Amnéville, France | AFP | jeudi 11/12/2014 - Il gambade, alerte, près de sa mère broutant tranquillement de la paille: Shango, un rhinocéros blanc mâle, est né le 1er décembre au zoo d'Amnéville (Moselle), un "signe d'espoir" pour la survie de cette espèce rarissime.
"Chaque naissance d'un rhinocéros blanc est un signe d'espoir pour l'espèce car d'ici 10-15 ans, elle sera clairement menacée d'extinction", a déclaré jeudi à l'AFP Marion Cabrol, la responsable pédagogique du zoo d'Amnéville.
Shango, qui pèse déjà une quarantaine de kilos, est le premier rhinocéros à naître au zoo d'Amnéville, qui travaillait depuis six ans sur un programme de reproduction spécifique.
Il est né au bout de 17 mois de gestation, de l'union naturelle d'un couple de rhinocéros blancs du zoo d'Amnéville, dits "du Sud" car originaires d'Afrique australe.
Il reste environ 20.000 spécimens de cette sous-espèce en milieu naturel ou semi-naturel, principalement en Afrique du Sud.
Mais, cette année, plus d'un millier d'entre eux, un record, ont été abattus dans le pays par des braconniers pour leur corne, très prisée dans la pharmacopée asiatique, notamment au Vietnam et en Chine.
L'autre sous-espèce des rhinocéros blancs, celle du Nord, est quant à elle déjà quasi éteinte: le décès en octobre au Kenya de Suni, l'un des derniers mâles fertiles de cette branche, lui a probablement donné le coup de grâce.
Les parcs zoologiques jouent ainsi un rôle important pour conserver l'espèce.
Cependant, la reproduction naturelle des rhinocéros en captivité est généralement compliquée et l'insémination artificielle des femelles est "mal maîtrisée", en raison notamment d'un "suivi hormonal plus difficile que chez les éléphants", selon David Bilger, responsable des éléphants et rhinocéros du zoo d'Amnéville.
En 2013, vingt rhinocéros blancs du Sud sont nés dans les zoos européens, "l'un des meilleurs chiffres de la décennie", a-t-il précisé.
"Chaque naissance d'un rhinocéros blanc est un signe d'espoir pour l'espèce car d'ici 10-15 ans, elle sera clairement menacée d'extinction", a déclaré jeudi à l'AFP Marion Cabrol, la responsable pédagogique du zoo d'Amnéville.
Shango, qui pèse déjà une quarantaine de kilos, est le premier rhinocéros à naître au zoo d'Amnéville, qui travaillait depuis six ans sur un programme de reproduction spécifique.
Il est né au bout de 17 mois de gestation, de l'union naturelle d'un couple de rhinocéros blancs du zoo d'Amnéville, dits "du Sud" car originaires d'Afrique australe.
Il reste environ 20.000 spécimens de cette sous-espèce en milieu naturel ou semi-naturel, principalement en Afrique du Sud.
Mais, cette année, plus d'un millier d'entre eux, un record, ont été abattus dans le pays par des braconniers pour leur corne, très prisée dans la pharmacopée asiatique, notamment au Vietnam et en Chine.
L'autre sous-espèce des rhinocéros blancs, celle du Nord, est quant à elle déjà quasi éteinte: le décès en octobre au Kenya de Suni, l'un des derniers mâles fertiles de cette branche, lui a probablement donné le coup de grâce.
Les parcs zoologiques jouent ainsi un rôle important pour conserver l'espèce.
Cependant, la reproduction naturelle des rhinocéros en captivité est généralement compliquée et l'insémination artificielle des femelles est "mal maîtrisée", en raison notamment d'un "suivi hormonal plus difficile que chez les éléphants", selon David Bilger, responsable des éléphants et rhinocéros du zoo d'Amnéville.
En 2013, vingt rhinocéros blancs du Sud sont nés dans les zoos européens, "l'un des meilleurs chiffres de la décennie", a-t-il précisé.
