NOUMEA, 12 avr 2012 (AFP) - Ian Pearce, PDG de Xstrata Nickel, a indiqué jeudi à l'AFP que le chantier de l'usine de nickel Koniambo en Nouvelle-Calédonie avançait "dans les délais" et entrerait en production à la fin de l'année.
"Le chantier avance bien. Notre calendrier est de mettre du minerai dans les fours à la fin de cette année et on est en bonne voie", a-t-il déclaré.
"La pleine capacité (de 60.000 tonnes annuelles de nickel, ndlr) sera atteinte en 2014", a également déclaré Ian Pearce, à propos de ce projet "majeur" dans la croissance du géant suisse, quatrième producteur mondial de nickel.
En août dernier, Xstrata Nickel avait annoncé une hausse du coût de construction de 30%, à 5 milliards de dollars US (3,5 mds euros). A ce jour, 4,3 milliards de dollars ont été investis dans le chantier, mené en partenariat avec le mineur calédonien SMSP (Société minière du sud Pacifique), appartenant aux indépendantistes kanak du nord de l'archipel.
Interrogé sur les perspectives du marché du nickel, minerai indispensable à la fabrication de l'acier inoxydable, Ian Pearce s'est dit optimiste, en dépit de l'entrée en production de plusieurs autres unités dans le monde et du tassement de la croissance chinoise.
"Nous pensons qu'à court terme, le marché sera équilibré (entre offre et demande) et qu'à long terme, il sera plus tendu. L'industrialisation et l'urbanisation en cours en Asie vont continuer à stimuler la demande en matières premières", a déclaré le PDG de Xstrata Nickel.
Projet à forte consonnance politique, Koniambo est emblématique de la politique de rééquilibrage, menée depuis 25 ans en faveur des populations kanak du nord de la Nouvelle-Calédonie.
L'archipel abrite un quart des ressources mondiales de nickel. Le Français Eramet en est l'opérateur historique. Outre Xstrata, le Brésilien Vale lui fait désormais concurrence et prévoit de produire cette année 20.000 tonnes de nickel dans le sud de la Calédonie, puis 60.000 tonnes annuelles un an plus tard.
"Le chantier avance bien. Notre calendrier est de mettre du minerai dans les fours à la fin de cette année et on est en bonne voie", a-t-il déclaré.
"La pleine capacité (de 60.000 tonnes annuelles de nickel, ndlr) sera atteinte en 2014", a également déclaré Ian Pearce, à propos de ce projet "majeur" dans la croissance du géant suisse, quatrième producteur mondial de nickel.
En août dernier, Xstrata Nickel avait annoncé une hausse du coût de construction de 30%, à 5 milliards de dollars US (3,5 mds euros). A ce jour, 4,3 milliards de dollars ont été investis dans le chantier, mené en partenariat avec le mineur calédonien SMSP (Société minière du sud Pacifique), appartenant aux indépendantistes kanak du nord de l'archipel.
Interrogé sur les perspectives du marché du nickel, minerai indispensable à la fabrication de l'acier inoxydable, Ian Pearce s'est dit optimiste, en dépit de l'entrée en production de plusieurs autres unités dans le monde et du tassement de la croissance chinoise.
"Nous pensons qu'à court terme, le marché sera équilibré (entre offre et demande) et qu'à long terme, il sera plus tendu. L'industrialisation et l'urbanisation en cours en Asie vont continuer à stimuler la demande en matières premières", a déclaré le PDG de Xstrata Nickel.
Projet à forte consonnance politique, Koniambo est emblématique de la politique de rééquilibrage, menée depuis 25 ans en faveur des populations kanak du nord de la Nouvelle-Calédonie.
L'archipel abrite un quart des ressources mondiales de nickel. Le Français Eramet en est l'opérateur historique. Outre Xstrata, le Brésilien Vale lui fait désormais concurrence et prévoit de produire cette année 20.000 tonnes de nickel dans le sud de la Calédonie, puis 60.000 tonnes annuelles un an plus tard.
