MAHINA, le 4 août 2014. Un violent incendie a ravagé ce lundi la charcuterie du Pacifique à Mahina. Les employés ont été évacués et cinq camions de pompiers venant de différents centres de secours (Mahina, Papeete, Faa'a, Pirae et Punaauia) sont intervenus sur place : au total une trentaine d'hommes engagée. Les soldats du feu ont sorti la grande échelle pour tenter de maîtriser les immenses flammes. Une épaisse fumée noire s'est répandue ce lundi matin sur la commune de Mahina et les environs. Selon les premiers constats, le feu a commencé vers 10h30 dans la salle des archives avant de se propager aux stocks d'emballage, à l'étage.
Durant la matinée, pour laisser la place au passage des secours, les habitants des résidences Amoe 1 et 2 ont été confinés chez eux et la route a été coupée. Aucune victime n'est à déplorer. Il y avait une soixantaine d'employés sur place ce lundi matin quand l'incendie a démarré dans l'usine mais tous ont suivi les consignes de sécurité et d'évacuation.
MàJ 13h15
A 13 heures, le feu était enfin sous contrôle, et les pompiers ont pu entrer dans le bâtiment. La route reste cependant coupée au niveau de la résidence Amoe 0. Aucune victime n'est pour l'instant à déplorer, mais les dégâts sont considérables. L'usine, ouverte en 2006, vaut 1,5 milliard de Fcfp. L'étendue exacte des dégâts est encore inconnue, et les gérants de l'usine ont encore espoir de sauver quelques stocks réfrigérés dans une partie non affectée de l'usine, et peut-être quelques machines du rez-de-chaussée.
L'usine de la charcuterie du Pacifique emploi 80 personnes, qui vont pour l'instant être mis en congés. Une période de chômage technique est envisageable.
Arsène Liao, gérant et directeur de la société, nous a expliqué que "d'après les premiers éléments que nous avons eu, l'incendie proviendrait d'un court-circuit, un problème électrique donc. On voit que c’est le stockage d'emballage de conditionnement qui a pris feu, et c'est uniquement là qu'il y a eu de gros dégâts."
Il essaie également de rassurer ses employés : "Les employés seront certainement en congés en attendant que l'on puisse récupérer les lieux. Le chômage technique pourrait arriver, on se sait pas encore. Mais de toute façon nous sommes très bien assurés, pour ce mois-ci il n'y aura pas de soucis pour le personnel, tout sera pris en charge. Je dis aux employés de ne pas s'inquiéter, les dégâts sont au niveau de l'emballage, et je ne pense pas que les unités de fabrication aient été touchées.."
A propos de la consommation : "Cette usine représentait 60% de la consommation locale en jambon, volaille et steacks hachés. Il n'y aura peut-être pas de pénurie, mais certainement des ruptures de stocks."
MàJ 16 heures
Un communiqué de la Présidence de Polynésie informait les rédactions locales qu'à la suite de l’incendie dans les locaux de la Charcuterie du Pacifique à Mahina, une réunion d’urgence de la filière porcine s’est tenue à 14 heures au ministère de l’agriculture, en présence des responsables de la Charcuterie du Pacifique, de Salaisons de Tahiti, de la SAEM Abattage de Tahiti et du Service du développement rural.
Par solidarité et dans l’attente, la société Salaisons de Tahiti a accepté de reprendre la totalité de la production porcine locale abattue cette semaine, soit environ 220 bêtes. Cette solution prise dans l’urgence évitera dans l'immédiat tout impact pour les producteurs et les consommateurs. Un point sera fait vendredi en fin de matinée, lorsque les responsables de la Charcuterie du Pacifique auront pu effecteur un diagnostic plus précis de l'état de la chaîne de découpe et de conditionnement.
Même si l'incendie est désormais totalement maîtrisé, les pompiers et des agents de l'usine vont continuer à surveiller le site durant la nuit prochaine car au moment du déblaiement des gravats des reprises de foyers sont toujours possible. "Le feu a été très violent au premier étage car les stocks de matériel d'emballage ont un grand potentiel calorifique, en revanche nous avons pu préserver l'unité de production qui se trouve au rez-de-chaussée. Les bureaux ont été relativement épargnés par les flammes mais peuvent avoir été atteints par les fumées et le ruissellement des eaux utilisées pour éteindre l'incendie" confiait le lieutenant colonel Frédéric Tournay, de la protection civile ce lundi en fin d'après-midi.
Les causes de l'origine du sinistre restent inconnues pour l'instant : les gendarmes seront chargés de mener une enquête pour comprendre comment le feu a pu démarrer : il pourrait vraisemblablement s'agir d'un problème technique ou d'un dysfonctionnement électrique. Il n'y avait pas de carburants dans cette usine, en revanche des colorants alimentaires stockés avec les emballages plastiques se sont déversés avec les eaux de ruissellement des pompiers.
Durant la matinée, pour laisser la place au passage des secours, les habitants des résidences Amoe 1 et 2 ont été confinés chez eux et la route a été coupée. Aucune victime n'est à déplorer. Il y avait une soixantaine d'employés sur place ce lundi matin quand l'incendie a démarré dans l'usine mais tous ont suivi les consignes de sécurité et d'évacuation.
MàJ 13h15
A 13 heures, le feu était enfin sous contrôle, et les pompiers ont pu entrer dans le bâtiment. La route reste cependant coupée au niveau de la résidence Amoe 0. Aucune victime n'est pour l'instant à déplorer, mais les dégâts sont considérables. L'usine, ouverte en 2006, vaut 1,5 milliard de Fcfp. L'étendue exacte des dégâts est encore inconnue, et les gérants de l'usine ont encore espoir de sauver quelques stocks réfrigérés dans une partie non affectée de l'usine, et peut-être quelques machines du rez-de-chaussée.
L'usine de la charcuterie du Pacifique emploi 80 personnes, qui vont pour l'instant être mis en congés. Une période de chômage technique est envisageable.
Arsène Liao, gérant et directeur de la société, nous a expliqué que "d'après les premiers éléments que nous avons eu, l'incendie proviendrait d'un court-circuit, un problème électrique donc. On voit que c’est le stockage d'emballage de conditionnement qui a pris feu, et c'est uniquement là qu'il y a eu de gros dégâts."
Il essaie également de rassurer ses employés : "Les employés seront certainement en congés en attendant que l'on puisse récupérer les lieux. Le chômage technique pourrait arriver, on se sait pas encore. Mais de toute façon nous sommes très bien assurés, pour ce mois-ci il n'y aura pas de soucis pour le personnel, tout sera pris en charge. Je dis aux employés de ne pas s'inquiéter, les dégâts sont au niveau de l'emballage, et je ne pense pas que les unités de fabrication aient été touchées.."
A propos de la consommation : "Cette usine représentait 60% de la consommation locale en jambon, volaille et steacks hachés. Il n'y aura peut-être pas de pénurie, mais certainement des ruptures de stocks."
MàJ 16 heures
Un communiqué de la Présidence de Polynésie informait les rédactions locales qu'à la suite de l’incendie dans les locaux de la Charcuterie du Pacifique à Mahina, une réunion d’urgence de la filière porcine s’est tenue à 14 heures au ministère de l’agriculture, en présence des responsables de la Charcuterie du Pacifique, de Salaisons de Tahiti, de la SAEM Abattage de Tahiti et du Service du développement rural.
Par solidarité et dans l’attente, la société Salaisons de Tahiti a accepté de reprendre la totalité de la production porcine locale abattue cette semaine, soit environ 220 bêtes. Cette solution prise dans l’urgence évitera dans l'immédiat tout impact pour les producteurs et les consommateurs. Un point sera fait vendredi en fin de matinée, lorsque les responsables de la Charcuterie du Pacifique auront pu effecteur un diagnostic plus précis de l'état de la chaîne de découpe et de conditionnement.
Même si l'incendie est désormais totalement maîtrisé, les pompiers et des agents de l'usine vont continuer à surveiller le site durant la nuit prochaine car au moment du déblaiement des gravats des reprises de foyers sont toujours possible. "Le feu a été très violent au premier étage car les stocks de matériel d'emballage ont un grand potentiel calorifique, en revanche nous avons pu préserver l'unité de production qui se trouve au rez-de-chaussée. Les bureaux ont été relativement épargnés par les flammes mais peuvent avoir été atteints par les fumées et le ruissellement des eaux utilisées pour éteindre l'incendie" confiait le lieutenant colonel Frédéric Tournay, de la protection civile ce lundi en fin d'après-midi.
Les causes de l'origine du sinistre restent inconnues pour l'instant : les gendarmes seront chargés de mener une enquête pour comprendre comment le feu a pu démarrer : il pourrait vraisemblablement s'agir d'un problème technique ou d'un dysfonctionnement électrique. Il n'y avait pas de carburants dans cette usine, en revanche des colorants alimentaires stockés avec les emballages plastiques se sont déversés avec les eaux de ruissellement des pompiers.
