PAPEETE, lundi 13 janvier 2014. L’arrêté adopté le mercredi 8 janvier 2014 en Conseil des Ministres concerne à Makatea seulement «une autorisation de recherche de présence de phosphate, par échantillonnage, appelé permis exclusif de recherche, accordée pour une durée maximale de 3 ans, dans deux anciennes zones d’exploitation». Ce qui signifie que la société à capitaux australiens, Avenir Makatea devra, en cas de résultat positif, déposer «une demande d’extension à l’ensemble de l’ancienne zone d’exploitation». La société devra également fournir une nouvelle notice d’impact qui sera soumise au Comité des mines, dont l’avis n’est toutefois que consultatif, pour le gouvernement de Polynésie qui prend ses décisions via des arrêtés en Conseil des ministres.
Ce lundi, le ministère des ressources marines, en charge des exploitations minières, a tenu à apporter des précisions. «A ce stade du dossier, il ne s’agit en aucun cas d’un permis d’exploitation mais bien d’une autorisation de recherche pour déceler la présence de phosphate secondaire et de le quantifier. Les impacts sur la faune et la flore de l’île seront négligeables et toutes les précautions seront exigées à la société Avenir Makatea dans le cadre de la demande d’exploitation si les résultats des prospections sont favorables» poursuit le communiqué de presse publié par la communication de la Présidence de la Polynésie française.
Pour les opposants à une éventuelle reprise de l’exploitation des phosphates à Makatea, ce retournement de décision était prévisible. En juillet 2013, le nouveau gouvernement du Pays avait annulé l’arrêté du 25 avril 2013 formulé par l’ex gouvernement Temaru «portant refus de la demande de permis exclusif de recherche» formulée par la SAS Avenir Makatea. Le même jour, un autre arrêté ministériel modifiait la composition du Comité des mines, resserrant ses membres à voix délibérative, sur la seule majorité au pouvoir. La seule issue désormais pour la sauvegarde des richesses écologiques de l’atoll (faune et flore endémiques) est que la source du phosphate de Makatea soit véritablement tarie.
Ce lundi, le ministère des ressources marines, en charge des exploitations minières, a tenu à apporter des précisions. «A ce stade du dossier, il ne s’agit en aucun cas d’un permis d’exploitation mais bien d’une autorisation de recherche pour déceler la présence de phosphate secondaire et de le quantifier. Les impacts sur la faune et la flore de l’île seront négligeables et toutes les précautions seront exigées à la société Avenir Makatea dans le cadre de la demande d’exploitation si les résultats des prospections sont favorables» poursuit le communiqué de presse publié par la communication de la Présidence de la Polynésie française.
Pour les opposants à une éventuelle reprise de l’exploitation des phosphates à Makatea, ce retournement de décision était prévisible. En juillet 2013, le nouveau gouvernement du Pays avait annulé l’arrêté du 25 avril 2013 formulé par l’ex gouvernement Temaru «portant refus de la demande de permis exclusif de recherche» formulée par la SAS Avenir Makatea. Le même jour, un autre arrêté ministériel modifiait la composition du Comité des mines, resserrant ses membres à voix délibérative, sur la seule majorité au pouvoir. La seule issue désormais pour la sauvegarde des richesses écologiques de l’atoll (faune et flore endémiques) est que la source du phosphate de Makatea soit véritablement tarie.
