PAPEETE, le 27 mars 2014. 77 listes sont encore en course pour le second et dernier tour de ces élections municipales 2014 en Polynésie française. Pour les candidats le mot d’ordre quelle que soit la couleur politique est identique et consiste à mobiliser les électeurs, particulièrement les abstentionnistes du premier tour. Dans cet entre-deux tours, c’est essentiellement en petit comité, par des rencontres de proximité, du porte-à-porte, que les candidats, encore en lice ont souhaité mobiliser les électeurs et tenter de rassembler.
A Papeete, où l’abstention a été plus forte que partout ailleurs en Polynésie, Jules Ienfa de la liste Papeete a Tu est allé dans les quartiers de la capitale polynésienne, à la rencontre des familles, son cœur de cible : «L’abstention favorise l’électorat militant et justement ce n’est pas le mien» analyse-t-il. Le maire sortant, Michel Buillard a admis pour sa part, lors de son ultime conférence de presse ce jeudi en fin de matinée, avoir choisi une action plus directe : la discussion ouverte avec les abstentionnistes, repérés sur les listes d’émargement des votes du premier tour. Même attitude pour Tauhiti Nena qui est allé voir, à Mamao notamment, «les gens de chez nous qui ne sont pas venus voter au premier tour». Cette méthode a le mérite de l’efficacité, mais elle a été contestée plus d’une fois selon la jurisprudence du Conseil d’Etat. En effet, si la consultation des listes d’émargement est autorisée pour tous les électeurs, l’utilisation préférentielle des données peut constituer une forme de pression susceptible d’affecter le résultat d’une élection.
L’appel aux abstentionnistes est néanmoins très équitablement partagé entre tous les candidats, car ces électeurs non motivés créent des réservoirs de voix qui peuvent modifier complètement le résultat du scrutin, d’un tour à l’autre. Or, pour certains candidats, la bataille est très serrée pour ce second tour. A Tahiti, c’est le cas notamment à Punaauia, à Mahina, à Papara, à Afaahiti-Taravao, à Pueu, à Hitia et même à Mahaena, une des communes associées de Hitiaa O Te Ra, où les six listes en lice pour ce second tour constituent un record de ce scrutin municipal.
A Papeete, où l’abstention a été plus forte que partout ailleurs en Polynésie, Jules Ienfa de la liste Papeete a Tu est allé dans les quartiers de la capitale polynésienne, à la rencontre des familles, son cœur de cible : «L’abstention favorise l’électorat militant et justement ce n’est pas le mien» analyse-t-il. Le maire sortant, Michel Buillard a admis pour sa part, lors de son ultime conférence de presse ce jeudi en fin de matinée, avoir choisi une action plus directe : la discussion ouverte avec les abstentionnistes, repérés sur les listes d’émargement des votes du premier tour. Même attitude pour Tauhiti Nena qui est allé voir, à Mamao notamment, «les gens de chez nous qui ne sont pas venus voter au premier tour». Cette méthode a le mérite de l’efficacité, mais elle a été contestée plus d’une fois selon la jurisprudence du Conseil d’Etat. En effet, si la consultation des listes d’émargement est autorisée pour tous les électeurs, l’utilisation préférentielle des données peut constituer une forme de pression susceptible d’affecter le résultat d’une élection.
L’appel aux abstentionnistes est néanmoins très équitablement partagé entre tous les candidats, car ces électeurs non motivés créent des réservoirs de voix qui peuvent modifier complètement le résultat du scrutin, d’un tour à l’autre. Or, pour certains candidats, la bataille est très serrée pour ce second tour. A Tahiti, c’est le cas notamment à Punaauia, à Mahina, à Papara, à Afaahiti-Taravao, à Pueu, à Hitia et même à Mahaena, une des communes associées de Hitiaa O Te Ra, où les six listes en lice pour ce second tour constituent un record de ce scrutin municipal.
L’unique «sexangulaire» de France se déroule à Faaone
Plusieurs médias nationaux (dont Le Figaro) ont parlé au cours des derniers jours des élections municipales en Polynésie française. Mais le plus souvent, c’était pour l’aborder par la singularité d’une situation. En l’occurrence, c’est dans la commune associée de Faaone, une des sections de Taiarapu Est que se déroule pour le second tour de ces municipales 2014, l’unique «sexangulaire» de France, une situation insolite que les médias locaux avaient également réperée. Six listes ont été qualifiées pour le second tour ayant atteint au moins le seuil minimal des 10% de suffrages exprimés (il y avait sept listes en course pour le premier tour) et toutes ont décidé de se maintenir pour le 2e tour. Or, à Faaone, il n’y aura au final que cinq élus pour siéger au sein du conseil municipal de Taiarapu Est. Par ailleurs il n’y a également en France sur les 36 000 communes que 16 quinquangulaires, dont deux se déroulent à Tahiti : une à Pueu, l’autre à Mahaena, deux communes associées, l’une de Taiarapu Est et l’autre de Hitiaa O Te Ra.
Plusieurs médias nationaux (dont Le Figaro) ont parlé au cours des derniers jours des élections municipales en Polynésie française. Mais le plus souvent, c’était pour l’aborder par la singularité d’une situation. En l’occurrence, c’est dans la commune associée de Faaone, une des sections de Taiarapu Est que se déroule pour le second tour de ces municipales 2014, l’unique «sexangulaire» de France, une situation insolite que les médias locaux avaient également réperée. Six listes ont été qualifiées pour le second tour ayant atteint au moins le seuil minimal des 10% de suffrages exprimés (il y avait sept listes en course pour le premier tour) et toutes ont décidé de se maintenir pour le 2e tour. Or, à Faaone, il n’y aura au final que cinq élus pour siéger au sein du conseil municipal de Taiarapu Est. Par ailleurs il n’y a également en France sur les 36 000 communes que 16 quinquangulaires, dont deux se déroulent à Tahiti : une à Pueu, l’autre à Mahaena, deux communes associées, l’une de Taiarapu Est et l’autre de Hitiaa O Te Ra.
Les maires seront élus au 3e tour !
Petit rappel utile pour les électeurs qui vont se présenter ce dimanche dans les isoloirs, les résultats de dimanche vont donner les listes gagnantes dans chacune des mairies, mais pas officiellement le nom des maires. En effet, le maire d’une commune est élu non pas par les électeurs mais par les conseillers municipaux qui ont été choisis par les électeurs au cours de la première réunion du conseil municipal. En général, pas de coup de théâtre toutefois, c’est bien la tête de liste qui prend le fauteuil de tavana.
Le résultat de chacune des listes, à, l’issue du second tour, donnera la composition du conseil municipal. Dans le cas du scrutin de liste à la représentation proportionnelle, la liste arrivée en tête disposera d’une confortable majorité, les autres listes en course obtiendront quelques élus au conseil municipal en fonction de leur résultat. La liste qui obtient le plus de suffrages exprimés reçoit un nombre de sièges égal à la moitié des sièges à pourvoir. En cas d’égalité de voix entre les listes arrivées en tête au second tour, ces sièges sont attribués à la liste dont les candidats ont la moyenne d’âge la plus élevée. Cette attribution opérée, les autres sièges du conseil municipal sont répartis entre toutes les listes à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne.
Les sièges sont attribués aux candidats dans l’ordre de présentation sur chaque liste. Les listes qui n’ont pas obtenu 5 % des suffrages exprimés ne sont pas admises à la répartition des sièges. Si plusieurs listes ont la même moyenne pour l’attribution du dernier siège, celui-ci revient à la liste qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages. En cas d’égalité de suffrages, le siège est attribué au plus âgé des candidats susceptibles d’être proclamés élus.
Dans le cas du scrutin majoritaire plurinominal, au second tour les candidats élus sont ceux qui obtiennent le plus grand nombre de voix. En cas d’égalité parfaite entre deux candidats, le plus âgé l’emporte.
Petit rappel utile pour les électeurs qui vont se présenter ce dimanche dans les isoloirs, les résultats de dimanche vont donner les listes gagnantes dans chacune des mairies, mais pas officiellement le nom des maires. En effet, le maire d’une commune est élu non pas par les électeurs mais par les conseillers municipaux qui ont été choisis par les électeurs au cours de la première réunion du conseil municipal. En général, pas de coup de théâtre toutefois, c’est bien la tête de liste qui prend le fauteuil de tavana.
Le résultat de chacune des listes, à, l’issue du second tour, donnera la composition du conseil municipal. Dans le cas du scrutin de liste à la représentation proportionnelle, la liste arrivée en tête disposera d’une confortable majorité, les autres listes en course obtiendront quelques élus au conseil municipal en fonction de leur résultat. La liste qui obtient le plus de suffrages exprimés reçoit un nombre de sièges égal à la moitié des sièges à pourvoir. En cas d’égalité de voix entre les listes arrivées en tête au second tour, ces sièges sont attribués à la liste dont les candidats ont la moyenne d’âge la plus élevée. Cette attribution opérée, les autres sièges du conseil municipal sont répartis entre toutes les listes à la représentation proportionnelle suivant la règle de la plus forte moyenne.
Les sièges sont attribués aux candidats dans l’ordre de présentation sur chaque liste. Les listes qui n’ont pas obtenu 5 % des suffrages exprimés ne sont pas admises à la répartition des sièges. Si plusieurs listes ont la même moyenne pour l’attribution du dernier siège, celui-ci revient à la liste qui a obtenu le plus grand nombre de suffrages. En cas d’égalité de suffrages, le siège est attribué au plus âgé des candidats susceptibles d’être proclamés élus.
Dans le cas du scrutin majoritaire plurinominal, au second tour les candidats élus sont ceux qui obtiennent le plus grand nombre de voix. En cas d’égalité parfaite entre deux candidats, le plus âgé l’emporte.
