NOUMEA, 14 juin 2012 (AFP) - L'usine de traitement de nickel du brésilien Vale en Nouvelle-Calédonie est arrêtée pour plusieurs mois, en raison d'un incident survenu en mai à l'unité de production d'acide sulfurique, a rapporté jeudi la presse.
"Il faut que nous commandions un certain nombre de pièces, nous estimons que le temps pour la réparation (...) nous mènera jusqu'à la fin de l'année", a déclaré aux Nouvelles Calédoniennes, Yves Roussel, directeur délégué de Vale-Nouvelle-Calédonie.
Début mai, plusieurs centaines de tonnes d'acide sulfurique se sont répandues dans l'usine, en raison de la présence d'eau dans les circuits de production. Cet incident a entraîné la corrosion de nombreux tuyaux.
Depuis, la production de cette gigantesque usine hydrométallurgique de nickel, qui utilise un procédé innovant de lixiviation à l'acide sulfurique, est à l'arrêt et l'industriel s'est déclaré en état de force majeure.
L'incident était intervenu alors que venait de s'achever avec succès une Opération intégrée du complexe industriel (IRO), qui avait testé tous les équipements de l'usine.
Le géant minier brésilien s'était fixé pour objectif de produire en 2012 20.000 tonnes, à raison de la moitié en NHC (Nickel Hydroxide Cake), produit intermédiaire vendu à l'Australie et l'autre moitié en oxyde de nickel.
La capacité de production de cette usine de 60.000 tonnes de nickel et 4.000 tonnes de cobalt devait être atteinte fin 2013 mais cette échéance pourrait être désormais remise en cause, a également indiqué la direction.
Yves Roussel a toutefois précisé que de l'acide sulfurique serait importé afin de pouvoir mener deux campagnes de production d'ici la fin de l'année.
Depuis son lancement, ce chantier de 4,5 milliards de dollars US (3,6 mds EUR) a accumulé les différends avec les populations kanak voisines et les incidents techniques, accentués par une communication de crise maladroite.
Classée Seveso, l'usine de Vale est installée dans la région du Grand sud calédonien, riche en biodiversité.
cw/rh/cld
"Il faut que nous commandions un certain nombre de pièces, nous estimons que le temps pour la réparation (...) nous mènera jusqu'à la fin de l'année", a déclaré aux Nouvelles Calédoniennes, Yves Roussel, directeur délégué de Vale-Nouvelle-Calédonie.
Début mai, plusieurs centaines de tonnes d'acide sulfurique se sont répandues dans l'usine, en raison de la présence d'eau dans les circuits de production. Cet incident a entraîné la corrosion de nombreux tuyaux.
Depuis, la production de cette gigantesque usine hydrométallurgique de nickel, qui utilise un procédé innovant de lixiviation à l'acide sulfurique, est à l'arrêt et l'industriel s'est déclaré en état de force majeure.
L'incident était intervenu alors que venait de s'achever avec succès une Opération intégrée du complexe industriel (IRO), qui avait testé tous les équipements de l'usine.
Le géant minier brésilien s'était fixé pour objectif de produire en 2012 20.000 tonnes, à raison de la moitié en NHC (Nickel Hydroxide Cake), produit intermédiaire vendu à l'Australie et l'autre moitié en oxyde de nickel.
La capacité de production de cette usine de 60.000 tonnes de nickel et 4.000 tonnes de cobalt devait être atteinte fin 2013 mais cette échéance pourrait être désormais remise en cause, a également indiqué la direction.
Yves Roussel a toutefois précisé que de l'acide sulfurique serait importé afin de pouvoir mener deux campagnes de production d'ici la fin de l'année.
Depuis son lancement, ce chantier de 4,5 milliards de dollars US (3,6 mds EUR) a accumulé les différends avec les populations kanak voisines et les incidents techniques, accentués par une communication de crise maladroite.
Classée Seveso, l'usine de Vale est installée dans la région du Grand sud calédonien, riche en biodiversité.
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