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Notre planète, notre temps – Une heure pour la Terre 2012


Notre planète, notre temps – Une heure pour la Terre 2012
Samedi 31 mars 2012, siège du Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS), Nouméa (Nouvelle-Calédonie) – L’opération qui a vu le jour en Australie et incité quelque 2,2 millions de particuliers et plus de 2 000 entreprises à éteindre leurs lumières pendant une heure est devenue un événement planétaire annuel.

Depuis 2006, plus de 35 pays, dont le Brésil, la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie, les Fidji et les États-Unis d’Amérique, participent chaque année à l’opération Une heure pour la Terre, qui appelle les citoyens et les entreprises à s’unir pour lutter contre le changement climatique, en éteignant leurs lumières et/ou l’électricité pendant une heure. Cette année, le mot d’ordre est de sortir du cadre de cette heure et d’inviter les individus, les ménages, les entreprises et les communautés à s’interroger sur la façon dont ils peuvent contribuer à promouvoir des modes de vie respectueux de l’environnement et viables. Cette contribution peut notamment se faire au travers de petits gestes quotidiens (par ex., ouvrir les fenêtres pour ventiler la pièce au lieu d’utiliser la climatisation, acheter des produits locaux sur les marchés ou recycler), qui jouent pourtant un rôle prépondérant dans la lutte contre le changement climatique, d’autant que les citoyens sont de plus en plus encouragés à modifier leur comportement.

Pour Jimmie Rodgers, Directeur général de la Communauté du Pacifique (CPS), « un événement tel que l’opération Une heure pour la Terre nous rappelle qu’en tant qu’individus et communautés, nous devons commencer à fournir notre part d’effort, si petite soit-elle, pour contribuer à changer le cours des choses et préserver nos ressources ainsi que notre planète ».

« Au sein de la CPS, nous savons que le changement climatique pose une série de défis et nous avons déjà entamé une action afin de définir des mesures propres à réduire nos émissions de gaz à effet de serre, et de suivre et d’évaluer nos résultats au fil du temps. La CPS se fait un point d’honneur d’aider les États et Territoires insulaires océaniens à trouver les moyens de réduire leurs émissions et à maîtriser les risques liés au changement climatique », ajoute-t-il.

La CPS a reçu un large soutien en vue de renforcer son approche multisectorielle de la lutte contre le changement climatique. Elle a récemment élaboré et adopté une stratégie interne d’engagement sur le changement climatique afin d’orienter ses activités. Cette stratégie offre un cadre global permettant de fournir un ensemble coordonné de services dans le domaine du changement climatique aux États et aux Territoires insulaires océaniens, en partenariat avec d’autres organisations régionales. Ainsi, la CPS mène des actions en faveur d’un développement « bas carbone », fondé sur l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, et aide les pays à réduire les émissions de carbone engendrées par la déforestation et d’autres sources de pollution d’origine tellurique.

La CPS s’attache également à renforcer et à améliorer ses relations de travail avec ses principaux partenaires internationaux et régionaux, pour faire en sorte de contribuer pleinement au Cadre océanien d'intervention sur les changements climatiques 2006-2015 et aux conférences des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), tout particulièrement sur le plan de l’adaptation aux changements climatiques, des évaluations de la vulnérabilité et de l’offre de conseils scientifiques appropriés à l’appui des mesures d’adaptation.

Et le Directeur général de conclure : « Notre Organisation contribue aux efforts collectifs qui sont déployés pour contrer les effets du changement climatique ».

Rédigé par CPS le Vendredi 30 Mars 2012 à 18:25 | Lu 629 fois