Tahiti le 3 septembre 2025. Le parquet de Lorient a indiqué lundi avoir ouvert une enquête pour "violence avec usage d'une arme" après des tirs à Languidic (Morbihan) où réside un témoin dans l'affaire du décès en 1979 du ministre Robert Boulin.
"Une enquête a été ouverte du chef de violence avec usage d’une arme et dégradation du bien d’autrui par moyen dangereux commis à Languidic le 30 août 2025 vers 1h40" du matin, a indiqué à l'AFP Yann Richard, vice-procureur du parquet de Lorient, confirmant une information du journal Ouest-France.
"Les services de gendarmerie, avisés par le plaignant, se sont transportés immédiatement sur les lieux et ont procédé aux constatations et prélèvements nécessaires. Le requérant n’a pas été blessé", a précisé le vice-procureur.
"Des investigations sont en cours pour vérifier les circonstances dans lesquelles ces coups de feu auraient été tirés", a ajouté M. Richard, ajoutant que le parquet ne pouvait communiquer plus précisément à ce stade de l'enquête.
Selon le média Off Investigation, la personne visée par les tirs est Elio D., un témoin dans l'enquête sur la mort il y a près de 46 ans de Robert Boulin, alors ministre sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing. Elio D. a été la cible de trois coups de feu tirés dans sa direction alors qu'il se trouvait à son domicile et des cartouches ont été retrouvées sur place, toujours selon Off Investigation.
Le corps de Robert Boulin, 59 ans, alors membre du RPR et ministre du Travail du gouvernement de Raymond Barre, a été retrouvé dans un étang de la forêt de Rambouillet, dans les Yvelines, en octobre 1979. En tant que député de Polynésie, Gaston Flosse avait été le dernier à avoir rencontré Robert Boulin avant sa mort, à son ministère, le 29 octobre 1979. Boulin annulera le rendez-vous prévu ensuite avec le syndicat CFTC, avant de quitter son ministère avec une pile de dossiers qui ne seront jamais retrouvés.
A l'époque, les enquêteurs ont conclu à un suicide par noyade après ingestion de barbituriques. Le ministre venait d'être mis en cause au sujet des conditions d'acquisition d'un terrain à Ramatuelle (Var).
Sa famille conteste cette version et estime qu'il a été assassiné.
L'enquête, qui s'acheminait vers un non-lieu après un avis de fin d'information judiciaire et un réquisitoire du parquet en ce sens, a connu un rebondissement en 2022 après la manifestation spontanée d'un témoin. Ce témoignage a permis d'identifier un homme décédé en 1986 et désigné comme le meurtrier potentiel de Robert Boulin.
"Une enquête a été ouverte du chef de violence avec usage d’une arme et dégradation du bien d’autrui par moyen dangereux commis à Languidic le 30 août 2025 vers 1h40" du matin, a indiqué à l'AFP Yann Richard, vice-procureur du parquet de Lorient, confirmant une information du journal Ouest-France.
"Les services de gendarmerie, avisés par le plaignant, se sont transportés immédiatement sur les lieux et ont procédé aux constatations et prélèvements nécessaires. Le requérant n’a pas été blessé", a précisé le vice-procureur.
"Des investigations sont en cours pour vérifier les circonstances dans lesquelles ces coups de feu auraient été tirés", a ajouté M. Richard, ajoutant que le parquet ne pouvait communiquer plus précisément à ce stade de l'enquête.
Selon le média Off Investigation, la personne visée par les tirs est Elio D., un témoin dans l'enquête sur la mort il y a près de 46 ans de Robert Boulin, alors ministre sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing. Elio D. a été la cible de trois coups de feu tirés dans sa direction alors qu'il se trouvait à son domicile et des cartouches ont été retrouvées sur place, toujours selon Off Investigation.
Le corps de Robert Boulin, 59 ans, alors membre du RPR et ministre du Travail du gouvernement de Raymond Barre, a été retrouvé dans un étang de la forêt de Rambouillet, dans les Yvelines, en octobre 1979. En tant que député de Polynésie, Gaston Flosse avait été le dernier à avoir rencontré Robert Boulin avant sa mort, à son ministère, le 29 octobre 1979. Boulin annulera le rendez-vous prévu ensuite avec le syndicat CFTC, avant de quitter son ministère avec une pile de dossiers qui ne seront jamais retrouvés.
A l'époque, les enquêteurs ont conclu à un suicide par noyade après ingestion de barbituriques. Le ministre venait d'être mis en cause au sujet des conditions d'acquisition d'un terrain à Ramatuelle (Var).
Sa famille conteste cette version et estime qu'il a été assassiné.
L'enquête, qui s'acheminait vers un non-lieu après un avis de fin d'information judiciaire et un réquisitoire du parquet en ce sens, a connu un rebondissement en 2022 après la manifestation spontanée d'un témoin. Ce témoignage a permis d'identifier un homme décédé en 1986 et désigné comme le meurtrier potentiel de Robert Boulin.





































