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Municipales Papara : Présentation de la liste "Tapura Amui no Papara" menée par Michel Snow


La liste "Tapura Amui no Papara" se dit prête à travailler au service des administrés.
La liste "Tapura Amui no Papara" se dit prête à travailler au service des administrés.
PAPARA, le 29/09/2015 - Plus que quelques semaines avant le jour de l'élection, et les différentes listes se dévoilent. Gros plan, aujourd'hui, sur le programme de la liste de Michel Snow, "Tapura Amui no Papara", qui a retenu comme slogan : "le changement, c'est maintenant".

La liste Tapura Amui no Papara a été présentée ce week-end à la presse. Une liste conduite par Michel Snow, ancien challenger de Bruno Sandras, lors des municipales de 2008. Cette année, Michel Snow revient en forme avec une équipe motivée. Leur slogan : "le changement, c'est maintenant".

Pour ces municipales, l'équipe met en avant cinq grands axes : la gestion communale, l'éducation, l'éclairage public, l'emploi et la cantine scolaire.


LA GESTION COMMUNALE

Pour la liste bleue ciel, soutenue par l'UPLD, le constat est le même que ses adversaires : le déficit de la commune est dû à une mauvaise gestion qui a démarré en 2003, à savoir la masse salariale et le recrutement, vivement pointé du doigt par la Chambre territoriale des comptes.

Aujourd'hui, le déficit de la commune s'élève à 228 millions Fcfp sur les 307 millions Fcfp déclarés en octobre 2014. Pour le candidat UPLD, "il faut encore se serrer la ceinture, en ramenant le budget au point zéro, non pas en licenciant qui que ce soit, mais en revoyant l'organigramme et le budget communal". S'il est élu, Michel Snow tentera de trouver des financements auprès de l’État et du Pays pour "la réalisation des projets".

EDUCATION ET CANTINE SCOLAIRE

L'école d'Apatea attend toujours d'être rénovée. De son côté, l'école de Tiamao a repris du service le 24 août dernier. Pour la liste Tapura Amui no Papara, il faudrait utiliser les fonds du Fonds intercommunal de péréquation (FIP), pour améliorer les conditions de vie des enfants. "Actuellement, le FIP par enfant est de 1000 Fcfp par an, ce qui est dérisoire comparé à d’autres communes : Punaauia 13000 Fcfp".

Depuis 2009, la gestion de la cantine municipale est entre les mains de la société Newrest. Aujourd'hui, l'équipe du Tapura Amui no Papara ne veut plus de ce partenariat. "Cette société a fixé à 796 Fcfp, le prix d'un repas par enfant, dont 296 Fcfp sont pris en charge par la commune et le reste par les parents. La convention expire en 2018, donc, soit on continue comme cela jusqu'à l'échéance de la convention ou soit on solde la dette que la commune doit à cette société. Mais en diminuant la part des familles qui s'élèvera à hauteur de 180 Fcfp contre 320 Fcfp pour la commune".

Michel Snow souhaiterait également développer la transformation agro-alimentaire, "la commune mettra en place une usine qui travaillera dans ce domaine. Cela favoriser notamment la consommation de nos produits locaux".

EMPLOI ET ECLAIRAGE PUBLIC

Un autre problème récurrent dans la commune : l'éclairage public. Michel Snow et son équipe dénoncent la mauvaise gestion de la municipalité. "En 2009, la commune avait demandé un devis à l’EDT pour 300 ampoules, de Tiama’o à Atimaono, pour un coût de 56 millions, mais elle ne peut pas payer. Et pourtant, la commune perçoit une redevance de l’EDT qui représente 35 à 45 millions par an". L'équipe assure avoir les solutions pour régler ce problème.

L'emploi chez les jeunes, inquiète aussi l'équipe de Michel Snow. "À Papara, nous avons énormément de jeunes sans emploi, et pourtant, des entreprises privées se sont implantées, mais l’emploi n’a pas été protégé et donné à notre population". Pour y remédier, Michel Snow compte sur les investisseurs privés. "Il faut s’appuyer sur les investisseurs privés en donnant en location les terrains appartenant à la commune pour des créations d’emplois".

Est-ce que ces propositions seront entendues par la population de Papara ? Réponse le 18 octobre prochain où près de 8 000 électeurs seront attendus aux urnes.

"Je ne veux pas venir devant la population et continuer à mentir, comme l'ancien tavana, ce n'est pas mon genre. Il faut persuader la population qu'on ne peut plus continuer comme cela. Il faut proposer des solutions", défend Michel Snow.
"Je ne veux pas venir devant la population et continuer à mentir, comme l'ancien tavana, ce n'est pas mon genre. Il faut persuader la population qu'on ne peut plus continuer comme cela. Il faut proposer des solutions", défend Michel Snow.

le Mardi 29 Septembre 2015 à 14:37 | Lu 1356 fois