Tahiti Infos

NICOLAS BERTHOLON AU COMITE DE SUIVI DU GRENELLE DE LA MER


Nicolas Bertholon, ministre polynésien de la Santé et de l’Ecologie, en charge de l’environnement, et de la prévention des risques sanitaires, a participé jeudi à Paris, au comité de suivi du Grenelle de la Mer présidé par Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement. Lors d’un discours remarqué, Nicolas Bertholon a appelé à la poursuite du « partenariat exemplaire » avec l’Etat.

Lancé le 3 avril 2009, le Grenelle de la Mer a été envisagé comme une large consultation de tous les acteurs du monde de la mer, qu’il s’agisse des collectivités territoriales, des syndicats, de l’Etat, des employeurs ou de l’Etat. Le comité de suivi est à chaque fois un temps fort de cette démarche. Jeudi, Nathalie Kosciusko-Morizet avait convié une centaine de personnes en son ministère. Parmi elles, Nicolas Bertholon venu défendre « les intérêts et la protection de l’espace maritime polynésien ».
Le ministre a rappelé que la première étape du Grenelle de la Mer en Polynésie française s’était clôturée, fin 2010, par la restitution d’une analyse éco-régionale dans chaque archipel, fruit d’un « partenariat exemplaire » entre le Pays et l’Etat.

Le Pays face à un défi

Devant une assistance très attentive, Nicolas Bertholon a décrit l’environnement océanique de la Polynésie française « constitué à plus de 99, 9% d’océan », les terres émergées ne représentant que « quelques chapelets de verdure dans une mer de vagues et d’alizés ». Une immense étendue qui, a-t-il souligné, « apporte à la France près de la moitié de sa surface maritime ».
Revenant sur le Grenelle de la Mer, et sa déclinaison en Polynésie, le ministre en charge de l’Environnement a évoqué les défis auxquels doit faire face le gouvernement du Pays : « Pour vous donner un ordre d’idée, il vous paraîtrait plus que difficile de mettre en place une gestion des espaces maritimes unique pour une zone économique allant d’Oslo à Malte, de Brest à Athène ! Voilà le défi qu’il nous appartient de relever. Vous en conviendrez la tâche est ardue ».

Travailler « main dans la main » avec l’Etat

Dans ce contexte, la technicité et l’expérience de l’Etat seront, selon Nicolas Bertholon, « autant d’atouts qui nous permettront de travailler vite et bien ». Le ministre de l’Ecologie polynésien a donc clairement martelé qu’il fallait que « l’Etat poursuive cet engagement à nos côtés, que nous travaillions, main dans la main, à ce merveilleux projet qu’est l’organisation et la gestion de ce qui se présente comme la ressource de l’avenir ». Un partenariat qui doit aller au-delà du Grenelle de la Mer et concerner « l’ensemble des questions liées au maritime ».
Pour toutes ces raisons, Nicolas Bertholon a insisté sur la nécessité de ne pas réduire les enveloppes budgétaires « qui ne seraient pas en adéquation avec l’étendue maritime à préserver ». Le ministre a fait état de « l’élan de développement » que connaît la Polynésie française qui s’est traduit notamment par des réalisations remarquables à Bora Bora et Punaauia en matière d’assainissement des eaux usées. Des efforts qui, dans son esprit, doivent continuer de bénéficier du total soutien de l’Etat.

Rédigé par Communiqué de la Délégation de PF le Vendredi 11 Février 2011 à 04:17 | Lu 383 fois