Paris, France | AFP | mercredi 12/04/2023 - La présidente de l'Assemblée nationale a rendu hommage à deux figures politiques de Nouvelle-Calédonie, Jean-Marie Tjibaou représentant du FLNKS (indépendantiste) et Jacques Lafleur le RPCR (anti-indépendantiste) en donnant leurs noms mercredi à une salle du palais Bourbon.
"Aller contre leur propre camp pour construire la paix, c'est en cela que ce sont des héros parce que ça demande du courage de la force de la détermination. Mais c'est à cela qu'on reconnaît les hommes d'Etat, et sûrement, eux à ce moment-là ont été de grands hommes d'Etat", a déclaré Yaël Braun-Pivet, dans cette salle proche de celle des Quatre colonnes, en présence de deux membres de la délégation loyaliste Philippe Gomès et le député Philippe Dunoyer (Calédonie ensemble), mais en l'absence de la délégation indépendantiste venue participer cette semaine à des discussions avec le gouvernement.
Le gouvernement a entamé mardi à Paris une série de discussions bilatérales avec les indépendantistes puis les loyalistes de Nouvelle-Calédonie dans le but de relancer le dialogue sur l'avenir institutionnel de l'archipel.
La présidente Renaissance de l'Assemblée nationale voulait rendre hommage à deux hommes dont la "poignée de main historique en 1988 sur le perron de Matignon représente le début d’une phase de paix et d'un cycle historique", rappelle l'institution dans un communiqué.
Les accords de Matignon, signés sous l'égide de Michel Rocard, alors Premier ministre, avaient scellé la réconciliation entre loyalistes et indépendantistes après plusieurs années de violences meurtrières dans l'archipel, dont la tragédie de la grotte d'Ouvéa en mai 1988 avait été le paroxysme, avec 21 morts, dont 19 militants Kanak et deux militaires.
Une statue de la poignée de main entre Jacques Lafleur (mort en 2010), et Jean-Marie Tjibaou (assassiné en 1989) lors de la signature des accords de Matignon avait été inaugurée en juin dernier à Nouméa.
"Aller contre leur propre camp pour construire la paix, c'est en cela que ce sont des héros parce que ça demande du courage de la force de la détermination. Mais c'est à cela qu'on reconnaît les hommes d'Etat, et sûrement, eux à ce moment-là ont été de grands hommes d'Etat", a déclaré Yaël Braun-Pivet, dans cette salle proche de celle des Quatre colonnes, en présence de deux membres de la délégation loyaliste Philippe Gomès et le député Philippe Dunoyer (Calédonie ensemble), mais en l'absence de la délégation indépendantiste venue participer cette semaine à des discussions avec le gouvernement.
Le gouvernement a entamé mardi à Paris une série de discussions bilatérales avec les indépendantistes puis les loyalistes de Nouvelle-Calédonie dans le but de relancer le dialogue sur l'avenir institutionnel de l'archipel.
La présidente Renaissance de l'Assemblée nationale voulait rendre hommage à deux hommes dont la "poignée de main historique en 1988 sur le perron de Matignon représente le début d’une phase de paix et d'un cycle historique", rappelle l'institution dans un communiqué.
Les accords de Matignon, signés sous l'égide de Michel Rocard, alors Premier ministre, avaient scellé la réconciliation entre loyalistes et indépendantistes après plusieurs années de violences meurtrières dans l'archipel, dont la tragédie de la grotte d'Ouvéa en mai 1988 avait été le paroxysme, avec 21 morts, dont 19 militants Kanak et deux militaires.
Une statue de la poignée de main entre Jacques Lafleur (mort en 2010), et Jean-Marie Tjibaou (assassiné en 1989) lors de la signature des accords de Matignon avait été inaugurée en juin dernier à Nouméa.