinte, qui s'est tuée mercredi au volant en se rendant sur un feu, se sont déroulées jeudi en Nouvelle-Calédonie où les hommages se sont multipliés.
Les cérémonies ont eu lieu à Thio dans la tribu de Kuare, dont le père de la victime, Marcel Mapéri, est le petit chef, selon la hiérarchie coutumière kanak.
Près de 500 personnes ont assisté à la cérémonie parmi lesquelles le président du gouvernement, Harold Martin, le directeur de la sécurité civile, le préfet délégué et le maire de ce petit village minier de la côte est calédonienne, Thierry Song.
Elodie Mapéri s'est tuée mercredi alors qu'elle se rendait sur un feu signalé dans la commune, avec un collègue. Au volant d'un pick-up chargé de plusieurs centaines de litres d'eau, elle a été éjectée après une embardée dans un virage pour éviter un véhicule venant en sens inverse.
A l'instar de son collègue, légèrement touché, la jeune femme enceinte de deux mois, ne portait pas de ceinture de sécurité.
"C'était une fille adorable que j'ai connue pendant toute sa scolarité, en tant que directeur de l'école primaire. Toute notre commune est sous le choc", a déclaré à l'AFP, Thierry Song.
Elodie Mapéri était pompier depuis 2012 et avait auparavant suivi une formation d'Agent de Prévention et de Sécurité au groupement du service militaire adapté de Koumac, au nord de la Nouvelle-Calédonie. C'est la première fois qu'un sapeur-pompier volontaire meurt en intervention en Nouvelle-Calédonie.
"Tous les sapeurs-pompiers lui ont fait une haie d'honneur et nous avons porté son cercueil. Ce n'est pas facile, des pompiers des centres de secours d'autres villages vont venir en renfort et nous remonter le moral", a déclaré Ricardo M'Boueri, chef du centre d'incendie et de secours de Thio.
Mercredi, les ministres de l'Intérieur et des Outre-mer, Manuel Valls et Victorin Lurel, ont rendu hommage à Elodie Mapéri, assurant sa famille de leur soutien.
En ce début d'été austral, les feux de brousse se multiplient sur le Caillou. Depuis le mois de septembre, la commune de Thio a connu plus d'une centaine de départs de feu, tandis qu'au moins 2.000 hectares ont été ravagés à travers l'archipel.
cw/sla/ed
Les cérémonies ont eu lieu à Thio dans la tribu de Kuare, dont le père de la victime, Marcel Mapéri, est le petit chef, selon la hiérarchie coutumière kanak.
Près de 500 personnes ont assisté à la cérémonie parmi lesquelles le président du gouvernement, Harold Martin, le directeur de la sécurité civile, le préfet délégué et le maire de ce petit village minier de la côte est calédonienne, Thierry Song.
Elodie Mapéri s'est tuée mercredi alors qu'elle se rendait sur un feu signalé dans la commune, avec un collègue. Au volant d'un pick-up chargé de plusieurs centaines de litres d'eau, elle a été éjectée après une embardée dans un virage pour éviter un véhicule venant en sens inverse.
A l'instar de son collègue, légèrement touché, la jeune femme enceinte de deux mois, ne portait pas de ceinture de sécurité.
"C'était une fille adorable que j'ai connue pendant toute sa scolarité, en tant que directeur de l'école primaire. Toute notre commune est sous le choc", a déclaré à l'AFP, Thierry Song.
Elodie Mapéri était pompier depuis 2012 et avait auparavant suivi une formation d'Agent de Prévention et de Sécurité au groupement du service militaire adapté de Koumac, au nord de la Nouvelle-Calédonie. C'est la première fois qu'un sapeur-pompier volontaire meurt en intervention en Nouvelle-Calédonie.
"Tous les sapeurs-pompiers lui ont fait une haie d'honneur et nous avons porté son cercueil. Ce n'est pas facile, des pompiers des centres de secours d'autres villages vont venir en renfort et nous remonter le moral", a déclaré Ricardo M'Boueri, chef du centre d'incendie et de secours de Thio.
Mercredi, les ministres de l'Intérieur et des Outre-mer, Manuel Valls et Victorin Lurel, ont rendu hommage à Elodie Mapéri, assurant sa famille de leur soutien.
En ce début d'été austral, les feux de brousse se multiplient sur le Caillou. Depuis le mois de septembre, la commune de Thio a connu plus d'une centaine de départs de feu, tandis qu'au moins 2.000 hectares ont été ravagés à travers l'archipel.
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