NOUMÉA, 31 décembre 2013 (AFP) - Le haut-commissaire de la République en Nouvelle-Calédonie a déclaré mardi à l'AFP être "vigilant" mais "serein" pour le réveillon du Nouvel an, qui alimente des rumeurs d'incidents, alors que 2014 ouvre le mandat au cours duquel la population doit se prononcer pour ou contre l'indépendance.
"Il y a quelques dispositions particulières pour la nuit du 31, qui consistent à prépositionner un certain nombre de forces et à renforcer les contrôles", a déclaré Jean-Jacques Brot, assurant que l'Etat était "serein et vigilant".
Il a notamment indiqué qu'une opération coordonnée avec les polices nationale et municipale, les pompiers, la gendarmerie et la Croix rouge avait été mise en place, mais "sans renfort de l'extérieur".
Des restrictions à la circulation sur les baies au sud de Nouméa, où s'attroupent traditionnellement les fêtards, ont également été prises.
Dans un communiqué, M. Brot a appelé "tous les Calédoniens à la prudence, à la retenue et à la sobriété afin que les fêtes de fin d'année se déroulent dans un climat apaisé et de fraternité".
L'année 2014 est une date emblématique en Nouvelle-Calédonie. Elle marque le début du dernier mandat du processus de décolonisation de l'accord de Nouméa, au cours duquel un référendum d'autodétermination doit être organisé. Des élections provinciales ont lieu le 4 mai.
A l'approche du 1er janvier, les sites internet se sont enflammés, colportant des rumeurs de "descentes de jeunes" qui viendraient "casser du blanc à Nouméa".
"C'est absolument navrant d'entendre ce que l'on entend. Il y a eu un autoallumage de la blogosphère, qui a engendré une intoxication pathétique", a déclaré M. Brot, soulignant qu'aucun parti politique, favorable ou opposé à l'indépendance, n'avait appelé à une quelconque mobilisation.
Lundi, le président du gouvernement, Harold Martin (droite) a toutefois fait écho à ces craintes devant les élus du Congrès.
"Il y a beaucoup de gens qui ont très peur de ce qui va se passer dans la nuit du 31 décembre et une psychose circule", a-t-il déclaré.
"Il y a quelques dispositions particulières pour la nuit du 31, qui consistent à prépositionner un certain nombre de forces et à renforcer les contrôles", a déclaré Jean-Jacques Brot, assurant que l'Etat était "serein et vigilant".
Il a notamment indiqué qu'une opération coordonnée avec les polices nationale et municipale, les pompiers, la gendarmerie et la Croix rouge avait été mise en place, mais "sans renfort de l'extérieur".
Des restrictions à la circulation sur les baies au sud de Nouméa, où s'attroupent traditionnellement les fêtards, ont également été prises.
Dans un communiqué, M. Brot a appelé "tous les Calédoniens à la prudence, à la retenue et à la sobriété afin que les fêtes de fin d'année se déroulent dans un climat apaisé et de fraternité".
L'année 2014 est une date emblématique en Nouvelle-Calédonie. Elle marque le début du dernier mandat du processus de décolonisation de l'accord de Nouméa, au cours duquel un référendum d'autodétermination doit être organisé. Des élections provinciales ont lieu le 4 mai.
A l'approche du 1er janvier, les sites internet se sont enflammés, colportant des rumeurs de "descentes de jeunes" qui viendraient "casser du blanc à Nouméa".
"C'est absolument navrant d'entendre ce que l'on entend. Il y a eu un autoallumage de la blogosphère, qui a engendré une intoxication pathétique", a déclaré M. Brot, soulignant qu'aucun parti politique, favorable ou opposé à l'indépendance, n'avait appelé à une quelconque mobilisation.
Lundi, le président du gouvernement, Harold Martin (droite) a toutefois fait écho à ces craintes devant les élus du Congrès.
"Il y a beaucoup de gens qui ont très peur de ce qui va se passer dans la nuit du 31 décembre et une psychose circule", a-t-il déclaré.
