Tahiti, le 23 juin 2025 - Les dix candidates à l’élection de Miss Tahiti 2025 ont passé, ce lundi, l’épreuve du grand oral dans les salons de l’hôtel Intercontinental. Un moment décisif, où éloquence, engagement et personnalité ont pesé, sous l’œil attentif du jury présidé par Frédéric Gilbert, président de la société Miss France.
Dans les salons feutrés de l’hôtel Intercontinental de Faa’a, dix jeunes femmes ont franchi un seuil plus exigeant que celui d’un simple concours de beauté. Face au jury, elles se sont livrées ce lundi à l’exercice redouté du grand oral. En jeu : bien plus qu’un diadème.
Parler vrai, regarder droit, convaincre et être soi. Les dix prétendantes au titre de Miss Tahiti 2025 n’ont pas seulement été jugées sur leur physique mais sur ce qu’elles ont dans le ventre et dans la tête. Car depuis longtemps, le comité local ne cache plus son ambition : faire de Miss Tahiti une ambassadrice, capable de porter haut la voix d’un territoire, dans toute sa complexité et sa beauté.
Les coulisses d'un oral crucial
Dès le milieu de la matinée, les coulisses bourdonnent. D’un salon à l’autre, les voix basses trahissent les nervosités contenues. Les dix candidates échangent quelques mots, certaines en chuchotant, d’autres avec des rires étouffés, comme pour briser la tension. Une jeune femme vérifie son chignon dans un miroir, une autre se fait maquiller. Personne ne se toise ; on s’encourage plutôt.
Dans les salons feutrés de l’hôtel Intercontinental de Faa’a, dix jeunes femmes ont franchi un seuil plus exigeant que celui d’un simple concours de beauté. Face au jury, elles se sont livrées ce lundi à l’exercice redouté du grand oral. En jeu : bien plus qu’un diadème.
Parler vrai, regarder droit, convaincre et être soi. Les dix prétendantes au titre de Miss Tahiti 2025 n’ont pas seulement été jugées sur leur physique mais sur ce qu’elles ont dans le ventre et dans la tête. Car depuis longtemps, le comité local ne cache plus son ambition : faire de Miss Tahiti une ambassadrice, capable de porter haut la voix d’un territoire, dans toute sa complexité et sa beauté.
Les coulisses d'un oral crucial
Dès le milieu de la matinée, les coulisses bourdonnent. D’un salon à l’autre, les voix basses trahissent les nervosités contenues. Les dix candidates échangent quelques mots, certaines en chuchotant, d’autres avec des rires étouffés, comme pour briser la tension. Une jeune femme vérifie son chignon dans un miroir, une autre se fait maquiller. Personne ne se toise ; on s’encourage plutôt.
“Ce matin, dès leur arrivée, elles ont eu un petit cours de méditation”, confie Leïana Faugerat Dang, présidente du comité Miss Tahiti. “Pendant une heure, elles ont pris le temps de respirer, de se concentrer.” L’ambiance, si elle est empreinte de pression, n’a rien d’hostile. Les coachs, présents en retrait, glissent un dernier mot rassurant à l’oreille d’une candidate. Tout le monde sait que le moment est crucial.
Car à Miss Tahiti, l’oral est loin d’être une formalité. “La moitié des points porte sur l’éloquence, la pertinence des réponses. Ce n’est pas qu’un concours de beauté”, insiste Leïana Faugerat Dang. L’autre moitié, bien sûr, concerne l’apparence. Mais ici, on veut une représentante qui sache parler, incarner, porter une vision.
Une personnalité avant tout
Président du jury cette année encore, Frédéric Gilbert, président de la société Miss France, abonde : “Ce que j’aime ici, c’est ce mélange très juste entre traditions et modernité. Et surtout, l’identité régionale est mise en avant. Je trouve ça important.” Sa présence, aux côtés d’autres membres du jury, confère à l’oral une solennité supplémentaire. Il était entouré de plusieurs autres personnes, comme Sylvie Tellier, ancienne présidente du comité Miss France, la surfeuse Vahine Fierro, la directrice de l'OPT, Hina Delga, ou encore Nancy Wane, la directrice générale du groupe Wane.
Car à Miss Tahiti, l’oral est loin d’être une formalité. “La moitié des points porte sur l’éloquence, la pertinence des réponses. Ce n’est pas qu’un concours de beauté”, insiste Leïana Faugerat Dang. L’autre moitié, bien sûr, concerne l’apparence. Mais ici, on veut une représentante qui sache parler, incarner, porter une vision.
Une personnalité avant tout
Président du jury cette année encore, Frédéric Gilbert, président de la société Miss France, abonde : “Ce que j’aime ici, c’est ce mélange très juste entre traditions et modernité. Et surtout, l’identité régionale est mise en avant. Je trouve ça important.” Sa présence, aux côtés d’autres membres du jury, confère à l’oral une solennité supplémentaire. Il était entouré de plusieurs autres personnes, comme Sylvie Tellier, ancienne présidente du comité Miss France, la surfeuse Vahine Fierro, la directrice de l'OPT, Hina Delga, ou encore Nancy Wane, la directrice générale du groupe Wane.
Ainsi, dans le huis clos de la salle, les questions s’enchaînent. Chaque candidate a une vingtaine de minutes pour convaincre, dans un face-à-face où l’assurance et la pertinence compte autant que la sincérité.
“Aujourd’hui, ce qu’on juge, c’est leur personnalité”, explique Gilbert. “On n’est pas dans du défilé ; on est dans l’échange. Ce sont ces qualités-là qui priment désormais dans le choix d’une lauréate. On cherche à connaitre leurs passions, pourquoi elles se sont présentées, qu'est-ce qu'elles feraient de leur titre, comment elles se projettent si elles devenaient Miss France...”
Une miss “exportable”, mais enracinée
Cette quête d’une Miss capable de représenter la Polynésie dans l'Hexagone se fait d'ailleurs sans renier l’ancrage local. “Miss Tahiti, c’est notre âme”, insiste Leïana Faugerat Dang. Et si certaines règles diffèrent de celles du concours national, c’est assumé. Les tatouages sont tolérés pour les dauphines mais pas pour Miss Tahiti. Les personnes transgenres ne peuvent pas concourir. “On estime qu’il y a des concours pour tout le monde, mais ici, on garde notre cadre”, explique-t-elle sans détour.
Frédéric Gilbert le confirme : “Chaque région a son règlement. Le seul impératif, c’est que la candidate qui part à Miss France soit conforme à notre cahier des charges. Mais entre-temps, chaque comité reste libre.” Un équilibre délicat entre identité et adaptabilité, entre expression personnelle et stratégie collective.
“Aujourd’hui, ce qu’on juge, c’est leur personnalité”, explique Gilbert. “On n’est pas dans du défilé ; on est dans l’échange. Ce sont ces qualités-là qui priment désormais dans le choix d’une lauréate. On cherche à connaitre leurs passions, pourquoi elles se sont présentées, qu'est-ce qu'elles feraient de leur titre, comment elles se projettent si elles devenaient Miss France...”
Une miss “exportable”, mais enracinée
Cette quête d’une Miss capable de représenter la Polynésie dans l'Hexagone se fait d'ailleurs sans renier l’ancrage local. “Miss Tahiti, c’est notre âme”, insiste Leïana Faugerat Dang. Et si certaines règles diffèrent de celles du concours national, c’est assumé. Les tatouages sont tolérés pour les dauphines mais pas pour Miss Tahiti. Les personnes transgenres ne peuvent pas concourir. “On estime qu’il y a des concours pour tout le monde, mais ici, on garde notre cadre”, explique-t-elle sans détour.
Frédéric Gilbert le confirme : “Chaque région a son règlement. Le seul impératif, c’est que la candidate qui part à Miss France soit conforme à notre cahier des charges. Mais entre-temps, chaque comité reste libre.” Un équilibre délicat entre identité et adaptabilité, entre expression personnelle et stratégie collective.
L’oral avant les projecteurs
Dans cinq jours, les sourires seront plus larges, les regards plus assurés, les pas cadencés par les chorégraphies de la soirée d’élection. Mais ce lundi matin, il n’y avait ni musique ni projecteur. Juste dix jeunes femmes, dix histoires, dix voix tremblantes ou affirmées, face à un jury attentif. L’épreuve accomplie, rendez-vous ce samedi, pour la grande soirée d'élection de Miss Tahiti.
Dans cinq jours, les sourires seront plus larges, les regards plus assurés, les pas cadencés par les chorégraphies de la soirée d’élection. Mais ce lundi matin, il n’y avait ni musique ni projecteur. Juste dix jeunes femmes, dix histoires, dix voix tremblantes ou affirmées, face à un jury attentif. L’épreuve accomplie, rendez-vous ce samedi, pour la grande soirée d'élection de Miss Tahiti.