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Trois pêcheurs qui étaient perdus en mer entre Maupiti et Bora-Bora depuis vendredi ont été retrouvés dimanche matin par le Gardian de la flottille 25F (Marine nationale) et hélitreuillés. Sains et saufs, ils ont passé 36 heures à la dérive.
Ce samedi à 07 heures du matin, le MRCC Papeete a été avisé tardivement par un membre de la famille qu’un poti marara parti la veille à 14h00 de Maupiti en direction de Bora Bora n’était toujours pas arrivé. Trois personnes se trouvaient à son bord.
Le Gardian des Forces armées en Polynésie Française décolle de Faa’a à 10h17 pour effectuer des premières recherches aériennes en complément de celles effectuées en mer par une flottille de navires de pêche de Bora- Bora affiliée à la Fédération des Sauveteurs en Mer.
A 14h48 samedi, le Gardian se pose à Bora Bora pour ravitailler, après avoir couvert sa première zone de recherches en mer, sans résultat.
A 15h46, le Gardian redécolle afin d’effectuer une seconde zone de recherche située plus au large et orientée dans le sens de la dérive.
A 17h38, le Gardian est contraint de rentrer sur Tahiti car la nuit est tombée et les naufragés n’ont avec eux aucun moyen de se signaler de nuit.
Samedi soir l’inquiétude règne dans les familles. Aucune trace du Poti Marara n’ayant alors été repérée.
Dimanche à 05h40 un second Gardian des Forces armées en Polynésie française est engagé pour poursuivre les recherches au large tandis que l’hélicoptère interministériel du détachement de la 35F est également sollicité pour effectuer des recherches côtières sur l'ensemble de l’archipel des Îles Sous le vent.
A 07h08, le Gardian aperçoit l’embarcation recherchée avec les trois naufragés qui semblent sains et saufs à son bord. La vedette a dérivé dans le Nord-Ouest de Maupiti d’une vingtaine de nautiques soit environ 36 kilomètres.
L’hélicoptère Dauphin est immédiatement dérouté par le MRCC afin d’effectuer un point de situation à bord et hélitreuiller les naufragés.
Deux naufragés choqués et en état d’hypothermie avancée sont pris en charge par l’hélicoptère afin d’être déposés rapidement à l’hôpital d’Uturoa à Raiatea pour subir les examens médicaux nécessaires.
Le plongeur de l’hélicoptère est resté à bord de l’embarcation avec le troisième naufragé dans l’attente de l’arrivée des embarcations de sauvetage guidées sur zone par le Gardian.
A 09h45, les trois embarcations de la Fédération des sauveteurs en Mer (FEPSM), sont à proximité du poti marara.
Après avoir ravitaillé la vedette en essence, le convoi fait route vers Bora Bora où le troisième naufragé sera pris en charge par les pompiers peu après 14 heures.
Le MRCC rappelle à l’occasion de cette opération que les transits inter-îles ne devraient être effectués que par des embarcations équipées d’instruments de navigation et de communication adaptés.
Qu'il faut toujours en aviser le MRCC et savoir reporter l'expédition maritime si les conditions météorologiques sont, au moment du départ, dégradées.
Les trois personnes se trouvant à bord du navire, désorientées sous un grain et rapidement en panne d'essence, ont eu beaucoup de chance d’être retrouvées car ils n’avaient à bord qu’un simple téléphone portable, moyen inexploitable au large des côtes.
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Ce samedi à 07 heures du matin, le MRCC Papeete a été avisé tardivement par un membre de la famille qu’un poti marara parti la veille à 14h00 de Maupiti en direction de Bora Bora n’était toujours pas arrivé. Trois personnes se trouvaient à son bord.
Le Gardian des Forces armées en Polynésie Française décolle de Faa’a à 10h17 pour effectuer des premières recherches aériennes en complément de celles effectuées en mer par une flottille de navires de pêche de Bora- Bora affiliée à la Fédération des Sauveteurs en Mer.
A 14h48 samedi, le Gardian se pose à Bora Bora pour ravitailler, après avoir couvert sa première zone de recherches en mer, sans résultat.
A 15h46, le Gardian redécolle afin d’effectuer une seconde zone de recherche située plus au large et orientée dans le sens de la dérive.
A 17h38, le Gardian est contraint de rentrer sur Tahiti car la nuit est tombée et les naufragés n’ont avec eux aucun moyen de se signaler de nuit.
Samedi soir l’inquiétude règne dans les familles. Aucune trace du Poti Marara n’ayant alors été repérée.
Dimanche à 05h40 un second Gardian des Forces armées en Polynésie française est engagé pour poursuivre les recherches au large tandis que l’hélicoptère interministériel du détachement de la 35F est également sollicité pour effectuer des recherches côtières sur l'ensemble de l’archipel des Îles Sous le vent.
A 07h08, le Gardian aperçoit l’embarcation recherchée avec les trois naufragés qui semblent sains et saufs à son bord. La vedette a dérivé dans le Nord-Ouest de Maupiti d’une vingtaine de nautiques soit environ 36 kilomètres.
L’hélicoptère Dauphin est immédiatement dérouté par le MRCC afin d’effectuer un point de situation à bord et hélitreuiller les naufragés.
Deux naufragés choqués et en état d’hypothermie avancée sont pris en charge par l’hélicoptère afin d’être déposés rapidement à l’hôpital d’Uturoa à Raiatea pour subir les examens médicaux nécessaires.
Le plongeur de l’hélicoptère est resté à bord de l’embarcation avec le troisième naufragé dans l’attente de l’arrivée des embarcations de sauvetage guidées sur zone par le Gardian.
A 09h45, les trois embarcations de la Fédération des sauveteurs en Mer (FEPSM), sont à proximité du poti marara.
Après avoir ravitaillé la vedette en essence, le convoi fait route vers Bora Bora où le troisième naufragé sera pris en charge par les pompiers peu après 14 heures.
Le MRCC rappelle à l’occasion de cette opération que les transits inter-îles ne devraient être effectués que par des embarcations équipées d’instruments de navigation et de communication adaptés.
Qu'il faut toujours en aviser le MRCC et savoir reporter l'expédition maritime si les conditions météorologiques sont, au moment du départ, dégradées.
Les trois personnes se trouvant à bord du navire, désorientées sous un grain et rapidement en panne d'essence, ont eu beaucoup de chance d’être retrouvées car ils n’avaient à bord qu’un simple téléphone portable, moyen inexploitable au large des côtes.
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