Tahiti, le 6 juin 2025 - L’université, en consortium avec des partenaires comme l’Ifremer, l’ILM, le CNRS ou l’IRD, porte le projet Nārama qui vise à améliorer le dialogue entre les sciences, les cultures et la société. Son lancement officiel a eu lieu mi-mai. Rencontre avec Julie Petit, coordinatrice.
Quel est l’objectif de Nārama ?
“Ce projet revient à faire de la médiation scientifique et culturel pour rendre plus compréhensible et plus accessible la science à l’échelle de la Polynésie. Nous allons d’une part structurer et coordonner les actions de médiation scientifique. Il en existe déjà dans le tissu associatif. D’autre part, nous développerons une dynamique d’échanges entre la communauté scientifique et la société civile pour renforcer les liens. En 2024, Nārama a été labellisé SAPS (Science avec et pour la société) par le ministère national de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce label, en Polynésie, est devenu SCAPS (Science et culture avec et pour la société).”
Pourquoi est-ce important de tisser des liens entre chercheurs et société ?
“Car les bénéfices de cette démarche sont réciproques. Les chercheurs ont à apprendre de la société qui dispose de précieux savoirs. À l’inverse la société, les citoyens, ont besoin de comprendre la science qui a des retombées sur leur quotidien. La recherche est aussi importante pour que les décisionnaires puissent mettre en place des politiques publiques cohérentes. On attend de Nārama qu’il ait des effets leviers.”
Quand vous parlez de sciences et chercheurs, il est bien question de travaux locaux ?
“Oui, nous parlons de la science à l’échelle du territoire et pas seulement à l’université. Nārama est porté par l’UPF, et notamment Mirose Paia la vice-présidente en charge des Cultures et sociétés et Rodica Ailincai, vice-présidente de la commission de la recherche, en consortium avec des partenaires comme l’Ifremer, de l’ILM, de l’IRD, du CNRS ou encore de Berkeley.”
Quand a-t-il été lancé ?
“Le lancement officiel s’est fait en comité de pilotage le 14 mai. Ce comité de pilotage a réuni des membres de l’université, la délégation à la recherche, le délégué territorial à la recherche et à la technologie du haut-commissariat, les organismes de recherche ainsi que des partenaires culturels : Te Fare Natura, l’académie tahitienne et la Fédération des associations de protection de l’environnement.”
Combien de temps va-t-il durer ?
“Il est prévu sur trois ans. Nous avons un financement sur cette période de 617 000 euros soit près de 74 millions de francs, mais l’idée est d’aller chercher d’autres partenaires, de créer une dynamique et des intérêts communs pour rassembler.”
Concrètement, comment va-t-il se décliner ?
“Nous allons travailler sur quatre axes : la valorisation de la recherche avec des manifestation comme la fête de la science, la formation des enseignants-chercheurs à la médiation scientifique, la valorisation de l’actualité et la participation citoyenne avec des appels à projets.”
Quel est l’objectif de Nārama ?
“Ce projet revient à faire de la médiation scientifique et culturel pour rendre plus compréhensible et plus accessible la science à l’échelle de la Polynésie. Nous allons d’une part structurer et coordonner les actions de médiation scientifique. Il en existe déjà dans le tissu associatif. D’autre part, nous développerons une dynamique d’échanges entre la communauté scientifique et la société civile pour renforcer les liens. En 2024, Nārama a été labellisé SAPS (Science avec et pour la société) par le ministère national de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce label, en Polynésie, est devenu SCAPS (Science et culture avec et pour la société).”
Pourquoi est-ce important de tisser des liens entre chercheurs et société ?
“Car les bénéfices de cette démarche sont réciproques. Les chercheurs ont à apprendre de la société qui dispose de précieux savoirs. À l’inverse la société, les citoyens, ont besoin de comprendre la science qui a des retombées sur leur quotidien. La recherche est aussi importante pour que les décisionnaires puissent mettre en place des politiques publiques cohérentes. On attend de Nārama qu’il ait des effets leviers.”
Quand vous parlez de sciences et chercheurs, il est bien question de travaux locaux ?
“Oui, nous parlons de la science à l’échelle du territoire et pas seulement à l’université. Nārama est porté par l’UPF, et notamment Mirose Paia la vice-présidente en charge des Cultures et sociétés et Rodica Ailincai, vice-présidente de la commission de la recherche, en consortium avec des partenaires comme l’Ifremer, de l’ILM, de l’IRD, du CNRS ou encore de Berkeley.”
Quand a-t-il été lancé ?
“Le lancement officiel s’est fait en comité de pilotage le 14 mai. Ce comité de pilotage a réuni des membres de l’université, la délégation à la recherche, le délégué territorial à la recherche et à la technologie du haut-commissariat, les organismes de recherche ainsi que des partenaires culturels : Te Fare Natura, l’académie tahitienne et la Fédération des associations de protection de l’environnement.”
Combien de temps va-t-il durer ?
“Il est prévu sur trois ans. Nous avons un financement sur cette période de 617 000 euros soit près de 74 millions de francs, mais l’idée est d’aller chercher d’autres partenaires, de créer une dynamique et des intérêts communs pour rassembler.”
Concrètement, comment va-t-il se décliner ?
“Nous allons travailler sur quatre axes : la valorisation de la recherche avec des manifestation comme la fête de la science, la formation des enseignants-chercheurs à la médiation scientifique, la valorisation de l’actualité et la participation citoyenne avec des appels à projets.”
Des actions concrètes dès 2025
Voici les premières actions engagées :
• La cartographie des acteurs et initiatives “Science avec et pour la société” en Polynésie et à l’échelle nationale ;
• L’appui à l’organisation de la Fête de la Science 2025 (du 3 au 17 octobre) ;
• La sensibilisation à la recherche auprès des enseignants du secondaire ;
• Des formations à la médiation scientifique pour les chercheurs ;
• Le lancement d’un appel à projets de sciences participatives.
Voici les premières actions engagées :
• La cartographie des acteurs et initiatives “Science avec et pour la société” en Polynésie et à l’échelle nationale ;
• L’appui à l’organisation de la Fête de la Science 2025 (du 3 au 17 octobre) ;
• La sensibilisation à la recherche auprès des enseignants du secondaire ;
• Des formations à la médiation scientifique pour les chercheurs ;
• Le lancement d’un appel à projets de sciences participatives.
Fête de la science 2025 : la labellisation des projets prévue cette semaine
La thématique retenue pour l’édition 2025 de la fête de la science est “Intelligence(s) : du comportement des cellules aux capacités étonnantes des plantes, des prouesses cognitives des animaux à l’émergence de l’IA ”. L’objectif de cet événement est de partager la science, et la technique et l’innovation auprès d’un public varié et nombreux. L’ambassadrice de cet événement est Marguerite Taiarui qui mène une thèse en sciences halieutiques en partenariat avec le CRPR et le Criobe dans le cadre d’un dispositif CIFRE (Convention industrielle de formation par la recherche). Les porteurs de projets avaient jusqu’au 2 juin pour se positionner. Le comité de labellisation se réunira la semaine du 9 juin.
La thématique retenue pour l’édition 2025 de la fête de la science est “Intelligence(s) : du comportement des cellules aux capacités étonnantes des plantes, des prouesses cognitives des animaux à l’émergence de l’IA ”. L’objectif de cet événement est de partager la science, et la technique et l’innovation auprès d’un public varié et nombreux. L’ambassadrice de cet événement est Marguerite Taiarui qui mène une thèse en sciences halieutiques en partenariat avec le CRPR et le Criobe dans le cadre d’un dispositif CIFRE (Convention industrielle de formation par la recherche). Les porteurs de projets avaient jusqu’au 2 juin pour se positionner. Le comité de labellisation se réunira la semaine du 9 juin.