Fort-de-France, France | AFP | dimanche 14/11/2021 - Suivant les préconisations d'une mission de médiation, le gouvernement a décidé dimanche de notamment reporter l'obligation vaccinale des soignants au 31 décembre en Martinique, où une intersyndicale du CHU s'oppose au pass sanitaire et à cette obligation.
Les ministres de la Santé et des Outre-mer Olivier Véran et Sébastien Lecornu ont retenu "deux dispositions" pour "tenir compte de la situation sanitaire : la gratuité générale des tests sera maintenue jusqu’au 31 décembre 2021; l’obligation vaccinale (schéma vaccinal complet) sera exigée pour les personnels de soins à la même échéance du 31 décembre 2021", indique le gouvernement dans un communiqué.
Le 31 décembre correspond à la date de la fin de l'état d'urgence sanitaire dans ce département d'outre-mer.
Prévue initialement le 24 octobre, après une première dérogation, la première injection devra obligatoirement être effectuée avant le 6 décembre prochain.
Arrivée le 1er novembre à Fort-de-France pour trouver une sortie de crise au conflit en cours, la médiatrice nationale Danielle Toupillier avait indiqué samedi, lors d'une conférence de presse, avoir rencontré plus d'une centaine de personnes au cours de son séjour sur l'île, où la population "inquiète et fracturée" a été "particulièrement éprouvée par une 4e vague meurtrière".
Selon les derniers chiffres de l'Agence régionale de santé (ARS), 700 personnes sont décédées des suites du Covid-19 au CHU de Fort-de-France depuis le début de l'épidémie, et seuls 38,6 % des personnes de plus de 12 ans présentent un schéma vaccinal complet.
Épaulée par le virologue Emmanuel Gordien, et le directeur du travail à la préfecture Léandre Beauroy, la médiatrice n'est pas parvenue à mettre en place la médiation, face à l'intersyndicale de la santé qui réclamait l'élargissement du cadre de sa mission au-delà de la seule fonction publique.
Elle a toutefois formulé six préconisations afin de "maintenir la capacité de prise en charge des patients" au CHU de la Martinique, qui "craignent une dégradation des soins, avec la division" qui règne entre les équipes hospitalières.
Dans leur communiqué, les ministres soulignent que "la faible couverture vaccinale de la population martiniquaise expose le territoire à la survenance d’une cinquième vague qui pourrait avoir des conséquences encore plus catastrophiques que la quatrième vague toujours en cours".
"La solidarité nationale s’est exercée de manière conséquente au profit de la Martinique qui, depuis le 1er août 2021 a reçu le renfort de 1.778 soignants et a bénéficié de 13 évacuations sanitaires vers l’hexagone pour un total de 80 patients. Cette solidarité tout à fait exceptionnelle, si elle devait être à nouveau sollicitée en raison d’une cinquième vague, devra prendre en compte les difficultés liées au contexte de reprise épidémique en métropole", préviennent MM. Véran et Lecornu.
Les ministres de la Santé et des Outre-mer Olivier Véran et Sébastien Lecornu ont retenu "deux dispositions" pour "tenir compte de la situation sanitaire : la gratuité générale des tests sera maintenue jusqu’au 31 décembre 2021; l’obligation vaccinale (schéma vaccinal complet) sera exigée pour les personnels de soins à la même échéance du 31 décembre 2021", indique le gouvernement dans un communiqué.
Le 31 décembre correspond à la date de la fin de l'état d'urgence sanitaire dans ce département d'outre-mer.
Prévue initialement le 24 octobre, après une première dérogation, la première injection devra obligatoirement être effectuée avant le 6 décembre prochain.
Arrivée le 1er novembre à Fort-de-France pour trouver une sortie de crise au conflit en cours, la médiatrice nationale Danielle Toupillier avait indiqué samedi, lors d'une conférence de presse, avoir rencontré plus d'une centaine de personnes au cours de son séjour sur l'île, où la population "inquiète et fracturée" a été "particulièrement éprouvée par une 4e vague meurtrière".
Selon les derniers chiffres de l'Agence régionale de santé (ARS), 700 personnes sont décédées des suites du Covid-19 au CHU de Fort-de-France depuis le début de l'épidémie, et seuls 38,6 % des personnes de plus de 12 ans présentent un schéma vaccinal complet.
Épaulée par le virologue Emmanuel Gordien, et le directeur du travail à la préfecture Léandre Beauroy, la médiatrice n'est pas parvenue à mettre en place la médiation, face à l'intersyndicale de la santé qui réclamait l'élargissement du cadre de sa mission au-delà de la seule fonction publique.
Elle a toutefois formulé six préconisations afin de "maintenir la capacité de prise en charge des patients" au CHU de la Martinique, qui "craignent une dégradation des soins, avec la division" qui règne entre les équipes hospitalières.
Dans leur communiqué, les ministres soulignent que "la faible couverture vaccinale de la population martiniquaise expose le territoire à la survenance d’une cinquième vague qui pourrait avoir des conséquences encore plus catastrophiques que la quatrième vague toujours en cours".
"La solidarité nationale s’est exercée de manière conséquente au profit de la Martinique qui, depuis le 1er août 2021 a reçu le renfort de 1.778 soignants et a bénéficié de 13 évacuations sanitaires vers l’hexagone pour un total de 80 patients. Cette solidarité tout à fait exceptionnelle, si elle devait être à nouveau sollicitée en raison d’une cinquième vague, devra prendre en compte les difficultés liées au contexte de reprise épidémique en métropole", préviennent MM. Véran et Lecornu.